Canossa

possède un talent très significatif pour l’écriture. Tout au long du roman, l’auteure vient incorporer au texte des éléments historiques : « Le monde entier avait les yeux dardés sur le Koweït et ne penser qu’au 15 janvier. » (page 139) « J’allais à Canossa. » (page 135) Ces deux éléments historiques parmi tant d’autres, donne une image de ressemblance au lecteur. Ces deux métaphores sont respectivement des moments forts, à chacune de leur époque : l’une fait référence à la Guerre du Golfe (1990-1991)

début de la querelle des Investitures. Une lutte de pouvoir s’installe entre le Pape et l’Empereur Henri IV. Henri IV veut contrôler le pouvoir politique et obtenir l’indépendance de l’Allemagne. Il se fait alors excommunier. En 1077, il se rend à Canossa et demande pardon au Pape. Les princes allemands, avec le soutien de ce dernier, se soulèvent contre Henri lV. Son fils, Henri V, poursuit la lutte contre le Pape. La querelle des Investitures ne fut réglée qu’en 1122, par le concordat de Worms, signé

délier les sujets du serment de fidélité et affirme qu'il ne peut être jugé par personne. La consécration de l’Eglise s’inscrit au dépend de la souveraineté. B) es souverains sont les exécutants de la volonté de l'Église - Repentir de Canossa en 1077 - Le concordat de Worms 1102 II- La tentative de soumission du pouvoir temporel envers/sur le pouvoir spirituel Bien que l’Eglise a su profitée de son hégémonie, la souveraineté, quant à elle, s’est rebellée et a invoquée le droit

ce qui provoque un conflit majeur avec l'empereur Henri IV. Celui-ci considère comme vital de donner l'investiture aux évêques. Au cours de la querelle des investitures, Grégoire VII oblige l'empereur excommunié à faire une humiliante pénitence à Canossa en 1077 (Devant les remparts du château, pieds nus dans la neige et vêtu seulement d’une cotte de laine comme un pénitent, le roi Henri attend trois jours et trois nuits dans le froid.) En 1130, après la mort d'Honorius II, deux papes sont élus par

c'est donc dire que la population n'a plus le droit de pratiquer la religion chrétienne, ce qui entraîne la révolte du peuple. Henry IV entreprend d'aller rencontrer le pape qui se trouve à la forteresse de Canossa pour faire lever l'interdit et se faire reconfirmer comme roi. Henry IV arrive à Canossa et pour démontrer sa supériorité, le pape le fait languir pieds nus dans la neige, avant de finalement le laisser entrer. Le roi allemand fera un serment au pape qui calmera le jeux entre les deux têtes

retrouve à Canossa où il est dit selon les sources qu'il va ramper plusieurs jours dans la neige pour implorer le pardon pontificale. Négociation engagée et le pontife Grégoire VII, qui voit sa gloire rayonner, va accorder son pardon à Henri IV. Et pourtant, la situation 'est pas si simple. Depuis que le pape à délier les sujet de l'allemande vis a vis de la fidélité de l'empereur, il y a un autre empereur en Germanie, Rodolphe de Souabe, élu grâce aux grands électeurs. Mais le pardon de Canossa va rendre

Soumet clerc au laïc - pape a peur que le lien féodal passe avant la communion romaine (fidélité lige) b) Les querelles d’investiture entre Henri IV et Grégoire VII - événements de Milan - Henri dépose le pape  excommunication d’Henri - Aller à Canossa = rituel de pénitence publique + coup de maître d’Henri  pape est obligé de pardonner  Prétexte des Dictatus papae c) Dictatus papae – l’affirmation de la primauté pontificale - seul pontife romain à juste titre universel - place pape au dessus

prérogatives, Henri IV réunit un concile à Worms en 1076 ; le concile destitue le pape. Grégoire VII réplique en excommuniant l'empereur et en déliant ses sujets de leur fidélité. Il oblige ainsi l'empereur à venir se repentir et faire pénitence à Canossa en 1077. Le pape et l'empereur continuent à s'affronter jusqu'à la mort du premier, en 1085. Grégoire VII se montre intransigeant sur la « théocratie pontificale » : l'auctoritas du pape est supérieure à la potestas du roi. De son côté, Henri IV défend

cette manière, en 1077, à faire plier Henri IV, souverain du Saint Empire Romain Germanique, après plusieurs années de lutte : ce dernier marche, nu pied sous la neige en guise de pénitence, vêtu d’une simple chemise de bure, au pied du château de Canossa où séjourne le Pape qui finit alors par lui accorder son pardon. Cela montre bien l’influence que la religion peut exercer au moyen-âge sur la politique. Enfin, l’Eglise possède un pouvoir militaire non négligeable du XIe au XIIIe siècle. Elle

empereurs. La réforme de Grégoire VII rencontre l'hostilité des princes. En 1076, l'empereur Henri IV dépose Grégoire VII qui n'hésite pas à excommunier l'empereur. Henri IV est finalement contraint à demander le pardon du pape lors de la Pénitence de Canossa en janvier 1077. Mais la lutte ne s'arrête pas, le pape renouvelle ses excommunications et l'empereur fait élire alors un antipape, Clément III. La querelle des Investitures n'est pas terminée à la mort de Grégoire VII en 1085. Le conflit ne prend