Boulevard du crépuscule

étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. C'était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits; et il se mit à descendre la rue Notre-Damede-Lorette. Il marchait ainsi qu'au temps où il portait l'uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un peu entrouvertes comme s'il

ignore cette curiosité, juste heureux de cet inconnu qu’il crée avec ce nom. Le mois d’Août arrive, tout le monde part en vacances, l’immeuble est désert, il peut sortir pieds nus acheter le pain, un journal, des cartes, encore plus détaillées. Boulevard Saint Germain, il marche sans fin en récitant le nom des arrêts de la Micheline. L’été est beau, il est heureux, bientôt il partira, il ira jusqu’à Redstone 4. Anesthésié par l’attente dans la capitale déserte, pendant onze jours, il compte

autour de nous dans l'ombre ? Que de flocons de neige ! En savez-vous le nombre ? Comptez les millions et puis les millions ! Nuit noire ! on voit rentrer au gîte les lions ; On dirait que la vie éternelle recule ; La neige fait, niveau hideux du crépuscule, On ne sait quel sinistre abaissement des monts ; Nous nous sentons mourir si nous nous endormons ; Cela couvre les champs, cela couvre les villes ; Cela blanchit l'égout masquant ses bouches viles ; La lugubre avalanche emplit le ciel terni ; Sombre

deux ingénieux bricoleurs, nommés Auguste et Louis Lumière, mettent au point leur cinématographe : un étrange appareil permettant d'enchaîner des images à une vitesse suffisante pour leur donner vie. Se doutent-ils, le 28 décembre, au grand café du boulevard des Capucines à Paris, lors de la toute première projection, qu'ils faisaient naître ce que l'on désignera plus tard comme la septième forme de la création artistique? Toujours est-il qu'en ce début d'hiver, les curieux qui s'aventurent à payer 1

Paris. Un écrivain majeur du Burkina Faso Etant devenu moi-même enseignant, je fus confronté à cette question un jour de la part d'un élève : - Quelle est selon vous l'œuvre qui rend le mieux compte de la société burkinabè ? - Crépuscule des temps anciens de Nazi Boni, répondis-je sans hésiter. - Mais, c'est vieux ! Donnez-nous une œuvre plus récente, exigea l'élève. Je pris du temps et je finis par répondre que Le Fou de Jean-Pierre Guingané me semblait le mieux répondre

l’enveloppa soigneusement dans un morceau de tissu en soie noire et le remit dans son cartable. Avant de partir, un gamin lui remit un pain noir et une enveloppe. Il quitta la place d’un pas lent et disparut in son tour dans les premières lueurs du crépuscule. 2 La porte du jeudi Amis du Bien, sachez que nous sommes réunis par le secret du verbe dans une rue circulaire, peut-être sur un navire et pour une traversée dont je ne connais pas l’itinéraire. Cette histoire à quelque chose de la nuit;

soutien du gouvernement français, sa notoriété dépassa les frontières. Description : il s’agit d’une des 3 photos du tryptique de 3 daguerréotypes offert au roi Louis 1er de Bavière. Date de 1838, prise de la fenêtre de sa chambre, il représente le boulevard du Temple à Paris avec au premier plan à gauche un monsieur qui se fait cirer les chaussures. Il s’agit de la première image photographique d’êtres humains. La rue est déserte car les objets en mouvement (voitures) ne laissent aucune trace. Le

des réfugiés d'Indochine, qui se noyaient par centaines en tentant de quitter le Viêt Nam (c’est l'affaire des boat people). Indépendamment des différences d'opinions politiques auxquelles il attache désormais moins d'importance, Sartre affirme au crépuscule de sa vie l'exigence de sauver des vies partout où elles sont menacées. Sartre a également adhéré, avec Simone de Beauvoir, au comité de soutien à l'ayatollah Khomeyni, lorsque celui-ci était reçu en exil à Neauphle-le-Château, opposant principal

des réfugiés d'Indochine, qui se noyaient par centaines en tentant de quitter le Viêt Nam (c’est l'affaire des boat people). Indépendamment des différences d'opinions politiques auxquelles il attache désormais moins d'importance, Sartre affirme au crépuscule de sa vie l'exigence de sauver des vies partout où elles sont menacées. Sartre a également adhéré, avec Simone de Beauvoir, au comité de soutien à l'ayatollah Khomeyni, lorsque celui-ci était reçu en exil à Neauphle-le-Château, opposant principal

qui sépare la vie provinciale de la vie parisienne. Lis maintenant très attentivement les trois textes qui suivent, extraits du roman d’Honoré de Balzac, Illusions perdues. Extrait 1 1 5 10 Pendant sa première promenade vagabonde à travers les Boulevards et la rue de la Paix, Lucien, comme tous les nouveaux venus, s’occupa beaucoup plus des choses que des personnes. À Paris, les masses s’emparent tout d’abord de l’attention : le luxe des boutiques, la hauteur des maisons, l’affluence des voitures