Bienséance

celle-ci est, sans conteste, la plus invraisemblable et, par conséquent, la plus controversée. Bienséance : La tragédie met en scène des héros et des rois. Le ton doit donc constamment y être empreint de dignité, de gravité, de noble discrétion et de solennité. Sont exclus de la tragédie tout réalisme vulgaire, tout mot familier. On privilégie l'usage de la litote et de la périphrase. Le respect des bienséances va plus loin encore puisqu'il interdit que le sang soit versé sur scène. Sont donc prohibés

La comédie classique du XVIIe siècle Synthèse sur le théâtre classique au XVIIe siècle -Le théâtre classique doit être soumis à une série de règles : la bienséance, la vraisemblance ; La séparation des genres ; la règle des 3 unités (lieu, temps, action) et aussi le recoures à la versification. -La bienséance : ce qu’on peut montrer sans choquer le public ( la présence de violence, de mort sanglante ou encore de contact physique n’est pas toléré sur scène). -La vraisemblance (elle

différencie les registres de langue, au nom de la sacro-sainte règle de la bienséance  L’établissement de règles et de contraintes : et ce dans tous les genres littéraires. Citons pour le théâtre la règle des trois unités (unité de lieu, de temps et d’action) édictée par Boileau dans son Art poétique : « Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli/ Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli .» La règle de la bienséance est également établie, au nom de la vraisemblance : il est vrai qu’on imagine

de tous les théoriciens. Codifiée, la tragédie devient la pièce maîtresse du théâtre régulier : son succès contraint toutes les formes dramatiques (tragi-comédie ou comédie) à se conformer aux fameuses règles : les unités, la vraisemblance et la bienséance. Objectif essentiel : crée au mieux l’illusion théâtrale ou scénique. Premier XVIIe : relative indépendance à l’égard de la doctrine (Corneille malgré sa contribution à l’élaboration du code dramatique) Deuxième XVIIe :

reine et Ruy blas puisque la reine évolue dans l’appellation de Ruy blas ("Don césar", puis "César" et pour finir "Ruy Blas") II/ Rupture avec les règles du théâtre classique 1) Refus de la règle de bienséance - la lente agonie de Ruy blas a lieu devant le public, alors que la règle de bienséance décliné toute mort sur scène de peur de choquer le spectateur - l'amour entre les 2 personnes est dévoilé au grand public et se ressent beaucoup dans le geste plutôt que la parole (didascalies "l'entourant

de Clèves » (ligne 6). Chacune de ses actions apparaissent à travers le regard du duc, du fait de sa surveillance. Comme si elle vivait en lui. On voit à travers son regard une envie d’emmener la princesse, de la prendre dans ses bras mais les bienséances et la vertu l’en empêche. On voit explicitement le regard et l’admiration que porte le duc sur la princesse : « il la vit d’une si admirable beauté » (ligne 13) mais la princesse porte aussi un regard sur le duc, une regard indirect certes

l'aveu de sa culpabilité, Thésée rend justice, post mortem, à son fils et se réconcilie avec Aricie). La bienséance. Parmi les exigences formelles, ou structurelles, attachées à la tragédie classique, il faut encore mentionner la continuité de l'action à l'intérieur de chacun des actes : les scènes doivent toujours être liées entre elles par l'annonce des entrées et des sorties, et la bienséance, souci de ne pas choquer la sensibilité du spectateur par la représentation de certaines actions extrêmes

existait en outre d’autres exigences : L’unité de ton doit être respectée afin de maintenir la séparation des genres (tragédie / comédie) ; Les bienséances sont de deux ordres : Les bienséances externes doivent être respectées afin de ne pas heurter le public : tout ce qui va contre la morale est banni (les scènes de violence, la mort, etc.) ; Les bienséances internes relèvent de la cohérence des caractères des personnages. Le personnage a un caractère propre établi au début de la pièce et ce caractère

Don Juan, la caricature du libertin ; les villageois parlant une sorte de patois.- des situations caractéristiques de la comédie : le travestissement (Sganarelle en médecin et Dom Juan en campagnard)- un dénouement comique : Sganarelle rompt la bienséance en parlant d'argent au moment de la disparition de son maître.- Tous les types de comique présents :* comique de mots : acte V, scène 2, quand Sganarelle tente de convaincre Don Juan que l'hypocrisie est ignoble, il utilise des expressions toutes

changement profond des valeurs : rejetant la vision baroque du monde, le classicisme se positionne comme un mouvement symétriquement inverse. Principes esthétiques : Vérité universelle, Type, Respect des règles, Distinction des genres, Raison, Mesure, Bienséance. Le monde est figé et constamment soumis à la volonté divine seul Dieu peut assurer le salut de l'homme dont le destin est déterminé par avance. Visio janséniste de la vie trouvant son expression politique dans la monarchie absolue : le monarque