Bienséance

absents de la scène mais hantent Andromaque. Si racine respecte aussi bien ces règles, c’est que le resserrement du temps et de l’espace, ainsi que la concentration du péril sont de sur-moyens d’intensifier le tragique. 2) Règle de bienséances La bienséance, qui veut que le comportement des personnages soit en accord avec leur statut, contribue à la vraisemblance. En interdisant toute violence ou mort sur scène, elle vise également à ne pas choquer le public. Aussi, au dénouement, les épisodes

classe supérieure des citoyens. L’adjectif « classique » commence à être utilisé à la Renaissance ; il désigne alors, par opposition à l’art gothique, une esthétique qui s’inspire du modèle antique gréco-romain (V et IV°s av. J-C). Le respect des bienséances est primordiale, il ne faut pas choquer le public). Il faut absolument respecter la règle des trois unités (temps, lieu, action) Le classicisme prend sa source en Italie avec Annibal Carrache qui revient aux sources de l’art antique et invente une

thème de la trahison. Dans Phèdre, cette dernière avoue à Oenone l'amour fou qu'elle a pour Hippolyte, son beau-fils : thème de la passion amoureuse. Enfin, les règles principales de la tragédie classique sont respectées. Tout d'abord, la règle de bienséance qui prohibe la mort sur scène est suivie dans Horace : Camille s'enfuit en coulisse avant d'être assassinée par son frère. La règle de la catharsis est également respectée car on voit que la mort de Camille dans Horace et l'amour incestueux de Phèdre

se déroule dans un seul lieu) et de bienséance (pas de sang ou d'actes choquants sur scène). Elle est écrite en alexandrins. L'auteur de tragédies utilise le registre pathétique et tragique pour montrer l'impuissance du personnage face à son destin, nous émouvoir, et nous faire ressentir de la pitié pour le héros. L’importance du décor est valorisé par les didascalies. * Le drame romantique est caractérisé par le rejet des règles classiques de la bienséance et des trois unités, pour que la pièce

fois par l'abbé d'Aubignac. Les 3 unités sont: Une autre règle a été ajoutée à la règle des 3 unités:la règle des bienséance. Cette règle avait pour but de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l'autorisant à se concentrer sur l'intrigue pour mieux le toucher et l'édifier. Elle permettait à la fois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés. Tout cela pour

l’impression la plus forte sur le spectateur. b. Quand est-il de la notion de bienséance, caractéristique du théâtre bourgeois ? « Mais la décence ! La décence ! » La réaction immédiate de Moi est assez vive, mais cette injonction à la décence est un rappel ironique à la règle de la bienséance. Si la règle de la vraisemblance est liée à une exigence intellectuelle et esthétique, celle de la bienséance manifeste les conditions sociales auxquelles le vraisemblable lui-même est soumis

« La politesse n’est-elle qu’un détour hypocrite ? » La politesse, qui se définit comme un ensemble de règles de bienséance et de courtoisie, apparaît comme un élément important de notre société, en ce sens qu’elle est une règle qui fixe des limites tendant à respecter Autrui. Cependant si son objectif tend au respect de nos semblables, nous pouvons nous interroger quant à la réelle nature de la politesse. N’ai-je en effet jamais porté un égard poli à une personne que je n’appréciais guère

AXES DE LECTURE – Une tragédie ➢ Le respect de la règle des trois unités ➢ La division des actes – Des héros tragiques ➢ Le personnage d’Andromaque ➢ Le personnage d’Oreste – Le respect des règles de bienséance de l’époque L’auteur Jean Racine est né en 1639 et mort en 1699, c’est un poète tragique considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques Français. Orphelin très jeune, il est recueilli

respecter la règle de bienséance en exclusion de tout ce qui irait contre la morale, la violence « obscène » ne doit par exemple pas être montrée sur scène, et les comportements déviants doivent être châtiés comme Don Juan à la fin de la pièce de Molière ou Phèdre dans l’œuvre de Racine. L’art doit « purger les passions (la catharsis aristotélicienne) avec la tragédie et corriger les mœurs en riant avec la comédie ». Cette bienséance et cette volonté morale s’accompagnent de la bienséance langagière, même

qu’aime son demi-frère. Britannicus, héritier légitime écarté du trone. -Mais Néron passe de bourreau à victime alors qu’il ne l’avait pas prévu→ tournements de l’amour XVII siècle, dramaturges classiques doivent se plier aux règles des 3 unités et bienséances : pas de mort sur scène ni de violence. Même si la tragédie classique (inspiré des histoires romaines et grecs) met en scène-> épisode violent ou meurtre : dramaturge utilise le récit. Acte II, scène 2: empereur Néron raconte à Narcisse l'enlèvement