Butō

Théâtre du Monde : Carlotta Ikeda Le Butô aussi appelé « Danse des ténèbres » est une danse contemporaine issue du Japon à partir des années 60. Ce terme vient du mot « bu » signifiant danser, et du mot « to » qui signifie fouler le sol ou taper au sol (selon les sources). Selon les praticiens, cette forme de danse explore les manières de communiquer avec la terre, l'obscur. Le Butô serait une frappe du sol du pied pour en faire émerger les esprits, les ancêtres. Cet art se réfère aux croyances

Le combat des nouvelles : Contes butô En regardant la première de couverture d’un regard rapide, on aperçoit le titre de l’œuvre et le nom de l’auteur. Une image d’une morbidité évidente garnit le bas de la couverture. Cette paire de jambes qui semble pendre de nulle part ne donne aucun indice à savoir si elle appartient à un corps masculin ou féminin. Dans la partie de gauche de l’image, une flamme intense jaillit du bas. Tout ceci nous donne l’impression que l’œuvre sera morbide, obscure, voir

Danse Butô Le mouvement appelé Butô est né au Japon dans le contexte des bombardements d’Hiroshima. Souvent portée par un esprit de contestation ou un désir de renouveau, la danse Butô a jailli de ces corps meurtris dans leur âme et dans leur chair. Ainsi, Kazuo Ohno s’est autorisé à danser ce que les corps n’osaient montrer. Mais cette danse, qui est l’essence du mouvement de vie, est présente depuis toujours chez l’homme en tous lieux : elle est atemporelle et universelle. Françoise Jasmin

Experts sur l’Asie et le Pacifique / Scholars, Professors and Experts on Asia and Pacific Communication L’implication des réseaux de production dans le processus de recréation du butô : l’exemple d’une compagnie féminine à Kyôto, Japon. / The implication of production networks in the process of recreation of butô. The case of a female company in Kyôto, Japan) Cécile IWAHARA Université Paris X-Nanterre 3ème Congrès du Réseau Asie - IMASIE / 3rd Congress of Réseau Asie - IMASIE 26-27-28 sept

théâtre, de littérature, d'architecture, d'arts plastiques, de cirque et d'autres disciplines artistiques allant depuis le milieu des années 1990 jusqu'à les substituer à la danse pure avec le mouvement dit de la non-danse.Personnalité importante du butō, Ushio Amagatsu fut l'un des fondateurs du groupe Dairakudakan (1972-1979) avant de créer sa propre compagnie Sankaï Juku qui fera son succès1. Présenté au festival de Nancy en 1980, sa chorégraphie séminale Kinkan Shonen lance véritablement sa réputation

« longues jambes maigres » (l…..), « mains osseuses » (l…..)et son caractère colérique « longues jambes maigres qui trépignent de colère » (l…..), son aspect strict, sèche et nerveux « un verre d’eau canaille que vous êtes ! »(l…..) ; « vous êtes des butors et des malappris. »(l…).De plus, le chœur met en évidence son caractère de dévote « elle égratigne son chapelet » (l….).Dans son discours, ce côté pieux se retrouve dans l’éducation religieuse qu’elle a donné à Camille « Son éducation, Dieu merci

qu'ils portent en eux d'exp&iences et de souvenirs, de blessures et de limites. C'est au cours de trois mois d' ateliers, a travers des expr&nentations sur le mouvement inspires de la danse buto et des improvisations, qu'a ete accumule le materiel n^cessaire k la creation de Foeuvre. Elle a ensuite 6te tissee a partir de ces bribes, ces morceaux, par le biais du montage et de Fecriture scenique.

en scène Eschyle, Sénèque et surtout Racine en utilisant les formes et certains grands acteurs du théâtre classique japonais Nô. Et l’on peut penser, surtout, à l’invention de la danse Butô, frontière entre la culture traditionnelle japonaise et la culture post-moderne de type européen et américain. La danse Butô est beaucoup plus qu’un style nouveau. Elle incarne une façon de penser et de réagir basée sur le refus des aspects traditionnels, raffinés et aux racines féodales, des formes classiques

d’une expérience autre, celle de la performance. En 2017, P. Quignard décrit sa décision de « ne plus faire l’écrivain » comme une « mutation»7, précisément datée du 27 novembre 2014.Elle fait suite à la mort de son amie Carlotta Ikeda, danseuse de butô : Plus jamais de promotion. Plus jamais je ne rencontrerai un journaliste. Plus jamais je ne feindrai de comprendre pourquoi j’écris. […] Plus jamais je ne m’attarderai chez un éditeur pour signer un livre en service de presse comme si j’avais un

1984 par des élèves des Beaux-arts de l’université de Kyoto et dirigé par Teiji Furuhashi (né en 1960) jusqu’à sa mort en 1995, se caractérise par un travail associant une forte théâtralité et des technologies de pointe. Leurs spectacles d’inspiration butô (butoh) et leurs installations vidéo spectaculaires abordent les questions de l’identité sexuelle et culturelle. Lovers (1994-1995), installation multicanaux sur disques laser gérée par ordinateur, montre cinq hommes et femme nus se déplaçant d’un