Bravoure Cyrano

Anciens. Avec ‘’L'aigle à deux têtes’’, pièce qui rappelle les tragédies de Shakespeare, dont la parenté avec “Ruy Blas’’ de Victor Hugo est nette, il a donné un véritable drame romantique. Le tardif romantisme français qu'avait prolongé Rostand (avec ‘’Cyrano de Bergerac’’) réussit donc à nouveau à briller de ses feux chez Cocteau, ce poète dramatique épris du passé, dont on ne cesse pourtant de vanter le modernisme. Intérêt littéraire La pièce est très littéraire, mais Cocteau l’a voulu : « Les

Aramis, ou le chevalier d'Herblay, a été arraché à sa vocation religieuse par une aventure galante et oscille continûment entre un vague mysticisme, une habileté dans les intrigues toute jésuitique, des amours secrètes et fort aristocratiques, et une bravoure pleine de fougue, se montre subtil et intigant ; Porthos, dont le véritable nom est du Vallon, est un géant débonnaire et vaniteux. D’Artagnan devient lui aussi membre de cette confrérie qui est animée par le goût de l’action généreuse. Unis par

gradation consiste à énumérer des termes selon un ordre croissant ou décroissant d’intensité ou de valeur. « Si j’avais un tel nez… c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap ! que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac) Quel que soit l’endroit : la ruelle, le quartier, la ville ou le pays, il retrouvera celle qu’il aime. L’antithèse met en rapport deux termes qui s’opposent dans un énoncé. Dans le noir de la nuit, on ne voyait que ses dents blanches

continuité de la séquence 4 : elle associe le théâtre à un autre art dans lequel le visuel est également primordial : le cinéma. L’œuvre choisie – la pièce d’Edmond Rostand Cyrano de Bergerac – a été retenue parce qu’elle est d’une indéniable importance culturelle et aussi parce que le film auquel elle a donné naissance (Cyrano de Bergerac, de Jean-Paul Rappeneau) est considéré comme une réussite dans le domaine des adaptations d’œuvres littéraires au cinéma. Avec les séquences 6 et 7, les élèves

désignant le cortège populaire et ses joyeuses manifestations. (p.89) Matamore, le personnage le plus drôle de L’Illusion comique est le type traditionnel du « soldat fanfaron », militaire peureux et lâche qui se vante pourtant d’une exceptionnelle bravoure. (p.90) Dans L’Illusion comique, Corneille utilise le procédé du « théâtre dans le théâtre » consistant à insérer un jeu théâtral à l’intérieur d’une pièce. (p.93) Au début de la pièce L’Illusion comique, un vieux père, Pridamant, demande

le rejet de la morale dominante, c'est-à-dire catholique. Leurs conceptions religieuses vont de l'athéisme pur et simple d'un Théophile de Viau au déisme (croyance en un dieu, mais hors de toute religion et théologie organisées) de Gassendi ou Cyrano de Bergerac. Tous sont d'accord pour se méfier de toutes les orthodoxies et ressentent la nécessité de soumettre tous les dogmes à l'esprit critique. S'ils ne sont pas tous, loin de là, matérialistes, tous considèrent la religion essentiellement nécessaire

commun le rejet de la morale dominante, c'est-à-dire catholique. Leurs conceptions religieuses vont de l'athéisme pur et simple d'un Théophile de Viau au déisme (croyance en un dieu, mais hors de toute religion et théologie organisées) de Gassendi ou Cyrano de Bergerac. Tous sont d'accord pour se méfier de toutes les orthodoxies et ressentent la nécessité de soumettre tous les dogmes à l'esprit critique. S'ils ne sont pas tous, loin de là, matérialistes, tous considèrent la religion essentiellement nécessaire

inaccessible et idolâtrée, reçoit les hommages et s’y prête sans se donner en retour, afin de rester libre et d’en recevoir toujours davantage. L’esprit galant, romanesque, subtil, joue le même rôle dans la conquête amoureuse qu’au temps de la courtoisie la bravoure du chevalier. L’amour devient une sorte de jeu dont la règle proscrit le mariage comme un lien impur et asservissant, et à plus forte raison la passion qui ne souffre pas de limites. Il faut avant tout de l’esprit pour renter dans ce jeu du cœur

reproche » d’Aristobule (v. 128). Le vers 965 (« de colère et d’horreur tous mes sens sont troublés/ La fureur me saisit ») renvoie précisément au vers 137 (« de violence et d’horreur travaillé »). Le « songe » inaugural n’est donc pas un morceau de bravoure destiné à l’exposition qui ne trouverait sa résolution qu’au dénouement ; il rythme l’ensemble de l’action tragique qu’il irise de ses images menaçantes et de ses nuances poétiques, il accompagne le forcènement tragique d’Hérode, son enfermement

différents – Si les degrés sont ascendants, on parle de gradation (ascendante) ou climax  : « c’est un roc, c’est un pic, c’est un cap… que dis-je ? c’est une péninsule » (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac ) ; s’ils sont descendants, on parle de gradation inverse (ou descendante) ou anticlimax  : plus rare, l’effet est souvent comique (Mme de Cambremer, dans