Bon sauvage

Je tiens, par ailleurs, à remercier tous les membres du jury, dont j’ai pu apprécier le professionnalisme, ainsi que l’ensemble des personnels militaires qui ont assuré le secrétariat du jury avec compétence, rigueur et efficacité. Je sais ce que le bon déroulement de la session 2006 du concours doit à chacun d’entre eux. Le président du jury Jean ETIENNE 1 Note d’information Le rapport du jury concerne uniquement les épreuves orales d’une des filières du concours d’admission à l’Ecole Spéciale

Plusieurs sens du mot sauvage ➢ Propre : ce qui est à l’état de nature, ce qui n’a pas été modifié par l’homme ➢ Figuré : celui qui aime s’isoler du monde, il a qq chose d’inhumain - La notion de barbarie est assimilée non pas aux Indiens mais aux Européens - 1ère personne du singulier - Subjectivité de l’auteur - 1ère personne du pluriel. « l’artifice » désigne un « nous » - « eux », « ils » permettent de désigner les sauvages ; « elle », la nature :

mythe du « bon sauvage » qui devient une référence au dix-huitième siècle. Dans sa définition originelle, un mythe désigne un récit symbolique et figuratif qui révèle une réalité. Le mythe du bon sauvage consiste lui à idéaliser les hommes vivant primitivement et au contact direct de la nature. Il propose une vision idyllique, utopique, du primitif naïf, bon, vivant avec la nature, qui le fait lui même vivre. Cependant, c’est un mythe, et non pas une réalité. Pourtant, la figure du sauvage à bien

ambassade de « cannibales » et Montaigne, accompagnant la Cour, saisit l’occasion de les interroger. Quoiqu’ils pratiquent l’anthropophagie ces indigènes paraissent à Montaigne fort sociales et censés. Montaigne amorce ici l’éloge de la nature et du bon sauvage qui sera si souvent repris au XVIIIème. La critique ici trouve des accents d’une hardiesse étonnante. I. Exploitation du regard de l’étranger 1° Récit vivant -clarté du récit : étapes : l.10 « premier lieu » l.14 « secondement » démonstration

au bon goût. Musique barbare 2. Contraire aux normes de la langue, aux habitudes de ses usagers. Terme barbare. • BARBARIE : n.f 1. Attitude cruelle. 2. Manque de civilisation, d’humanité • SAUVAGE : adj.(lat. silvaticus de silva , forêt) 1. Qui n’est pas apprivoisé. Animaux sauvages. 2 .Qui pousse naturellement, sans être cultivé. Chicorée sauvage. 3 . Se dit d’un lieu inculte et désert. Site sauvage. 4. Qui a quelque chose de cruel, de violent, de grossier. Haine sauvage. 5

DES OREILLONS (Chapitre 16) Le mythe du bon sauvage: Pendant le XVI de nombreux récits de découverte apparaissent : Amérique -> Christophe Colomb, Brésil -> Jean Léry XVII : Pacifique et Polynésie -> Bougainville Tous ces voyageurs font la description d’un être naturel, de pays idylliques fonctionnant sur les règles de partage et de solidarité, contrairement aux sociétés européennes. Tous ces récits présentent le sauvage comme un être naturellement bon et déplacent la sauvagerie du côté civilisé

* DIDEROT Utilisation du mythe du" bon sauvage". Evidemment : utopie. Mais il s'agit, par l'effet de miroir provoqué par le regard étranger (le vieillard), d'une part de critiquer les erreurs et les abus de la civilisation du XVIIIe siècle, en particulier la colonisation, d'autre part de lui proposer un modèle vertueux. Qui n'est pas à prendre au pied de la lettre (pas de retour préconisé à l’état de nature !), mais qui montre que l'état de culture est bon pour l'homme seulement si la nature humaine

despotisme. Cette oeuvre va marquer un tournant dans l'histoire de la problématique du "bon sauvage". À la différence de Diderot, qui dans le Supplément au voyage de Bougainville, (>->§) imagine les Tahitiens comme vivant dans une sorte d'état idyllique, antérieur à l'intauration de la société, Rousseau insiste au contraire sur la dimension sociale des collectivités au sein desquelles vivent les sauvages. Celles-ci contiennent déjà une division du travail social, génératrice d'un processus d'inégalité

mythe du bon sauvage : Rousseau (philosophe des lumières, XVIIIe) a défendu le mythe du bon sauvage. Celon lui, l'homme naît naturellement bon, c'est la société qui le rend mauvais. Voltaire n'est pas de cette avis, il pense que la société apporte beaucoup à l'homme. Texte Mémoire sur les premiers développements de Victor de l'Aveyron : Jean Itard (XIXe). Sa thèse est que l'homme devient un homme grâce à la civilisation. "L'homme n'est que ce qu'on le fait être." Etymologie du mot "Sauvage" : Vient

XVIII , philosophe et écrivain, participe à l’Encyclopédie (réflexion sur l’Humanité), fin du 18° réflexion sur les origines des inégalités = Rousseau écrit des essais sur ce thème, différences sociales associées au mythe du bon sauvage I-Eloge de l’homme à l’état sauvage -les temps : temps du passé (simple « dut » l.3 et imparfait «était » l.4) = donne l’illusion de référence historique mais il n’y a pas de repères historiques et pas de précisions (hypothèse = marque de l’argumentation et