Calliclès

"l'homme n'est point l'être débonnaire au cœur assoiffé d'amour". L’homme serait alors incapable d’être bon et les lois seraient une nécessité pour l’encadrer. La justice quant à elle serait étrangère à l’homme, alors amoral. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès, un sophiste imaginaire, évoque la justice naturelle qui serait alors la « loi du plus fort ». Dans l’ordre naturel, c’est cette dernière qui s’imposerait. A cette thèse, Socrate oppose ses propres vues: la justice consiste à se comporter selon

consciences modernes : à vouloir reproduire les hiérarchies naturelles, on crée des sociétés de castes. Mais pb. aussi dès que, à l’inverse, on cesse de voir l’univers comme un tout clos, figé et harmonieusement hiérarchisé. b. La controverse de Calliclès : Calliclès, contradicteur de Socrate dans le Gorgias, valide l’indexation des lois humaines sur les lois naturelles. Mais comme il voit l’univers naturel pris dans un mouvement de lutte perpétuel et soumis à la loi du plus fort, il applique cette même

troisième partie du dialogue, au discours vertueux. La maïeutique échoue, et Socrate se refuse à "utiliser des forceps" ou a "pratiquer une césarienne" pour accoucher un esprit qui se refuse à naître. Qu'adviendra-t-il de Ménon, Anytos et autres Calliclès lorsque leurs âmes se présenteront encore pesantes de leurs adhérences charnelles lors du jugement des morts ? Elles retomberont dans les corps, cette réincarnation sera leur malheur. Mais c'est que, semblables au pluvier, cet oiseau qui fiente

loi qui s'instaure d'elle même lors de conflits. Sans vraies lois, l'homme n'est pas juste car les plus faible seront lésés par rapport au plus fort qui eux, gagnerons tout. C'est le même principe que celui qu'exprime Platon dans Le Gorgias avec Calliclès. Dans ce texte, l'absence totale de loi et de règle pousse cet homme à se comporter de façon inhumaine et injuste. Ce sont donc bien les lois et le fait qu'on y obéissent qui rendent l'homme plus juste qu'il ne l'est à l'État de Nature. L'homme

effectivement la position d’un certain nombre d’auteurs que d’identifier le bonheur du plaisir. C’est la tradition des libertins, faire l’apologie des jouissances et les assumer. Ex : Le marquis de Sade, Dom Juan, Merteuil (liaisons dangereuses), Casanova, Calliclès chez Platon, Gorgias. « Pour bien vivre il faut entretenir en soi-même les plus fortes passions au lieu de les réprimer […] la vérité, Socrate, que tu prétends chercher, la vie facile, l’intempérance, la licence, Les traditions Épicuriennes

en moins capable de leur résister. Celui-là alors voue son existence à une indignité qui n'aura pas même le bonheur comme récompense : plus il cède, plus il désire et plus il est faible autant qu'insatisfait, indigne en même temps que malheureux. Calliclès a beau jeu d'accuser Socrate de vouloir nous faire vivre « une vie de pierre », c'est-à-dire une vie sans désirs ; c'est oublier qu'il nous propose en échange « une vie de pluvier », ce petit oiseau des marais atteint de coliques chroniques, condamné

relation amoureuse présente un risque de souffrance, mais il n’y a pas de grande joie sans risque de peine. L’aventure, l’incertitude, la prise de risques peuvent être en euxmêmes une source de plaisir (par exemple, voyager dans un pays inconnu). Pour Calliclès, l’homme sage et modéré est comme une pierre ou un mort : il ne ressent ni joie ni peine, il est indifférent à tout. Il ne faut pas réprimer ses désirs et ses passions mais chercher à les assouvir par tous les moyens, y compris par la violence

en moins capable de leur résister. Celui-là alors voue son existence à une indignité qui n'aura pas même le bonheur comme récompense : plus il cède, plus il désire et plus il est faible autant qu'insatisfait, indigne en même temps que malheureux. Calliclès a beau jeu d'accuser Socrate de vouloir nous faire vivre « une vie de pierre », c'est-à-dire une vie sans désirs ; c'est oublier qu'il nous propose en échange « une vie de pluvier », ce petit oiseau des marais atteint de coliques chroniques, condamné

hédonistes modérés et les hédonistes démesurés, pourrait-on dire. 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) La manière la plus simple de concevoir le bonheur est d’affirmer qu’il consiste en la satisfaction de tous nos désirs. C’est la conception de Calliclès, personnage d’un dialogue de Platon, le Gorgias, qui met en scène Socrate. Calliclès définit le bonheur comme la capacité de satisfaire tous nos désirs, y compris nos passions les plus intenses. L’inconvénient

entre les hommes qui partagent l’amour de la vérité et le respect de la justice. Contre l’individualisme des sophistes, Socrate rappelle, dans le Gorgias, que les hommes et les dieux formaient à l’origine une vaste communauté et accuse le sophiste Calliclès, qui fait l’éloge de la démesure et de l’intempérance, de négliger la géométrie. 9) La cité comme espace politique L’égalité devant la loi C’est d’ailleurs le sens de la démesure et de la proportion qui inspire certaines réformes politiques antérieures