Bienséance Le Cid

Le Cid est une pièce de théâtre tragi-comique1 en vers (alexandrins essentiellement) de Pierre Corneille dont la première représentation eut lieu le 5 janvier 1637 au théâtre du Marais2. Selon une tradition peu convaincante3 rapportée par l'historien du théâtre Pierre-François Godard de Beauchamps, un conseiller à la Cour des Comtes de Rouen Rodrigue de Chalon, issu d'une famille espagnole, aurait initié Corneille à la langue et la littérature espagnoles et lui aurait suggéré la lecture d'une

très utilisée à l’époque classique car elle permet aux personnages de déclarer leur amour de manière voilée et en respectant ainsi une certaine pudeur. Evoluant à la même époque, le dramaturge Pierre Corneille en est l’exemple incontestable avec Le Cid où Chimène, s’adressant à Rodrigue, dit : « Va je ne te hais point ». Le style joue également un rôle essentiel pour le roman d’analyse. Avec La Princesse de Clèves, celui-ci comporte un vocabulaire propre au classicisme, à savoir plutôt pauvre et sobre

seule intrigue) Règle de la vraisemblance : l’action/intrigue doit être crédible Règle de bienséance : pas de sang versé ni d’acte violent sur scène. Dans Don juan acte 3 entre la scène 2 et 3 Don juan porte secours à Don Carlos et le combat a lieu hors scène. les dramaturges utilisent la litote: dire le moins possible tout en exprimant le plus exemple :  « Va, je ne te hais point. » ou Chimène dans Le Cid ( Corneille) veut dire « Je vous aime». L’essentiel est l’adhésion du spectateur aux situations

excommuniés.  Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : latragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie).  Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des

courants qui s’imposent et s’opposent durant ce siècle sont le baroque qui signifie pierres irrégulières et a un goût particulier pour l’excès et le classicisme qui impose des règles notamment dans le théâtre avec les règles des 3 unités, la règle de bienséance et de la vraisemblance. Il y a d’autres courants esthétiques et littéraires identifiables dans ce siècle qui eux sont mineurs mais qui interdissent une approche trop simpliste ou simplifiée des créations littéraires du temps. Ce qui signifie qu’il

Richelieu (sous louis XIII) de développer et d’encadrer le théâtre. A – LE BAROQUE On associe à l’esthétique baroque les pièces de SHAKESPEARE (« Théâtre Elisabeth ») et en France les premières Pièces de CORNEILLE (« Illusions Comiques » ou « Le CID ») Dans ce théâtre, il n’y a aucune règles d’unité, on s’autorise toutes les invraisemblances, un foisonnement de personnages (W.Shakespeare) et également tous les registres sans distinction nettes entres Tragédie et Comédie (TRAGICOMEDIE). Cette

du   XVIIe   siècle,   apparaît   un   genre   nouveau,   la   tragi-­‐comédie   qui   présente   une   action   riche  en  rebondissements  et  un  dénouement  souvent  heureux  (Le  Cid  de  Corneille).   • C’est  au  cours  du  XVIIe  siècle  que  se  sont  imposées  les  règles  de  la  tragédie  classique.  Dans  sa  forme  régulière,   celle-­‐ci   est  

Exemple | Tragédie | Haute noblesse | Historique, antique ou biblique | Fatalité | Tendu | Triste | Pitié mais admiration | Phèdre de Racine | Tragi-comédie | Noblesse ou haute bourgeoisie | ? | Hasard, liberté | Tendu | Heureux | Sympathie | Le Cid de Corneille | Comédie d'intrigue | Noblesse, bourgeoisie | Contemporaine à celle de l'auteur | Obstacles individuels | Enlevé ou tendu | Heureux | Sympathie | Les Fourberies de Scapin de Molière | Comédie de mœurs | Bourgeoisie | Contemporaine

est amoureux.» • Théâtre : respect des trois unités + vraisemblance et respect des bienséances. Niveau de langue soutenu, voire précieux. • Unité de ton => une pièce tragique ne peut pas être burlesque. Son ton doit être essentiellement dramatique, pathétique. Règles très strictes du théâtre => celui qui écrit une comédie n’écrit pas une tragédie. Genres clos et codifiés + vraisemblance et respect des bienséances.                              B- Des personnages types / le personnage tragique

excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie). Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des