Bienséance Le Cid

des genres, mais dans cet extrait tous les registres se mélangent, il mélange le tragique avec le comique, la pathétique, il est vrai que ce passage est une parodie de Hamlet qui respecte en tout point les règles du théâtre classique. Puis, les bienséances externes ne sont pas présents, sans ceux-ci le public peut-être heurter par la mort de la mort de la mère de Bougrelas, tout ce qui va contre la morale est banni. Toute cette scène n’est que médisance envers les règles du théâtre classique. Alfred

tragédie. C'est principalement après la «querelle» du Cid (1636), qui opposa partisans d'un théâtre réglementé et tenants d'une création de liberté, que s'est constitué un ensemble de règles inspirées, pour la plupart, de La Poétique d'Aristote (rédigé en autour de 335 av. J.-C ; portant sur l'art poétique et plus particulièrement sur les notions de tragédie, d’épopée et d’imitation), la règle des unités, du respect de la vraisemblance et de la bienséance. Aristote voit dans la tragédie un moyen pour l’homme

lecture Document rédigé par Laurence Tricoche docteure et agrégée de lettres (Université de Saint-Étienne) Le Cid Pierre Corneille lePetitLittéraire.fr RÉSUMÉ 3 ÉTUDE DES PERSONNAGES 5 Don Rodrigue Chimène Les pères : don Diègue et don Gomès Don Diègue Don Gomès Don Fernand Les amoureux déçus : l'infante et don Sanche L'infante Don Sanche CLÉS DE LECTURE 8 La querelle du Cid Le pouvoir royal Le héros cornélien PISTES DE RÉFLEXION 10 POUR ALLER PLUS LOIN 11 Rendez-vous sur lePetitLittéraire

duels, blessures, meurtres ou suicides, ces tragédies désordonnées et ces tragi-comédies (ainsi nommées quand elles avaient une fin heureuse) ne correspondaient plus au nouveau goût d’une époque avide de raison et d’ordre. A la suite de la querelle du Cid, la tragédie classique est codifiée par les doctes. Le but principal de la tragédie classique était de faire naître, chez le spectateur, l’impression d’être « le témoin privilégié d’une aventure authentique et tragique ». Ces règles, ce que l’on appellerait

Son œuvre se situe entre baroque et classique. Etudie le droit puis se tourne vers la littérature : il écrit des comédies et des tragédies. Il montre des valeurs comme l’honneur, les grandes interrogations sur le pouvoir de l’autre… Ex : le Cid, l’illusion comique. Ses œuvres donnent naissance au mot « Cornélien »= opposition entre 2 points de vue . RACINE : 22 décembre 1639 -21 avril 1699 à Paris. Considéré comme le plus grand auteur de tragédies classiques. Il montre que les passions

théâtrales. - La tragi-comédie : forme mixte qui échappe aux règles strictes de la tragédie classique : l’action est soumise à de multiples rebondissements, le dénouement est heureux, elle permet également le mélange des tons. Exemple : Le Cid de Corneille - - La commedia dell’arte : née en Italie, elle est introduite en France au XVIIème siècle. Ce genre populaire se caractérise par l’improvisation des acteurs à partir d’un canevas initial dans lequel les personnages correspondent

donner l’impression de naturel, les règles de vraisemblances et de bienséance jouent un rôle majeur. La vraisemblance correspond à ce qui peut paraître vrai. Boileau a pu dire dans son Art poétique que « le vrai peut quelques fois n’être pas vraisemblable ». Le propre du classicisme français est la coïncidence entre la perfection de la littérature et celle de l’âge classique. Œuvres classiques Le Procès de Franz Kafka Le Cid, Corneille Andromaque, Racine La Pucelle, Chapelain Les Fables

1637 : le Cid de Corneille 1639 : naissance de Racine 1643 : mort de Louis XIII 1647-1653 : La Fronde 1654 : sacre de Louis XIV Le classicisme Le classisme est apparu eu XVIIe siècle Idéal esthétique et humain représenté par les écrivains de la seconde moitié du XVIIe: Les «Classiques» - l’écrivain se fait moraliste; dépassement de l’individu pour atteindre un Homme éternel, , un Beau idéal, une vérité universelle désir de plaire. les trois unités, ainsi que vraisemblance, et bienséances) ; équilibre

Pierre CorneilleDe la mythologie, nobles, héroïques. Passions, démesure, fatalité…Le personnage ne peut rien face à la fatalité tragique. Le dénouement est malheureux. (souvent une mort)+ respect des regles classiques (3 unités, vraisemblance, bienséance)zIV. LES FONCTIONS DE LA Tragédie Le spectateur ressent «la pitié et la crainte» (Aristote)la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui.Le spectateur s’identifie au héros Le spectateur rejette les passions génératrices de souffrance et les condamne

questionnement pour ceux qui voient la pièce. En effet, l'idée que Swada puisse devenir aussi cruel que ces miliciens trouble et marque ici un changement violent entre la gentillesse de femme qui deviendrait de la monstruosité. Il y a également le passage du Cid de Pierre Corneille que l'on retrouve dans le corpus. Les éléments du texte sont bien plus explicites quant à la représentation de la violence des Hommes. En effet, on cerne à travers diverses personnifications à quel point les actes des soldats sont