Canossa

« économiques » mais s’opposera à leur présence dans les grands ministères qu’ils revendiquaient pourtant, et cela au point d’aller jusqu'à la démission, à l’épreuve des forces, et à la reddition du parti : une reddition qui les oblige à aller à Canossa, au terme d’un « repentir soudain », selon l’expression page 329. Sans doute le parti se rend il compte alors du dangereux isolement dans lequel il se retrouve. « Il était clair que les communistes n’avaient pu imposer leurs lois » et s’étaient rangés

excommunication, le pape dépose l’empereur allemand. Une partie des princes, des évêques allemands vont abandonner l’empereur : ce dernier va devoir céder au pape et subit une terrible humiliation. L’empereur est condamné à se rendre à la résidence du pape à Canossa, en chemise et pieds nus. Cet épisode marque la suprématie du spirituel. L’affirmation de la suprématie du pouvoir spirituel Cela va permettre de développer l’idée de théocratie pontificale : la papauté revendique pour elle seule la direction

Il voulut mettre fin à l'investiture des évêques par les princes. Le long conflit qui l'opposa à Henri IV, et qui dura sous leurs successeurs, est connu sous le nom de Querelle des Investitures. L'épisode le plus illustre en est l'humiliation de Canossa : l'empereur avait prétendu faire déposer le pape par un synode allemand réuni à Worms, Grégoire l'avait excommunié et avait délié ses sujets de leur serment de fidélité, les princes allemands en profitaient pour se révolter contre l'excommunié, qui

que les rois et les empereurs souhaitent être les maîtres de leur territoire. La querelle des investitures entre le pape Grégoire VII et l’empereur du Saint Empire romain germanique se termine par l’humiliation (grande pénitence) de ce dernier à Canossa en 1077. II. La politique de l’Eglise : une vague de réforme A. La diffusion de christianisme 3 Cours seconde La christianisation de la société, c’est-à-dire la diffusion de la foi chrétienne dans l’Occident médiéval, se réalise aux dépens

de Constantin » b – Les Dictatus papae de Grégoire VII (1075) 2 – La reconquête de l’indépendance du clergé par la réforme grégorienne a – La lute contre le nicolaïsme et la simonie b – La querelle des investitures, de la penitence de Canossa (1077) au concordat de Worms (1122) II – La conquête de l’autonomie des institutions urbaines A – L’autonomie des villes 1 – Les villes franches a – Défrichements et villes neuves b – Le statut de ville de franchise ou de prévôté

contre argent des biens d'Église. Il refuse aussi que les seigneurs laïcs choisissent les évêques et les abbés et les investissent de leur charge. Il entre ce faisant en conflit avec l'empereur d'Allemagne Henri IV. Celui-ci feint de se soumettre à Canossa en 1077 mais la«querelles des Investitures» ne trouvera son aboutissement qu'au siècle suivant autour d'un compromis distinguant les fonctions spirituelles et matérielles des évêques et abbés. III] Une Église immergée dans la société L'Église

 lutte  armée  contre  le  pape  qui  l’excommunie  en  1076.  Excommunié,  l’empereur  perd  ses   soutiens  et  est  obligé  de  s’incliner  devant  le  pape  en  1077  à  Canossa.     Mais  ce  n’est  qu’en  1122  qu’un  accord  définitif  est  trouvé  entre  le  pape  (Calixte  II)  et  l’empereur   (Henri  V)  avec  le  concordat  de  Worms  :

lui en revanche, au contrôle du Pape. La supériorité hiérarchique de l’ordre clérical est proclamée et le roi ou l’empereur, ou du moins ce qu’il en reste, étant des laïcs cette conception implique le rejet de la royauté sacerdotale. L’aventure de Canossa en janvier 1077 marque bien cette supériorité du Pape sur l’empereur et sur les souverains civils. C’est de l’époque de Grégoire qu’on peut dater la doctrine selon laquelle le clergé, moralement plus pur, est supérieur aux laïcs et constitue une autorité

déposer les princes et les évêques dans l'Église universelle, de délier les sujets du serment de fidélité et affirme qu'il ne peut être jugé par personne. C'est le début de la querelle des investitures marquée par la soumission de l'empereur Henri IV à Canossa (1077) et par la mort du pape en exil (1085). Les Dictatus papae énoncent pour la première fois les principes de la théocratie pontificale, systématiquement développés aux XIIe et XIIIe siècles, en particulier par les papes Alexandre III, Innocent

savoir qui nomme le Pape. En 1067, au début de cette querelle, le Pape & l'empereur vont se destituer réciproquement. En 1077, l'année suivant, l'empereur a un peu de remords & Henry IV vient à Rome & implore pardon à Grégoire VII > le voyage canossa En 1080, le conflit redémarre & le Pape à nouveau destitue l'empereur. Il nomme alors un « anti-Pape » & l'empereur va donc lui-même l'installer le Pape > à Rome, il y a alors 2 Papes. Cette situation dure un demi-siècle. Le conflit s'achève en