Candide Un Faux Paradis

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tant capitaux que véniels, avec les blancs et interlignes de rigueur, pourrait à peine, entre les mains du plus habile libraire, former un ou deux volumes in-8 par jour, ce qui est peu de chose pour quelqu’un qui n’a pas la prétention d’aller en paradis dans l’autre monde, et de gagner le prix Montyon ou d’être rosière en celui-ci. 7 Puis quand je pense que j’ai rencontré sous la table, et même ailleurs, un assez grand nombre de ces dragons de vertu, je reviens à une meilleure opinion de moi-même

tant capitaux que véniels, avec les blancs et interlignes de rigueur, pourrait à peine, entre les mains du plus habile libraire, former un ou deux volumes in-8 par jour, ce qui est peu de chose pour quelqu’un qui n’a pas la prétention d’aller en paradis dans l’autre monde, et de gagner le prix Montyon ou d’être rosière en celui-ci. Puis quand je pense que j’ai rencontré sous la table, et même ailleurs, un assez grand nombre de ces dragons de vertu, je reviens à une meilleure opinion de moi-même,

le moindre musée avec mes parents. Il me raconta que, à mon âge, il connaissait toutes les portes dérobées de tous les musées parisiens pour y pénétrer sans avoir à payer l‟entrée. La beauté contenue dans ces endroits est une porte ouverte sur le paradis m‟a-t-il dit. Et, pendant qu‟il me parlait de ce musée, de Manet, de Monet qui l‟avaient ému, de Rosa Luxembourg qui l‟avait fasciné, mon père dévorait le descriptif de la voiture qu‟Hakim lui proposait. J‟étais subjuguée par ce qu‟il me racontait

Puis la mini nympho crapahuta dans Paris. La mini nana a Trouscaillon, faux flic, qui la suit partout. Puis Zaz, sans croissants mais d'un plat aux fruits marins, carotta un pantalon au bazar, alors Trouscaillon apostropha Gaby qui, sans son accord, lui fit à bras raccourcis voir la maison jusqu'au sous-sol… Gridoux, narquois, saisit l'occasion d'abasourdir Trouscaillon par trois ou cinq consultations. Trouscaillon poursuit son faux pas vagabond. Puis Zaz gravit un gros dard fort haut, satisfaction

gagne 1 € (11-10), qu'il reperd immédiatement en le rachetant 12 € (12-11). A ce moment le commerçant équilibre ses comptes. Comme il gagne 1 € en revendant le pot 13 € (13-12), son bénéfice est donc de 1 €. Que nenni ! Ces deux raisonnements sont faux car le bénéfice est en fait de 2 € : Le commerçant commence par gagner 1 € (achat 10 € et revente à 11 €) puis il gagne de nouveau 1 € (achat 12 € et revente à 13 €) soit 2 € au total. Autre explication, pour ceux qui ne sont pas convaincu : Le commerçant

ce même cardinal Fleury l’autorisation de publier un livre suspect. Et d’ailleurs que ne fit pas Voltaire pour entrer à l’Académie ? Jamais homme ne s’est mieux moqué des autres et de lui-même. Mais Montesquieu n’a jamais ressemblé â l’auteur de Candide. Le rang qu’il tenait dans le monde, la gravité de son état, la solidité de son caractère ne s’accommodent guère avec cette ruse académique. Aussi n’y a-t-on pas cru, encore bien que d’Alembert dans l’éloge de Montesquieu semble y faire allusion :

le mal sont le fruit des actions de l'homme; le bien est le fruit des bonnes actions, et le mal est le fruit des mauvaises actions". Cet énoncé est profondément ambigu, et suivant la manière dont on l'interprète, peut être soit très vrai, soit très faux. Tout dépend comment on définit la notion de "bonne action". En effet, chacun a tendance à l'interpréter suivant la conformité à son propre code de conduite, seulement les codes de conduite varient largement d'un individu à l'autre. Beaucoup définissent

d'être toujours auprès de ses parents, il les évite et se jette dans les bras des domestiques plus complaisants. Le badinage et de continuelles caresses ne valent guère mieux que cette éducation taquine. Cela fortifie l'enfant dans sa volonté, le rend faux, et, en lui révélant une faiblesse dans ses parents, lui enlève le respect qu'il leur doit. Mais, si on l'élève de telle sorte qu'il ne puisse rien obtenir par des cris, il sera libre sans être effronté et modeste sans être timide. On ne peut souffrir

campaient çà et là, mais graves, religieux et n’ayant avec les autres nomades aucune ressemblance, incapables de vol. Le peuple les a longtemps confondus à tort avec les morisques d’Espagne et les morisques de Chine. Les morisques d’Espagne étaient faux monnayeurs, les morisques de Chine étaient filous. Rien de pareil chez les comprachicos. C’étaient d’honnêtes gens. Qu’on en pense ce qu’on voudra, ils étaient parfois sincèrement scrupuleux. Ils poussaient une porte, entraient, marchandaient un