Bruno Bettelheim

condition qu’une idée extérieure au dossier ne soit pas ajoutée, inopinément. 3 Voir exemple, page 25. Trois exemples de démarche commentée L’analyse d’un seul texte Nous allons reprendre étape par étape l’analyse d’un texte de Bruno Bettelheim, extrait de La Psychanalyse des contes de fées, Début de la première partie, « Utilité de l’imagination », Pocket, 1976, p. 39-42. Nous proposons, pour chaque exemple, deux temps de travail : – le premier concerne le travail préparatoire

cultuelles qu'il singe mécaniquement est oublié ou encore ne correspond plus à l'époque. Incapable de renseigner sur la signification des liturgies dépassées il se dépêche de dévorer sa victime. Sur le point de vue psychanalitique, on citera Bruno Bettelheim, auteur de la Psychanalyse des contes de fées. D’apres celui ci, le Petit Chaperon rouge symboliserait le personnage de la petite fille aux portes de la puberté, le choix de la couleur rouge du chaperon renvoyant au cycle menstruel. Le village

vierge Aïcha qui s’éloigne en sautillant, laissant derrière ces trois gouttes de sang. L’utilisation du chiffre trois dans ce récit fait référence à la connotation sexuelle du conte qui était originalement un conte pour enfants. En effet, selon Bruno Bettlheim dans son ouvrage Psychanalyse des contes de fées, le chiffre trois est un chiffre mystique, voire même sacré dans plusieurs ouvrages incluant la bible. Selon la bible, le chiffre trois fait référence au trio constitué du fruit défendu, Ève

leur transmet. Enfin les récits touchent un large public en s’adressant à différents niveaux de lecture au plus grand nombre. Les Fables de La Fontaine sont par exemple volontiers lues aux enfants afin qu’ils soient éduqués, comme l’écrit Bruno Bettelheim dans Psychanalyse des contes de fées, « non par l’intermédiaire de préceptes éthiques abstraits mais par le spectacles des aspect tangibles du bien et du mal », mais sont destinées aussi, comme le voulait le genre à son origine, au-delà de leur

Balnéo c’est permettre aussi à Gabriel, dans cet espace chaud et « cocon », de régresser et de déposer le poids qu’il porte quel qu’il soit sur ses petites épaules d’enfant ; « je progresserai d’autant mieux que vous m’autorisez à régresser » Bruno Bettelheim L’eau est enveloppante donc mais également porteuse. Cette portance est possible grâce à la poussée d’Archimède et grâce à elle, le corps parait léger dans l’eau. En effet, dans ce milieu le corps est pratiquement libéré de l’apesanteur puisqu’il

des facteurs biologiques et somatiques d’une part et les tenants des facteurs psychologiques et environnementaux d’autres parts. Ces derniers ont longtemps été majoritaire, surtout dans les années 70 sous l’influence des travaux du psychanalyste Bettelheim, qui en référance à ses propres expériences des camps de concentration, a émis l’hypothèse que l’autisme pouvait être dû à une réaction de survie face à ce qu’il a appelé une « situation extrême », impliquant pour l’enfant une menace de mort imminente

notoriété mondiale ! Avec Andersen, le conte est merveilleux dans son « ambiance » bien plus que dans ses personnages. Une des grandes spécificités de l’auteur danois est d’introduire le merveilleux au cœur de la société contemporaine. Certains, dont Bruno Bettelheim, ne lui ont jamais pardonné d’avoir proposé aux enfants des histoires aux fins tragiques5. Avec Andersen, il n’y a plus ni morale « à la Perrault » ni démesure « à la Grimm ». Les récits ne sont jamais terrifiants ou sinistres, l’émerveillement

SURMOI : résultat de la socialisation 3. Le MOI : décide des comportements à adopter, affirmation de nous-même. (Il y a des oppositions entre ces différentes instances, notamment entre le ça et le surmoi dans certaines maladies mentales. Bruno Bettelheim : camp de concentration. Les gens qui en sont sorti sont ceux qui ont gardé leur « MOI » intact, ne fut-ce que dans un coin de la tête. Ceux qui ont une image modérément forte d’eux-mêmes ont plus facile à survivre que ceux qui ont une image

inéluctable, inconscient mais réel, peut correspondre philosophiquement le suicide consciemment choisi. La philosophie du suicide stoïcien nous aide alors à tolérer la décision de celui qui consciemment met fin à ses jours C’est le suicide de Bruno Bettelheim par exemple. C’est discutable, mais tolérable, en tant que prise de conscience d’une réalité naturelle. Il est une anticipation active d’un phénomène normal. Il est inscrit dans la normalité du vivant. Dans cette perspective, le suicide n’est

«Désormais importe moins l'accumulation des connaissances que le développement des facultés d'apprentissage. Il s'agit moins d'apprendre que d'apprendre à apprendre. On connaît ce mot d'un enfant à un éducateur, rapporté par le psychanalyste Bruno Bettelheim : «apprends-moi à faire tout seul». Cela est d'autant plus essentiel que la plupart des experts en prospective pronostiquent une grande «volatilité» des métiers ; on ne peut savoir avec exactitude quels seront les métiers porteurs dans 10 ou