Bruyère Et Molière

Jean de La Bruyère, Les Caractères Chapitre V, « De la société et de la conversation», 7 (1688) (portrait intégral) Intro La Bruyère fait partie des Anciens. Il s'inspire de Théophraste de qui il traduit ses Caractères. Moraliste, il ne développe pas une esthétique relative à l'écriture mais par rapport à la société et à la conversation. Ce caractère s'adresse à tous les Honnêtes Hommes et s'inscrit dans une polémique du XVIIè siècle : le combat contre les Précieux (à l'instar de Molière) et notamment

édition en 1580). **XVIIème siècle : abondante littérature d’idée : argumentation directe (pensées (Pascal), maximes (La Rochefoucauld), caractères (La Bruyère)…), satire (Boileau) ; argumentation indirecte, par le détour de la fiction (fable (La Fontaine), conte (Perrault), les comédies de mœurs ou de caractère de Molière…). Tous sont des moralistes (ils observent, décrivent, analysent la nature humaine et les mœurs, les démasquent, pour les hommes de leur temps, mais aussi de tous les

discerner entre l’écriture de La Bruyère et le théâtre ? Introduction : 1. Intérêt du sujet :Succès de scandale des Caractères : les lecteurs ont cru y reconnaître des contemporains connus (phénomène des « clefs »). La Bruyère produit donc une impression de réalité proche de celle du théâtre. Cf. la conception de la comédie selon Molière : des « miroirs publics » (La Critique de l’École des femmes, sc.). => Problématique : Qu’y a-t-il de théâtral dans l’écriture de La Bruyère ? En quoi cela contribue-t-il

Baroque Corneille, L’illusion comique, 1635 Calderon, La vie est un songe, 1635 2. Classicisme Molière Boileau La Rochefoucauld, Maximes, 1665 Racine, Andromaque, 1667 La Fontaine, Fables, 1668 La Bruyère, Caractères, 1688 Une Corneille perchée sur la Racine de La Bruyère boit l'eau(Boileau) de La Fontaine Molière. 3. Préciosité / libertinage Mme de Lafayette, La princesse de Montpensier, 1662 Molière, Don Juan, 1665 Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897 Nicolas Vauquelin C. 18ème siècle 1.

constance du classicisme. Les auteurs comme Molière, Bruyère et Boileau veulent instruire et offrir du plaisir aux anagnostes ou aux spectateurs. Le texte de Jean De La Bruyère est un portrait satirique de la société et de la cours qui a comme but divertir et instruire celui qui le lit. Dans ce texte Arias, le pédant, parle de Sethon, « ambassadeur de France dans cette cour » à Sethon. Nous avons ici un quiproquo qui amuse le lecteur. Celui de Molière aussi : il transmet des conseils par les paroles

que ça soit dans l’écriture de romans comme La Princesse de Clèves (Mme De Lafayette), dans la composition de poésies ou de fables comme Le Chêne et le Roseau (La Fontaine), ou bien l’écriture de pièces de théâtres tel que Les fourberies de Scapin (Molière) ou Cinna (Corneille). Les contraintes alors imposées aux auteurs permettent au personnage principal de devenir un être exceptionnel pour son temps. Pour commencer nous pouvons illustrer cette thèse avec l’exemple de Cinna, qui est amoureux d’Émilie

la manière de s'exprimer , à la cour de Louis XIV par exemple , prend une importance démesurée dans le jeu social : témoin le mouvement des Précieuses , dont s'est moqué Molière . Parallèlement , l'écriture , via les fables ou les caractères illustre un impératif qui lie l'art au savoir : « docere ,placere ,movere ». La Bruyère est en accord avec son temps lorsqu'il définit à l'expression parlée et écrite une vocation définie , qui est l'éducation : cette vocation prend la valeur d'un devoir (''on

Classicisme Le mot « classicisme » apparaît pour la première fois en France vers 1830, par opposition à « romantisme » et donc plus d’un siècle après la mort des grands écrivains de ce mouvement littéraire : Corneille, Molière, Racine, La Fontaine, La Rochefoucauld, Pascal, La Bruyère. Auparavant, seul existe l’adjectif « classique », terme laudatif que l’on applique à des écrivains jugés dignes d’être proposés aux élèves (dans les « classes »). I) Repères historiques et littéraires. • • Apogée du

CLASSICISME Le mot « classicisme » apparaît pour la première fois en France vers 1830, par opposition à « romantisme » et donc plus d’un siècle après la mort des grands écrivains de ce mouvement littéraire : Corneille, Molière, Racine, La Fontaine, La Rochefoucauld, Pascal, La Bruyère. Auparavant, seul existe l’adjectif « classique », terme laudatif que l’on applique à des écrivains jugés dignes d’être proposés aux élèves (dans les « classes »). I) Repères historiques et littéraires. Apogée

Le classicisme est un courant esthétique qui regroupe des ouvrages qui prennent références sur des œuvres grecs et latines pendant l’antiquité. On dit donc que les écrivains de ce mouvement littéraire tels que les très célèbres Corneille Racine Molière La Fontaine et bien d’autres s’inspirent des Anciens soit les grecs Euripide, Esope ou les latins Plaute Horace ou encore Térence. C’est pour cela que l’on a appelé cette période classique mais aussi car elle est devenue une période de référence dans