Caractére D Hippolyte Dans Phédre

la réalité de la vie, de sa réalité. De plus, le théâtre met en scène des personnages, des lieux ainsi que des intrigues qui n’existent pas forcément. Prenons l’exemple de Phèdre, personnage éponyme de la célèbre tragédie classique écrite par Racine au XVIIe siècle. Fille du roi Minos dont les ancêtres sont des Dieux, Phèdre est un personnage issu de la mythologie grecque. La mythologie grecque rassemble des récits fabuleux transmis par les grecs de la Grèce antique. Ces histoires font souvent intervenir

livrer à la veine lyrique dans des sujets dramatiques qui lui semblaient moins favorables. Phèdre, en particulier, offre d’admirables explosions de sentiments personnels, qui semblent suspendre l’action dramatique pour nous faire pénétrer jusqu’au fond de l’âme de celle qui en est l’héroïne ou plutôt la victime. La grande scène de la confidence à Ænone est tout en mouvements lyriques : Phèdre et Hippolyte, sujet ayant inspiré le lyrisme de RacineQue ces vains ornements, que ces voiles me pèsent

doutant, en hésitant. Ce doute exprime sa liberté et sa sensibilité. Est-elle criminelle ou innocente? C'est cela qui est intéressant dans son cas : chercher ce qu'il y a d'innocent chez cette grande coupable qui, héroïne presque sophocléenne par son caractère inflexible et déterminé, est de ces êtres qui sont davantage condamnés à la violence que violents a priori. Sa vraie fatalité est d'être une femme. Et cela Euripide le met bien en lumière. Par exemple, par les interventions du choeur qui la critique

on se met à leur place, on vit leurs passions. Le théâtre nous permet de nous évader de notre quotidien un peu terne en vivant de "grands" sentiments, des vies extraordinaires, des amours merveilleux. On aimerait comme Phèdre de Racine tomber éperdument amoureuse d'un Hippolyte " … Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue, un trouble s'éleva dans mon âme éperdue. Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, je sentis tout mon corps et transir et brûler… " . Le théâtre nous divertit aussi

dont le plus grand nombre ne nous sont connus que par les titres ou des fragments. Dix-neuf tragédies nous sont parvenues entières. On peut déterminer avec plus ou moins de précision la date des oeuvres suivantes: Alceste (-438), Médée (-431), Hippolyte (-428), les Héraclides (-430 à -427), Andromaque (vers -426), Hécube (vers -424), Héraclès (vers -424), les Suppliantes (-422), Ion (vers -418), les Troyennes (415), Iphigénie en Tauride (vers 414), Electre (-413), Hélène (-412), (La vraie Hélène

Dans Britannicus, de Racine, Néron nous est présenté comme un monstre naissant, soif de pouvoir et d’amour. Il serait capable de tuer un homme (Britannicus) pour épouser une jeune fille (Junie). Phèdre, de Racine, ne peut plus contrôler son comportement en raison de sa passion. Sa passion pour Hippolyte est une forme de persécution envoyé par Vénus. De plus, les registres du fantastique et du merveilleux sont présents et les règles du théâtre ne sont pas toujours fidèles à la réalité. La règle

polique. Elle met en scène des héros issus de mythes dont leur situation sucite la pitié et la réflexion. En France elle se développe au XVIe siècle mais au XVIIe elle atteint son apogée avec Corneille et Racine. Le cérémonial de la tragédie, son caractère solonnel sont en accord avec l’image d’une monarchie absolue qui se construit peu à peu. Au XIXe siècle les romantiques la rejettent à cause de la rigueur de ses règles. Après la bataille d’Hernani un théâtre tragique, dont les principes sont

écrite en alexandrin, or personne ne s'exprime ainsi dans le monde réel, dans Phèdre de J. Racine tout est en alexandrins, de plus il évoque les dieux grecs a de multiples reprises, alors qu'ils ne sont pas réels, d'ailleurs dans la plupart des pièces les auteurs font référence aux dieux. Dans « Le Visiteur », Dieu est présent tout au long de l'histoire. D'autres part, dans la scène d'exposition de Phèdre quand Hippolyte et Théramène présentent les personnages et les lieux : « Le dessein en est pris

geste : On appelle comique de geste quand ce sont les grimaces ou l'attitude d'un personnage, ou bien les coups qu'il reçoit qui font rire. De nombreuses victimes de Renart finissent souvent battues par des paysans ! Comique de caractère : On parle de comique de caractère quand c'est le personnage lui-même qui est drôle. On rit beaucoup quand Renart profite de la naïveté et de la stupidité de sa victime. A ce moment là, on ressent rarement de la pitié ou de la tristesse, car on comprend bien que

de la tragédie antique. Comme, par exemple, Phèdre. Cette femme qui est atteinte d’une douleur morale si grande qu’elle la transmet au spectateur. Dans la mise en scène de Patrice Chéreau, toute l’émotion est renforcée, intensifiée par les choix des costumes et des scénarios. Dans cette mise en scène, Phèdre perd un peu de son caractère classique en atténuant la bienséance, Hippolyte appuie son épée sans grandes complications sur le sein dénoudé de Phèdre; tout cela, intensifie l’impression du spectateur