Bienséance Le Cid

siècle, ils cherchent peu à peindre l'environnement des hommes, mais s'intéressent surtout aux passions qui leur sont communes. N.B.: ils ne s'intéressent pas à la nature au sens de la faune et la flore, la montagne ou la mer Vraisemblance et bienséance Les auteurs classiques écrivent pour un public précis, dont il s'agit de respecter le goût. Aussi l'imitation de la nature est-elle sélective. Elle doit s'adapter à ce qui est vraisemblable, c'est-à-dire à ce que l'esprit peut admettre comme vrai

Cette purification, ou catharsis vient de la pitié et la crainte qu’éprouvent les spectateurs envers les personnages de la tragédie. Dans la Poétique, Aristote dicte les règles du théâtre : règle des unités, respect de la vraisemblance et de la bienséance.

 La tragédie classique et la comédie au XVIIème siècle en France Le XVIIème siècle est le grand siècle français du théâtre. La tragédie classique française est inspirée des tragédies antiques grecques. Son action

com/dsp/dsp_display.asp?NomPage=3_17s_029_theatre II) Définition Les pièces de théâtre dites classiques et écrites de la période classique répondent à des caractéristiques bien précises: - Il n'y a pas de mélange des genres - Respect des règles de bienséance ( pas de mort, de combat, de scène intimes...) - Les phrases sont en vers non en prose - Les pièces ont pour base une structure commune ( le sujet, l'objet, l'adjuvant, l'opposant, le destinateur, le destinataire; l'exposition, les péripéties

culturellement acceptable (sans grand souci de vérité historique) d’un personnage ou événement historique. Exemple -- Le Cid correspond à la vision culturelle du 17ème, pas nécessairement à celle de son époque historique. Il faut viser la réalité la plus normale, la plus équilibrée; on préfère le général au particulier, d’où l’universalité du théâtre classique. 3. La règle des bienséances. Un code moral. Il faut créer et conserver une harmonie entre l’oeuvre d’art et le public. Une pièce classique ne devrait

excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie). Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des

insu. C’est pourquoi la nouvelle loi réaffirme ces trois principes et valorise le don de sang comme un acte de solidarité et d’humanisme. (Brochure de l’Union Nationale des donneurs de sang de la Croix-Rouge, Bruxelles) B) Divisez cet acte IV du Le Cid en scène. CHIMENE, ELVIRE CHIMENE. N'est-ce point un faux bruit? le sais-tu bien, Elvire? ELVIRE. Vous ne croiriez jamais comme chacun l'admire, Et porte jusqu'au ciel, d'une commune voix, De ce jeune héros les glorieux exploits. Les Mores devant

Aulis en -406, probablement présenté lors des concours de théâtre qui avaient lieu au moins une fois par an à Athènes. Puis, lors de l’apogée du théâtre classique, entre le XVIIème et le XVIIIème siècle, avec des auteurs comme Corneille, auteur du Cid, Racine reprend le texte d’Euripide sous le titre simplifié d’Iphigénie et l’adapte à la société de son époque, jouée pour la première fois en 1674. A travers deux réécritures du même mythe, on peut se demander quels sont les éléments qui varient d’une

la vertu est récompensée, victorieuse. Le dénouement doit aussi plaire au public. Ils ont vu la pièce pour le dénouement et ce dernier doit être surprenant, ils doivent rire à la fin des Fourberies de Scapin et sentir l’étroitesse de la vie dans Le Cid. Le dénouement est le moment qui reste en mémoire pour les spectateurs. Une fin décevante, pas la hauteur de la pièce va dégoûter le spectateur et lui garder un souvenir négatif de la pièce. Si Andromaque pardonnait aux meurtriers d’Hector à la fin

chœur, les acteurs, l’arrivée des dieux, etc. - Au fil des siècles et selon les pays, les conventions se modifient mais elles continuent d’exister. Ex : le théâtre classique français et la règle des trois unités (lieu, temps, action) + règle de bienséance. A l’époque, le théoricien Boileau présentait ces conventions comme une nécessité pour rendre le spectacle théâtral « vraisemblable ». Le XVIIe siècle a vu peu à peu s’imposer la règle des trois unités. Cette règle permet au dramaturge d’accroître

style classique. Le style baroque dépeint l’exubérance de l’imagination et dans le style. Cette exubérance éclaire notamment les tragi-comédies de Corneille telles que Clitandre, Médée ou Le Cid. Cependant ce style ne plait pas à tous les spectateurs et lecteurs et en réponse on créé les règles de la bienséance pour redonner de l’ordre et de la finesse sur scène. Le théâtre baroque correspond à une méditation sur le monde, la mort et l’apparence. Les pensées sont sombres, morbides, et pessimistes.