Bienveillance Kant

On peut toutefois se demander si la morale telle que la comprend Kant est tout simplement viable. Selon une célèbre formule critique, il a sans doute les mains propres, mais c'est aussi parce qu'il n'a pas de mains. Et l'on sait qu'il remarquait lui-même qu'en prenant les choses de la manière la plus stricte, il était possible qu'il n'y ait jamais eu au monde une action purement morale, c'est-à-dire une action qui n'aurait été déterminée que par le pur respect de la loi dans son aspect formel (indépendamment

Introduction de Qu’est ce que les Lumières ? de Kant On pourrait penser que le problème posé est le titre donné à l’œuvre or Kant y répond dès la première phrase. L’ensemble du texte tourne autour de la minorité. Elle est définie non par l’âge mais comme une incapacité, une incapacité de penser par soi-même. Il met en place une relation entre la minorité et le tuteur. Le mineur est incapable de penser et le tuteur profite alors pour penser à sa place, il dirige. Il y a donc une relation

qui ont un rôle très important. Ils sont très importants en tout cas pour ce que l’enfant peut acquérir, pour son acquis ! Ils ne peuvent rien faire à l’inné. Je voudrais, pour « illustrer » mes propos, citer Emmanuel Kant. Dans ses « Fondements de la métaphysique des mœurs », Kant dit : "La conscience morale n'est pas quelque chose que l'on soit susceptible d'acquérir, et il n'y a pas de devoir ordonnant de se procurer cette conscience; mais tout homme, en tant qu'être moral, possède en lui, originairement

son appartenance à deux mondes: le monde sensible de la conscience immédiate soumis à des mécanismes naturels, par exemples les besoins, et le monde intelligible, le monde de la liberté de se soumettre aux "lois pures pratiques de sa propre raison" (Kant). Bien comprendre en quoi il y a liberté. L'impératif moral émane de ce que je reconnais comme moi authentique: j'affirme ce qu'il y a en moi de véritablement humain: l'acte est donc en rapport avec le plus pure expression de moi: c'est la définition

objectif), toujours identique à lui-même et dont je fais l’expérience dans le "Je pense" (Descartes) mais qui est aussi, plus fondamentalement, principe formel d’unification de toutes mes représentations, c’est-à-dire condition de toute pensée en général (Kant). Je peux aussi m’en remettre au contenu empirique des représentations sur moi et me voir comme un individu différent de tous les autres (personnage social, personnalité, etc…). Pourtant, ma conscience tend à se révolter devant le caractère impersonnel

que la connaissance provient essentiellement de la raison, il sera considéré comme un rationaliste. Le rationalisme s'oppose à l'empirisme car ce dernier avance que la connaissance provient exclusivement de l'observation des phénomènes. Ainsi Kant essaya de réconcilier les deux manières de voir en avançant l'idée que la connaissance est une rencontre entre les perceptions des sens et la réflexion de l'entendement. Mais le résultat de ceci est qu'au final c'est la raison qui l'emporta puisqu'elle

dépends d’aucune force extérieure. D’aucun groupe, d’aucune personne ou encore d’aucune mode. Je subviens seul à mes besoins. Je m’impose ma propre loi, mes propres règles. Je suis donc indépendant. Une indépendance qui signifie souvent liberté. Kant affirme que pour être libre il faut se donner des limites, se fixer des règles. Mais des règles auto attribuées, d’où autonomie. Les règles que je m’auto attribue me tracent un chemin que je dois suivre. Je dois donc obéir à ma règle pour suivre ce

plusieurs sens selon les philosophes. Le terme penser peut évoquer toute activité de l’esprit : vouloir, sentir, imaginer, entendre, etc. En effet, selon Platon, Aristote et Descartes, « penser » c’est concevoir, former des concepts ; contrairement Kant qui selon lui « penser » c’est juger ; alors que certains auteurs comme Hegel ou Hamelin pensent que « penser » c’est raisonner. Tous les hommes cherchent à être heureux, « n’est-il vrai que, nous autres hommes, désirons tous être heureux ». Cette

(1859-1941) Henri Bergson est né à Paris en 1859. Son père était musicien et compositeur, exilé de Pologne. Sa mère était anglaise et ne lui parla jamais qu’en anglais. Il fut élevé dans les règles du judaïsme traditionnel. Il fit de brillantes études à Paris où il se distingua dans l’étude des mathématiques et de la philosophie. Il fréquenta l’École Normale Supérieure (1878-1881). À cette époque , la philosophie officielle était le kantisme rigoureux. Rem. : Au sortir du collège de Laflèche

lui est donnée, mais se doit de réaliser sa nature d'homme qui est à conquérir. Pour le plus grand nombre cette conquête se réduit à la quête du plaisir immédiat et à la satisfaction de tous nos désirs, le bonheur consisterait donc alors en ce que Kant nomme justement un « idéal de l'imagination » irréalisable parce qu'en total désaccord le plus souvent avec la réalité. Mais alors si le bonheur n'est ni stupidité , ni poursuite effrénée du plaisir sensible, que représente t'il ? Nous pouvons