Canadien National

du prix de la Société des auteurs dramatiques de Montréal, il représente adéquatement, par la création d'œuvres canadiennes-françaises, le concept d’identité. Il est incontestable que Les Habits rouges et Tit-Coq abordent la question identitaire d’un point de vue manifestement différent. Il sera vu que//100 Robert de Roquebrune aborde cette question par l’entremise de l’identité nationale, et qu’il en est autrement pour Gratien Gélinas qui, lui, aborde l’identité par les origines du personnage principal

Godbout (son fameux grand-oncle) a-t-il pu un jour être premier ministre du Québec et lui un libre-penseur ? Le « nous » dont on affuble les Québécois Français est typique du raisonnement de tous ceux et celles qui refusent à une majorité de « Canadiens-Français » au Québec de se reconnaître comme telle parce qu’elle a perdu son nom depuis 1840. (Les Acadiens du Nouveau-Brunswich sont dans la même situation depuis 1867.) Après l’échec des Patriotes de 1837 et l’adoption de l’Union, LaFontaine

et privées, commerciales et coopératives partout dans le monde qui travaillent à élargir l'accès aux services financiers pour les défavorisés. Le microfinancement est de plus en plus professionnalisé, avec des systèmes de cotation, des réseaux nationaux, des innovations dans la réglementation, des agences d'évaluation du crédit et des fonds d'actions. Même les banques commerciales ordinaires ont commencé à prendre conscience des promesses de la microfinance et à offrir des services à une clientèle

démons. Le débat fait encore rage alors qu’il s’agit de voir si le hockey, au Québec, est une religion. Mais en parlant du Canadiens de Montréal et pas des 29 autres équipes de la Ligue National de Hockey. La question se pose. Est-ce que le Canadiens de Montréal est ou peut être considéré comme une religion à part entière ? Ou l’association entre concept religieux et Canadiens de Montréal n’est qu’une façon de masquer et d’accomplir le but premier de l’organisation, faire de l’argent ? Regardons

Tandis qu'Anglais, Écossais, Irlandais et Allemands du Bas-Canada s'étaient initialement organisés en sociétés nationales sur une base ethnique, les premières célébrations de la Saint-Jean-Baptiste sont, au contraire et dès le départ, ouvertes aux représentants de toutes les communautés, prémices à ce qui allait devenir la Fête nationale des Québécois-es. Les sociétés nationales qui se forment spontanément au Québec à l'époque des patriotes sont à la base destinées à venir en aide à leurs ressortissants

L’invention d’un mythe L’amendement de la Constitution Canadienne en 1867 amorce un changement drastique dans les relations entre les communautés qui interagissaient auparavant dans un territoire qui constituerait plusieurs années plus tard, le Canada moderne. Tout comme aujourd’hui, ces communautés (devenues provinces) étaient constituées d’entités collectives ayant pour la plupart leur propre culture et langue. La théorie du pacte, élaborée après la confédération de 1867, tente de reconstruire

canadiennefrançaise. Devant le pouvoir croissant des Anglais, à la suite de l’abandon de la France, les Canadiens français, ces Patriotes défaits dont on dit qu’ils sont un « peuple sans histoire et sans littérature », doivent définir leur identité collective. Diriez-vous, après la lecture de ces deux textes, que Casgrain et Buies cherchent à créer une identité collective similaire pour le peuple canadien-français ? Analyse de la question Qu’est-ce que l’identité collective ? Elle se définit par un

accélération de son histoire. Avec la Révolution tranquille, les « Canadiens français » devenaient des « Québécois ». Des chansonniers se réappropriaient la culture, la langue française et le drapeau québécois. La France du général de Gaulle venait s’excuser auprès des Québécois pour les avoir abandonnés deux siècles auparavant. L’élan était tel que tout devenait possible… Déjà, sous le régime de Maurice Duplessis et de l’Union nationale, dans les années 1950, le Québec commençait à s’activer

titre de commissaire au Canada pour observer et évaluer les tensions qui faisaient rage au cœur des deux nations sur un même territoire, les Canadiens et les Britanniques. Le commissaire Durham a donc déposé en 1839 un rapport qui identifiait les conflits comme étant de nature ethnique et politique. Ce dernier proposait entre autres : l’assimilation des Canadiens français, l’unification du Haut et du Bas-Canada et un gouvernement responsable. En 1840, dans un Canada-Uni, est né Honoré Mercier. Le climat

Dans son roman Maria Chapdelaine, paru en 1914, Louis Héron décrit la vie des agriculteurs de Péribonka. L’auteur croit que la vie rurale est bonne pour les Canadiens français; elle leur permet de garder leur identité en tant que francophones et catholiques. A la fin du roman, Maria, l’héroïne du roman, doit prendre une décision quand a ses prétendants; dans un moment d’intense réflexion, elle entend des voix qui lui suggèrent le chemin a suivre. L’auteur, par ces voix, défend les valeurs traditionnelles