Caniveau

scrupule qui répond sans cesse à son portable tout en défendant une vision du monde à la John Wayne, Véronique Houillé à la morale citoyenne qui écrit un livre sur le Darfour, son mari Michel qui vient d'abandonner le hamster de sa fille dans le caniveau et Annette Reille qui se met à vomir, c'est la débandade, le chacun pour soi, le conflit ouvert, la catastrophe qui s'annonce... A partir d'un petit fait du quotidien chez des quadras bourgeois (l'univers de Art et de Trois versions de la vie),

XVIIIème, sous le règne de Louis XV, dans les bas quartiers parisiens. Elle raconte la vie d'un homme, Jean-Baptiste GRENOUILLE, né en 1738, sans parents, mais qui possède toutefois un don olfactif très développé. Après avoir été abandonné dans le caniveau, il est placé chez plusieurs nourrices d’accueil et un prêtre. Aucun d’entre eux n’en veut car son absence d’odeur corporelle suscite la peur. Il vit plusieurs années chez Mme GAILLARD, femme dépourvue d’odorat mais aussi de sentiments. A 6 ans

quand la sève acidulée se mit à couler sur sa langue. Il fit éclater le pépins sous ses dents pour retrouver le tenace et subtil goût d'amande. Quelques secondes plus tard il ne restait du larcin qu'une queue de pomme flottant sur l'eau claire du caniveau. Il grimpa l'escalier de la vieille galerie. Le soleil chauffait la verrière. Les portes des anciens commerces, aujourd'hui remplacés par des ateliers de confection, étaient ouvertes. C'était un va-et-vient de pièces de tissu, portées sur l'épaule

banquette continu dont la base repose sur le talon de fondation du mur . Sellae avec lunettes étaient sur des crampons metaliques soit scellé dans le mur enjambant ainsi le canal de l'égout , elles s'appui vers l'avant avec une assise continu . Un caniveau puvait etre creusé dans cette assice pour assurer un ecoulement d'eau clair devant les usagers , ce qui n'est pas le cas dans tous les lieux d'aisance .(Voir livre Vert pour image) . On a differente forme d'architecture de latrines « en ligne »

avec de l’eau boueuse recyclée (il faut de l’eau boueuse car la densité des betteraves varie de 1,05 à 1,09). Les débits d’eau d’abattage (3 à 6 m3/t bett.) dépendent du diamètre des lances et de la pression. Les betteraves sont ensuite élevées du caniveau au poste de lavage par une pompe à betteraves ou une roue élévatrice. Cette technique présente l’avantage de ne pas briser les betteraves. Par contre, elle entraîne : • • • des pertes en sucre importantes dans l’eau de circulation d’où une forte

maisons pour ne pas tomber et en traînant mon sac d’une épaule fatiguée. Lorsque je parvins devant chez moi, je vis sur le bois de ma porte un doigt. Un onzième doigt noir. Je me souviens qu’avant de me relever, je me suis agenouillé dans l’eau du caniveau et j’ai pleuré, j’étais terrifié. Je ne contrôlais plus mes nerfs. Depuis cette nuit, je ne suis plus un homme. Je suis une ombre esquintée, j’ai maigri, je n’ai plus jamais mis le pied sur un navire. Je vis chichement, je souris, je tremble. Je

parvenues en quelques heures - le compteur a été arrêté sur ce chiffre rond. Les prises de parole sont longues et contrastées. Sept personnes sur dix rejettent avec véhémence l'événement. Certaines sont outrées par notre démarche, digne d'une "presse de caniveau", d'autres sont incrédules, d'autres encore préfèrent tourner cela en ridicule. Seules trois sur dix prennent en compte la "fin du monde" dans leurs réponses, et encore une minorité y croit fermement (5 %). D'autres y pensent, veulent préciser la

violence qui s’attaquerait aux miliciens.  Sawda va donc insister sur le témoignage direct qui a été le sien : les premières personnes interviennent  régulièrement dans le texte : «ce que j’ai vu et entendu »,  « J’étais à leurs pieds, cachée dans le caniveau », « je voyais ». « Je te raconte une douleur qui est tombée à mes pieds ».  Une telle expression suggère la douleur comme matérielle, comme un objet qu’elle a ramassé et qu’elle essaie de transmettre à quelqu’un de particulier, Nawal en l’occurrence

tous les noms et lui tira les oreilles : manifestement ici, personne n’attendait de Prince Charmant. Une troisième fois Clément avait bien cru trouver enfin la compagne idéale. Elle était couchée toute nue sur le bord du trottoir, une main dans le caniveau. Hélas ! en y regardant de plus près, Clément découvrit qu’il s’agissait d’un mannequin de plâtre hors d’usage jeté à la voirie. Il s’en désola durant huit jours. Or non loin de Rouen, à Barentin, il y avait un jeune ménage qui venait d’avoir un

! Aller voler,mais ailleurs sauf là- bas ! Yengo ne comprenait pas son compagnon.Pourtant il lui suffirait d’aller là-bas dire : « je suis le fils d’untel…» Son entêtement le dépassait Alors qu’ils passaient sur un petit pont qui enjambait un caniveau plein de l’eau de pluie,le même Yengo lança dans ce ruisseau un crachat qui arrivait avec peine ,tant sa bouche était sèche.Il ne s’avoua pas pour autant vaincu .L’œil fixe,il recommença le manège.C’était son jeu favori. Il creusa sa langue