Bruno Bettelheim

comportement des enfants et des adolescents en ce qui concerne la violence ne fait que refléter le modèle présenté par les adultes. Si ceux-ci n’aimaient pas voir des images violentes, les médias n’en offriraient pas une si grande variété. » Bruno BETTELHEIM Comme le pronom personnel « le «, les formes neutres « ceci », « cela », « ce », « ça » peuvent reprendre, non un terme précis, mais tout ou partie de l’énoncé antérieur : Il a perdu tous ses chéquiers ; cela lui complique beaucoup la vie

trop distantes. C’est lui qui a créé l’expression de « mère frigidaire ». Ainsi, durant des années on a supposé qu’un stress précoce avait bloqué le développement de l’enfant ou qu’il était victime d’un rejet inconscient. Un peu plus tard, Bruno BETTELHEIM, psychanalyste américain a lui aussi largement popularisé cette conception fondée sur le repli de l’enfant dans une « forteresse mentale » pour se protéger. Considérant que l’environnement du sujet devait être spécialement aménagé pour favoriser

que j’évite ici les séries commerciales les plus susceptibles de donner raison à Thaler et Jean-Bart. Pour mieux connaître le roman rose, je me suis fondé sur l’analyse de la collection « Harlequin » par Françoise Helgorsky et sur un article de Bruno Péquignot consacré au roman sentimental 4. Quelques points communs apparaissent avec les romans pour adolescents du corpus. La liaison indispensable entre sexualité et sentiments, la vision du bonheur à deux comme une norme sociale et une condition

Winicott, Bruno Bettelheim et Françoise Dolto. Enfin, dans une école où la formation scientifique des élèves est au premier plan, nous insisterons sur la rationalité à l’oeuvre dans la démarche analytique tant chez Freud que chez son lecteur le plus vif, Jacques Lacan. C. Brunet 51 Promotion Bibliographie indicative Freud. Cinq psychanalyses. PUF. Freud. Trois essais sur la théorie de la sexualité. Gallimard. Freud. Psychopathologie de la vie quotidienne. Gallimard. Bettelheim. La forteresse

la censure. Songeons également aux contes de fées, comme ceux de Perrault, qui sont porteurs d’une visée morale. Le conte met en images et en situations des comportements humains et des défauts qu’il faudrait corriger. La psychanalyse, grâce à Bruno Bettelheim et à son ouvrage Psychanalyse des contes de fées, a souligné combien ces récits à première vue limpides révèlent nos désirs et nos pulsions les plus enfouis. « Le Petit Chaperon rouge » trouve ainsi une interprétation psychanalytique et sexuelle

 l’homme acquérait ainsi un pouvoir égal à celui que ce sang  menstruel permet aux filles ; certaines pratiques comme la subincision, vont  même jusqu’à donner à l’organe sexuel masculin la forme de la vulve féminine,  exprimant bien ainsi la jalousie d’un sexe vis‐à‐vis de l’autre (B. Bettelheim). On  pourrait multiplier ces interprétations, surtout si l’on sortait du freudisme  orthodoxe pour passer en revue les théories de psychanalystes hérétiques,  comme C.G.Jung, qui voient dans l’initiation la mise en œuvre d’une volonté  152

interpersonnelle essentielle pour un gestionnaire dans la gestion des conflits au travail. « Dans tout conflit, aucune solution n’est possible si chacun des adversaires est incapable de prendre sérieusement en considération le point de vue de l’autre. » Bruno Bettelheim (1903-1990) 93 Les conflits sont inévitables et sont mêmes souvent facteurs de progrès. Les accepter, c'est abandonner l'idée selon laquelle il faut toujours un gagnant et un perdant, et adopter une stratégie gagnant-gagnant en transformant

d’attention extraordinaire et une amitié qui ne l’est pas moins ; - à Anne Leclaire HALTE et Jean-François HALTE qui n’ont pas hésité à prendre sur leur sommeil pour relire cette thèse ; - aux chercheurs dont le travail a fondé le mien, à Charles BONN, Bruno GELAS, OUHIBI Bahia et Hadj MILIANI dont les encouragements comptèrent ; - à BOUCIF qui réalisa de multiples transferts entre ordinateurs peu compatibles, assura la mise en page de cette thèse, toujours avec une patience sans limite, joua l’interface

le fam~ux« mystère de la servitude volontaire». Comme l'écrit Dennis Wrong (1979, p. 121), plus le pouvoir est absolu, plus grand est le besoin de croire que les gouvernants s'imposent à eux-mêmes des limitations.. Citant les observations de Bruno Bettelheim sur l'adoption partielle dçs valeurs de leurs gardiens SS par les prisonniers restés longtemps à Dachau ou à BuchenwaId, évoquant également la conclusionlcélèbre de l'essai d'Orwell, 1984, où N. Smith, soumis à une dure coercition physique et

indéfectible et leur attention particulière. Mme Juliette Zilber, beaucoup sollicitée, nous a aidés de toutes les manières. Sans eux, ce travail n’aurait pas eu le climat de liberté et de disponibilité qui lui a permis d’avancer. Nous remercions également M. Bruno Racine, Président du Centre Pompidou, et M. Laurent Claquin, membre du Cabinet du Ministre de la Culture de nous avoir permis d’organiser la journée du 5/11/2002 au Centre Pompidou. Nous remercions enfin Mme Caroline Bray qui a assuré le secrétariat