Bruno Bettelheim

l’Antiquité comme référence idéale. Rome et Sparte étaient déjà les modèles fantasmés de Rousseau. Le mythe, l’utopie, l’histoire devenue légende ne sont pas les seuls terrains de prédilection de l’imagination, au-delà de la symbolique étudiée par Bruno Bettelheim dans Psychanalyse des contes de fée. Le conte importe aussi , à l’exemple d’ Hansen et Gretel, Pinocchio de Collodi qui peut être considéré comme un récit d’initiation , de ceux de Grimm ou u danois ’ Andersen inspiré par les récits et traditions

fragile. Antony SORON, Maître de Conférences (HDR), IUFM Paris Sorbonne 24 25 Ibid., p.86. Ibid., p.86. 26 Ibid., p.87. BIBLIOGRAPHIE Bellemin-Noël, Jean, Gradiva au pied de la lettre, Paris, P.U.F., coll. « Le fil rouge », 1983. Bettelheim, Bruno, Psychanalyse des contes de fées, Paris, Pocket, coll. « Evolution », 1999. Eliade, Mircea, La nostalgie des origines, Paris, Gallimard, coll. « Folio Essais », 1991. Feray (P.-R), Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », n°398, 1992. Jauss, Hans

dans le programme. Pour les stages, vous recevrez par courrier les programmes détaillés et bulletin d’inscription, deux mois avant chaque session. Module 2 : Psychanalyse - 7 devoirs • Vie et oeuvre de Freud • Anna Freud • Adler • Groddeck • Bettelheim • Jung et l'inconscient collectif ... Module 7 : Psychopathologie de l'enfant - 8 devoirs • Déficiences intellectuelles et sensorielles • Psychoses infantiles : autisme, troubles du langage, des fonctions cognitives, affectives... • Troubles

Cendrillon De Perrault à Cain, variations autour d’un conte de fées On ne peut dénombrer les différentes versions de ce conte dont la première trace écrite semble être un conte chinois datant du IXe siècle avant J.-C. (voir l’explication de Bruno Bettelheim in Psychanalyse des contes de fées, Hachette Littérature, collection « Pluriel », 1998, p. 349). L’origine orientale explique la valorisation de la petitesse du pied comme critère de beauté féminine et l’importance donnée au soulier confectionné

Parole baroque (2001), p. 337 – Jean Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935), p. 384 – Laurent Gaudé, La Mort du roi Tsongor (1982), p. 385 • Littérature étrangère des Perspectives : – Daniel Defoe, Robinson Crusoé (1719), p. 324 – Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées (1976), pp. 352-353 ➤ Séquence 4 : Parler d’amour : lettres et discours argumentatifs, pp. 354-367 ➤ Corpus Bac : Qu’est-ce que l’éloquence ?, pp. 388-389 ➤ Dossiers Histoire des arts : – La caricature, pp. 342-343

l’utilisation de symboles, de proportions et de gestuelles outrées (voire expressionnistes, pour parler de façon anachronique), et d’univers abstrait, détaché de tout décor et paysage tangible, procédé également utilisé dans le conte, qui se déroule d’après Bettelheim, non pas dans une époque lointaine et révolue mais dans l’univers intellectuel de l’enfant. Or, que sont les légendes arthuriennes sinon des contes, des mythes ? Perceval apprenant la mort de sa mère ainsi que l’erreur qu’il a commise en laissant

baroque (2001), p. 337 – Jean Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935), p. 384 – Laurent Gaudé, La Mort du roi Tsongor (1982), p. 385 • Littérature étrangère des Perspectives : – Daniel Defoe, Robinson Crusoé (1719), p. 324 – Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées (1976), pp. 352-353 ➤ Séquence 4 : Parler d’amour : lettres et discours argumentatifs, pp. 354-367 ➤ Corpus Bac : Qu’est-ce que l’éloquence ?, pp. 388-389 ➤ Dossiers Histoire des arts : – La caricature, pp

comme « expérience de vérité » (Ricoeur[28], Bruner[29]), sur les enjeux de la littérature de jeunesse (Poslaniec[30]). Ils tiennent compte également de l'évolution du regard sur l'enfant (porteur d'interrogations métaphysiques et existentielles, Bettelheim[31]) et en particulier sur l'enfant lecteur (Eco[32]). En outre, ces programmes insistent sur la fondation d'une « culture commune », sur la « familiarisation » avec des oeuvres fortes permettant une « rencontre » esthétique et intellectuelle entre

par les cajoleries des loups « doucereux » qui les accostent alors que, dans les éditions enfantines d’aujourd’hui, le dénouement punit la désobéissance. La Belle au bois dormant doit-elle être lue comme une métaphore de la sexualité féminine ? Bruno Bettelheim a pu écrire une psychanalyse des contes. Dans les sociétés traditionnelles, les contes étaient destinés aux adultes. C’est seulement à partir du XVIIe siècle en France que les contes ont rejoint la littérature de jeunesse. Il est vrai que

(page 55), le Dfess (p97) le Dmont, le Fluet, le Bancal (page 97), ses mfaits tant voqus de faon parse et dsinvolte. Ainsi, les tableaux vritablement sadiques, potentiellement sinistres, ne font pas vraiment ressentir de dgot. Et, comme la montr Bruno Bettelheim dans La psychanalyse des contes de fes, ils se chargeraient plutt dune valeur psychologiquement cathartique. - Des retournements extraordinaireset ironiques la nourrice, qui se rvle meilleur mdecin que le docteur Trelawney, qui craint les maladies