Calliclès

discours idéologique, la morale, la justice... Les hommes forts seront ceux qui deviennent des icônes, ceux qui auront réussi à accomplir leur désir de puissance. C'est ce que l'on retrouve dans les paroles de Calliclés dans Les sophistes : toute passion est bonne. Dans ce texte, les propos de Calliclés rejoignent ceux de Nietzsche, il met en avant le besoin de toute puissance exprimé ici par la nécessité de l'homme de tyrannisé ses semblables, d'accomplir tous ses désirs. On retrouve cette idée de loi

l'acceptes. Throsymaque : l'état sert son propre interet zt celui de ses partisans. Conclusion : soit l'homme est bon part nature; soit c'est un loup pour son prochain. II-Liberté et désir Freud (surmoi – moi ça) dialogue Platon et Callicles ; Epictète prone la liberté rationel et moral ''changer les désirs plutot que l'ordre du monde'' ; Spinozza un individu peut êtrer libre, dès qu'il se met sous la conduite de la raison et non sa raison (la raison = faculté de connaitre- discerne

contre l’oppression en prenant conscience que la force même du tyran est en grande partie due à sa propre acceptation voire à certaines complicités de ses membres. Au fond Rousseau prend le contrepied de Platon qui dans le Gorgias montrait comment Calliclès qui prêchait le droit du plus fort rhétoriquement finissait par argumenter violemment. Certes Platon et Rousseau dénoncent tout deux la rhétorique des sophistes comme une technique au service de l’injustice mais Platon montre que la rhétorique mise

qui est juste ou pas. Vaut-il mieux commettre ou subir l’injustice ? Platon, «  il vaut mieux subir l’injustice que la commettre » Aristote affirme «  celui qui transgresse la loi est injuste et celui qui la respecte est juste » alors que pour Calliclès défend le droit du plus fort, tout ce qui a la force de s’imposer doit faire la loi : il laisse la loi du plus fort faire la justice. Aristote distingue 2 justices : Distributive : qui concerne la répartition des bien matériels et symbolique. Elle

d’un corps jumeau. Cet être de désir qui semble destiné à chercher continuellement son être manquant ne se prépare-t-il pas aux pires souffrances ? B. Une quête infinie du désir Dans le Gorgias, Platon met en scène un dialogue entre Socrate et Calliclès. La question est de savoir s’il est possible de satisfaire tous ses désirs sans limite pour être heureux. Selon Socrate, chercher toujours un objet de satisfaction à son désir, c’est se préparer aux pires souffrances. En effet, une fois un désir

fruit d’une vertu irréprochable. Il y aurait des tyrans heureux 1) Seul l’injuste serait heureux car libre Cf dialogue de la république avec Thrasymaque ou de Callicles dans le Gorgias Il pourrait avoir tout ce qu’il désire, laisser une grande place aux passions puisque il n’a aucun règle a respecter, pour calliclès comme pour thrasymaque ca serait la vrai liberté Si on défini le bonheur comme la chance, plaisir et absence de douleur 2) Un tyran peut être heureux car il est hautement

Le bonheur pour les hédonistes Pour certains philosophes, le bonheur réside dans le fait de se laisser enivrer par ses désirs. Et plus nous aurons de désirs plus nous atteindrons un état de bien être selon eux. C’est cet état d’esprit qu’adopte Calliclès dans le Gorgias de Platon. Selon lui, ne pas avoir de désirs revient à mener une existence d’être inanimé, telle qu’une pierre. Le plaisir de vivre et donc le bonheur réside dans le fait de remplir sa vie de désirs autant que possible. Une vie de

6- Calliclès : Justice selon la loi et selon la nature Justice selon la loi : Invention humaine Tous sont égaux A l’avantage des faibles (majorité) selon callicles Injustice= voler les droits égaux des autres Pire de commettre que de subir l’injustice Mal de vouloir plus que les autres On éduque les forts pour qu’ils se croient égaux aux faibles Justice selon la nature : À l’œuvre chez les animaux Visibles dans l’égoïsme instinctif des humains Loi du plus fort (le fort domine le plus faible) Pire

« Si le plus fort domine le moins fort et s'il est supérieur à lui, c'est là le signe que c'est juste. » (Calliclès) TEXTE : « Certes, ce sont les faibles, la masse des gens qui établissent tdes lois, j'en suis sû. C'est donc en fonction d'eux-mêmes et de leur intérêt personnel que les faibles font les lois, qu'ils attribuent des louanges, qu'ils répartissent des blâmes. Ils veulent faire peur aux hommes plus forts qu'eux et qui peuvent leur être supérieur. C'est pour empêcher que ces hommes

absence de trouble → La réponse Calliclès : Pour Calliclès, cette définition du bonheur renvoi à la vie d’une pierre : « celui dont les tonneaux sont remplit n’a plus aucun plaisir, cela revient à vivre comme une pierre… puisqu’une fois qu’ils sont remplit, il n’éprouve plus ni agrément, ni souffrance ». Ici, la vertu n’est pas la tempérance mais c’est au contraire, la force d’âme nécessaire à l’affirmation de ses désirs, et à leur satisfaction. Pour Calliclès, la vertu de tempérance est la vertu