Bon Samaritain

-Le caractère des bonnes, comment se distinguent-elles ?  Solange et Claire sont deux sœurs. Ce sont les bonnes de Madame et de Monsieur. Au début de la pièce les deux bonnes jouent une sorte de jeu où elles changent d’identité : Solange devient Claire, et Claire devient Madame.  Nous   remarquons que Claire parle à Solange un petit peu comme à Madame, elle lui donne des ordres, a un ton supérieur et essaye de l’humilier comme le montre l’oxymore « vous êtes hideuse, ma belle. »   par exemple.

Ce sont les sentiments de terreur, de pitié ce que ressentent les spectateurs lorsqu’un personnage souffre. Le spectateur se purge de tout cela sans pour autant vouloir le vivre. Nous pouvons voir un jeu de catharsis dans la première scène de Les Bonnes de Jean Genet lorsque les sœurs domestiques jouent la haine contre leur maîtresse et répètent leur future scène de crime avec du tilleul empoisonné. Le spectateur est donc dit privé d’actions, il est pourtant un participant avec des impressions

vide, des personnages qui n’ont d’existence que celui d’exister par le biais des objets et nos personnages sont jetés là comme s’ils attendaient que quelqu’un ou quelque chose viennent changer le cours de leur existence. 2. Etude de Genet : « Les Bonnes » Problématique : Dans quelles mesures peut-on dire que cette pièce contemporaine emprunte à la fois à la comédie et à la tragédie antique ? En quoi peut-on dire qu’elle est subversive ? Subversion révolte Le 2 février 1933, deux cadavres de femmes

français, Pinter, écrivain, dramaturge et metteur en scène britannique, et Bernhard, écrivain et dramaturge autrichien sont trois personnalités d'horizons différents. Malgré tout, ils nous plongent tous dans l'excès. En effet, Le Retour, Déjeuner, et Les bonnes sont 3 pièces qui mettent en scène la violence, en opposition à la douceur, l'amour et la haine, les mots et les non-dits, la vie et la mort. je ne les résume pas, vous l'ai avez toutes lu. La force des mots nous coupent le souffle, et le corps

temps est trop lent pour ceux qui attendent, trop rapide pour ceux qui ont peur, trop long pour ceux qui souffrent, trop court pour ceux qui célèbrent; mais pour ceux qui aiment, le temps est éternel» «Sois reconnaissant des personnes de ta vie, les bonnes comme les mauvaises, celles du passé comme celles du présent. Elles ont fait de toi ce que tu es aujourd’hui» Quand je t’ai vu, j’ai eu peur de te rencontrer. Quand je t’ai rencontré, j’ai eu peur de t’embrasser. Quand je t’ai embrassé, j’ai eu

red onnant sa place à la mach ine à histoire . Formation d’un projet et d’une équipe. Le triptyque « Espoir et décadence » nous a mobilisés six ans pour trois spectacles sur les plaies de la Troisième et Quatrième République, le projet des « Bonnes » est né de mon désir d’ouvrir une nouvelle page de travail dans un nouveau lieu en retournant aux sources de ma relation au théâtre initiée dans l’adolescence : je ne cesse depuis , il me semble, de jouer « Les B onnes » : il me fallait donc

Commentaire : Les Bonnes de Jean Genet Extrait de la ligne 180 jusqu'à la ligne 239 Jean Genet est un écrivain, un poète et un auteur dramaturge né en France en 1910. Il traverse une enfance mouvementée et se retrouve plusieurs fois en prison pour vol et autres délits. Ses premiers romans sont censurés car ils sont jugés pornographiques comme Le Journal du voleur (1947) qui décrit son adolescence. En 1947, la pièce de théâtre Les Bonnes est publiée par la revue littéraire

quelques mois après sa naissance et connaît une enfance difficile. Jean Genet devient un enfant de l'assistance publique. Placé dans une famille du Morvan qui lui offre une éducation communale, il passe une enfance heureuse. L'écrivain en devenir est bon élève, mais extrêmement réservé. Ses premiers émois masculins remontent à cette époque. A 10 ans, il est accusé de vol. Cet événement va opérer un immense bouleversement dans la vie du jeune garçon. Il revendique alors une existence antisociale et commence

mélange de tragique et de comique. Le langage de tous les jours est également démonté et remis en question. Les grandes œuvres du théâtre de l’absurde sont La Cantatrice chauve, de Ionesco (1950) ; En attendant Godot, de Beckett (1952) ; ou encore Les Bonnes, de Genet (1947).

totalitarismes fascistes et communistes et par une décolonisation difficile. Le surréalisme, l’absurde, puis le nouveau roman sont des mouvements littéraires qui s’imposent. Jean Genet, écrivain, poète et auteur dramatique français, publie en 1947 Les Bonnes. C’est une pièce de théâtre tragique et violente, inspirée d’un fait-divers (L’affaire Papin) même si l'auteur a nié cette inspiration. Genet dénonce dans cette pièce du théâtre de l’absurde la condition des domestiques et défend les opprimés : deux