Bonheur Sartre

Sujet du livre : le bonheur... En effet, depuis la nuit des temps l’homme ne cherche finalement que ça, être heureux. André Comte-Sponville explore plusieurs pistes afin de cerner, et pourquoi pas apprivoiser, ce qui pour certain semble être une utopie, mais qui pour d’autres s’avère être un véritable aboutissement. Problématique : qu’est-ce que le bonheur Ainsi de l’idée de départ qui était que le bonheur est désir, que le désir est manque, et que donc le bonheur est manqué, André Comte-Sponville

Essai de français : André Compte-Sponville, “ Le bonheur, désespérément “, Edition Plein Feux, 2000 Biographie: Compte-Sponville est né le 12 mars 1952 à Paris. C’est un philosophe français se décrivant comme un philosophe matérialiste, rationaliste et humaniste. Il fut ses études à l’école normale supérieure de la rue d’Ulm où il fut l’ami de Louis Althusser (un philosophe devenu fou). Il propose une métaphysique matérialiste, une éthique humaniste et une spiritualité sans Dieu, présentée

-Définition: objectif -Explication -Concept -Analyse -C'est -Il faut définir le bonheur: peut-on le définir objectivement? Vie -La vie des animaux -Réussir sa vie / rater sa vie -Définition biologique -Définition existentiel -Etre -Destin -Mort -Non-être Heureux -L'argent ne fait pas le bonheur -Il en faut peu pour être heureux -Souhaiter du bonheur à quelqu'un --Le malheur des uns fait le bonheur des autres -Satisfaction morale durable -->Satisfaction des besoins, des désirs

souffrance, elle comprend tout de même des moments de plaisir, de bonheur. Et ce plaisir, lorsqu’il est atteint, est tellement intense, apporte une satisfaction si grande qu’on en oublie la souffrance vécue auparavant. On est même capables de désirer revivre ce moment de plaisir dans sa totalité, avec sa part de souffrance parce que, finalement, on se rend compte qu’elle valait la peine d’être vécue. De toutes les manières, le bonheur et le plaisir ne peuvent résider dans l’absence totale de douleur

attache sociale. Le bonheur viendrait de la sphère privée... Mais quelle représentation avons-nous du bonheur ? Le fait de se dissimuler requiert nécessairement une fuite, mais que fuir ? Est-il nécessaire de vivre en tant que marginal pour parvenir à atteindre son bonheur personnel ? Cette citation, bien que philosophique, doit-elle être suivie par quiconque désire vivre heureux ? Tout d’abord, le fait de vivre heureux nécessite évidemment une atteinte du bonheur. Mais la conception

Cependant cela ne veut pas dire que tout désir soit louable puisqu’on peut fort bien désirer la souffrance de quelqu’un, où même sa mort. L’objet du désir reste flou car il s’avère être moins un « manque d’avoir » que d’un « manque d’être » selon Sartre. Or les philosophes comme Pascal dans ses pensées souligne la finitude de l’Homme, c'est-à-dire qu’il serait imparfait, on peut douter que satisfaire ces besoins lui suffise donc il désire. Dès lors, il y a paradoxe car l’Homme est nait de la « main

du terme, être sérieux signifie obéir à la morale religieuse et donc guider toutes nos actions en fonction de cette morale. Par exemple le Christianisme prône cette valeur en imposant aux adhérents de vivre dans l’austérité afin de retrouver le bonheur dans l’au-delà. Ainsi la religion chrétienne recommande de réprimer les désirs et de se vouer plutôt à la morale et à Dieu car le désir est considéré comme un péché et seulement le renoncement à ce désir pourra nous faire parvenir à la béatitude

Peu importe cependant, l’argument est valable même si la bassesse du personnage inspire répugnance plutôt qu’identification. Il incarne cet aspect de notre nature qui tend à penser qu’il faut tout sacrifier à notre bonheur, et que le bonheur est la satisfaction de nos envies, que bonheur rime avec confort, bien-être, plaisir, richesse, absence de contraintes… Pour en profiter jusqu’au bout, sans mauvaise conscience peut-être, mais surtout sans que son plaisir soit atténué par le fait de savoir qu’il

Mais en effet se mieux, ce bonheur, n'est pas envisageable par le désir. C'est ce que développe en partie Platon, dans Gorgias , où il compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours plein, toujours vide, impossible à remplir. C'est alors qu'on retire l'idée selon laquelle si nous sommes condamnés au désir et à l'agitation, comment atteindre le bonheur? On peut alors dire que le désir n'est simplement qu'un obstacle ne permettant pas le passage du malheur au bonheur. On voit cela très bien

moment ou je considère autrui que mon acte devient moral. Une seule personne contient l'humanité tout entière. C'est avec le christianisme que se développe l'idée de la personne comme sujet moral responsable. Kant en fait l'axe de sa réflexion et Sartre reprendra son analyse. La personne est aujourd'hui une conscience individuelle dotée de liberté, qui doit être respectée, avec un devoir moral fondé par sa raison « tu dois, tu peux ». Avec Kant, l'homme devient une personne, sujet moral et sujet