Bruno Bettelheim

l’instruction que les enfants peuvent avoir à la lecture de ces fictions argumentatives, le jeune public n’a pas conscience des enjeux psychanalytiques des histoires; une lecture plus approfondie, faite par les adultes peut alors être réalisée. Bruno Bettelheim, dans son ouvrage Psychanalyse des contes de fées donne un sens plus profond au conte « Le Petit Chaperon rouge » . Chez Perrault, le loup s’abstient de dévorer la petite fille au moment où il la rencontre. Chez l’auteur français, une explication

vanité de sa maîtresse qu'à un caractère propre89. Grant détaille deux autres animaux, le chien Pataud (Bruno) et le cheval Major103. Ce sont eux aussi des animaux proches de Cendrillon. Bruno, interprété lui aussi par James MacDonald, est fainéant mais serviable pour Cendrillon et aide les souris dans leur lutte contre Lucifer103. Lors de la scène de transformation de la citrouille en carrosse, Bruno devient le valet de pied, Gus et Jac les chevaux tandis que dans une forme d'ironie du sort, c'est Major

première étant la sensibilité comme le révèle le dernier paragraphe. Enfin, le conteur invente des personnages et des situations extrêmement condensés pour permettre à l’enfant de s’identifier aisément à cet univers. Comme le dit le psychiatre Bruno Bettelheim : « Les personnages des contes de fées ne sont pas ambivalents ; ils ne sont pas à la fois bons et méchants, comme nous le sommes tous dans la réalité » (http://expositions.bnf.fr/ contes/cles/index.htm). Dans notre extrait, la Belle et la Bête

en s’adressant à différents niveaux de lecture au plus grand nombre, petits et grands, élite intellectuelle et lectorat populaire. Les fables de La Fontaine sont par exemple volontiers lues aux enfants afin qu’ils soient éduqués, comme l’écrit Bruno Bettelheim dans Psychanalyse des contes de fées , « non par l’intermédiaire de préceptes éthiques abstraits mais par le spectacles des aspects tangibles du bien et du mal », mais sont destinées aussi, comme le voulait le genre à son origine, au-delà de

s'était donné Neill qu'il élabora ainsi son école. Renoncer à toute discipline, toute direction, toute suggestion, toute morale pré-conçue, toute construction religieuse quelle qu'elle soit. Dans l'ouvrage collectif : Pour ou contre Summerhill, Bruno Bettelheim explique la différence, déjà formulée par Neill, entre la liberté et la licence, différence que bien des parents n'arrivent pas à saisir, c'est-à-dire en fait le respect des autres : « Le fond de la philosophie de Neill est naïvement rousseauiste

absolument pas s'appliquer à de simples mortels, comme vous et moi. » (Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffont, 1976) Texte extrait de http://www.contemania.com/comprendre/definitions.htm 3. (…) La conclusion, dans les mythes, est presque toujours tragique alors qu'elle est presque toujours heureuse dans les contes merveilleux (sauf notamment dans le Petit Chaperon Rouge de Perrault que Bettelheim ne considère pas comme un conte de fées mais comme un conte de mise en

confirment tous cette caractéristique. Par conséquent, la socialisation primaire à l’école ne sera pas étudiée. L’influence socialisatrice des adultes dans l’environnement de 7 l’enfant est vitale et imposée au cours de cette socialisation primaire. Bruno BETTELHEIM le constate : l’enfant au cours de cette phase n’est en aucun cas libre de ses actions. C’est 8 donc les parents qui décident du visionnage des Walt Disney. Geneviève DJENATI nous explique le processus le plus courant. Si le parent se souvient

grâce à l’école. Autour de dix ans, « âge de grâce sociale » : le groupe devient nécessaire pour son équilibre, n’est plus une contrainte. o Recherches contemporaines - Travaux sur les nourrissons de Mélanie Klein et Françoise Dolto. - Bruno Bettelheim, La psychanalyse des contes de fées : les contes expriment sous une forme imagée des situations que l’enfant traverse de manière inconsciente. Ils mettent en scène des conflits, des fantasmes ou des angoisses, qui prennent leur source dans

pourraient absolument pas s’appliquer à de simples mortels, comme vous et moi. » Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffont, 1976. Le mythe requiert la croyance dans la société où il a cours. D’autre part, la conclusion, dans les mythes, est presque toujours tragique alors qu’elle est presque toujours heureuse dans les contes merveilleux (sauf notamment dans le Petit Chaperon Rouge de Perrault que Bettelheim ne considère pas comme un conte de fées mais comme un conte de mise en garde

dans chaque histoire, car elles sont presque inexistantes dans les contes écrits. Les contes de fées sont l’allégorie, ou plutôt la métaphore pour décrire la réalité à travers l’imaginaire, l’anthropomorphisme8, ou encore le surnaturel9. D’après Bruno Bettelheim : « les contes de fées révèlent des vérités sur l’espèce humaine et sur l’Homme lui-même. »10 Ces contes doivent leurs existences écrites à trois grands célèbres auteurs : Charles Perrault, Jacob et Wilhelm Grimm et Hans Christian Andersen. Charles