Bonheur Et Oubli Nietzsche

possible de se voir tel que l'on est. Cette situation idéale permet alors aux amis de voir leur vertu progresser, leur donnant ainsi accès au bonheur, notion évoquée dans le dernier livre de l'Éthique à Nicomaque et qui est, pour Aristote, la plus importante. Aristote pose ainsi l'amitié (véritable) comme pré-requis indispensable pour accéder au bonheur. La relation d'amitié est aujourd'hui généralement définie comme une sympathie durable entre deux personnes. Elle naîtrait notamment de la

manipulation, ainsi qu’à une incapacité de changement (puisqu’il est figé dans le temps). Leonard ne discerne plus le vrai du faux, n’est plus capable d’émettre un jugement, une volonté, une opinion quelconque. L’incapacité à se souvenir ou même à oublier , dans cette fiction cinématographique, conduit à une privation totale de liberté et de libre arbitre, qui s’installe à l’insu totale du personnage. En suivant étape par étape le procédé de l’amnésie dont souffre le personnage de Leonard, on se rend

« Libre pourquoi ? Libre de quoi ? Il y en a qui perdent leur valeur dernière en rejetant leur sujétion. » Nietzsche «… Le secret de la communication consiste justement à rendre l’autre libre… » Kierkegaard « La vérité objective est un joug pour la liberté, l’existence n’est que comme liberté.» Karl Jaspers A toute personne qui se considère comme un être unique, qui est maître non seulement de ses actes et de son destin, mais également - pour le meilleur comme pour le pire

commémoration est une action de rassemblement des individus, c’est se souvenir avec les autres. Les gens se regroupent pour se remémorer le passé. Il est nécessaire de maintenir en mémoire le passé, un passé commun à tous, parce qu’il risque d’être oublié. L’idée de rassembler plusieurs consciences collectives en une conscience collective permet de mieux préserver le passé. La commémoration a pour but de faire revivre un moment historique et décisif dans l’histoire d’un pays. Ces commémorations se

naît de l'identification du non-identique. Aussi certainement qu'une feuille n'est jamais tout à fait identique à une autre, aussi certainement le concept feuille a été formé grâce à l'abandon délibéré de ces différences individuelles, grâce à un oubli des caractéristiques, et il éveille alors la représentation, comme s'il y avait dans la nature, en dehors des feuilles, quelque chose qui serait « la feuille », une sorte de forme originelle selon laquelle toutes les feuilles seraient tissées, dessinées

terreur commune sur leurs ancêtres et une aversion commune envers leurs voisins. » (Karl W. Deutsch, Le Nationalisme et ses alternatives, 1969) - «  L'essence d'une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et que tous aient oublié bien des choses. » (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?) La liberté / l’égalité - « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent. » (Montesquieu, De l’Esprit des lois) - « Jamais nous n’avons été aussi libres que sous

préoccupations de rentabilité de sécurité et de pudeur sont temporairement remplacées par des comportements radicalement opposés qui manifestent l’insouciance du lendemain, la joie de la dépense, la multiplication des comportements à risques.(Il ne faut pas oublier que les fêtes archaïques étaient des parenthèses de violence et d’orgie) ]. Les temps de fêtes appartiennent à ce que G. Batailles appelle les temps de l’économie généralisée, (par opposition à l’économie restreint du monde du travail), l’économie

complet, qu’un de ses disciples pousse devant lui : les animots que donc il suit. Tous ces animaux sont des animaux fabulés, s’insurge le nouvel humaniste, ce sont des bêtes littéraires ou philosophiques que Derrida est allé chercher chez Kant, Freud, Nietzsche, Kafka, Ponge, Bachelard, Valéry, Lawrence, etc. Même le plus réel, le plus autobiographique d’entre eux, ce chat ou, plus exactement, cette chatte, est un animal fabulé. Car Derrida lui fait subir toutes les opérations qu’il reproche à Lévinas à

réponse directe, c’est une question non spécifique à laquelle tout le monde peut répondre (question d’ordre général). Philosophie : l’amour de la sagesse. La sagesse : Science, réfléchir, connaître : théorie Ethique, morale : pour trouver le bonheur : pratique. I – Philosophie et réflexion RUSSEL : la philosophie : être curieux de ce qui nous entoure. On s’étonne à cause de notre ignorance, et notre ignorance est à son tour objet d’étonnement. On répond aux questions en utilisant la raison :

d’ombrageux, de mélancolique et de riche compromis avec le pouvoir. Question : comment se fait-il que quelqu’un de malheureux, mais en même temps de très puissant, quelqu’un de sombre, ait fait un traité sur le bonheur ? Est-ce que le stoïcisme a quelque chose à nous apprendre sur le bonheur, étant donné que cela semble être l’apanage de l’école rivale : l’Epicurisme, défini comme un hédonisme, c'est-à-dire une quête du plaisir ? Ou ne serait-ce pas aussi le concept majeur de l’Aristotélisme qui se