Cardin Le Bret Venalité Des Offices 1632

Cardin Le BRET, Traité de la souveraineté, livre II, Chapitre VIII «  de la vénalité des offices » « L’office est une dignité ordinaire avec fonction publique ». C’est Charles Loyseau qui l’affirme dans son Traité des Offices de 1610. Cet écrit correspond au texte que nous allons étudier, car dans ce dernier nous allons aborder la vénalité des offices. Il convient donc de savoir que très tôt sous l’Ancien Régime, les charges font l’objet d’une patrimonialisation au bénéfice de leurs titulaires

Introduction : - « Cette vénalité [des charges] est bonne dans un État monarchique, parce qu'elle fait faire comme un métier de famille ce qu'on ne voudrait pas entreprendre pour la vertu. », disait Montesquieu. - Cardin Le Bret est un juriste français du XVIème – XVIIème siècle. Il est né en 1558 et est mort en 1655. C’est aussi seigneur de Flacourt. Il fut avocat général au Parlement de Paris, en 1604. Sous le règne de Louis XIII le Juste, Le Bret occupa plusieurs postes très « gradés », il

masculinité (Philippe VI de Valois) 1457 : principe d'indisponibilité de la couronne 1498 : principe de continuité de la fonction royale 1791 : constitution du 3 septembre Constitution consacrant les règles de dévolution Constitution abolissant les offices 1793 : déclaration et constitution du 24 juin 1795 : 22 août : constitution du directoire 1799 : 13 décembre : constitution du consulat 1814 : 4 juin : charte constitutionnelle de la Restauration 1830 : 14 août : Charte de la monarchie de juillet

masculinité (Philippe VI de Valois) 1457 : principe d’indisponibilité de la couronne 1498 : principe de continuité de la fonction royale 1791 : constitution du 3 septembre Constitution consacrant les règles de dévolution Constitution abolissant les offices 1793 : déclaration et constitution du 24 juin 1795 : 22 août : constitution du directoire 1799 : 13 décembre : constitution du consulat 1814 : 4 juin : charte constitutionnelle de la Restauration 1830 : 14 août : Charte de la monarchie de juillet

renforcer autorité centrale. Volonté de développer des réseaux pyramidaux de fidélités citadines, de préserver crédit public dt corps de ville. Corps d'officiers constituait composante importante par l'importance des capitaux drainés par l'achat des offices, par la garantie apportée aux emprunts d'État ou encore le rôle d'intermédiaires joué dans certains prélèvements fiscaux. L'édit de 1597 qui, après celui de 1581, tendit à généraliser les « métiers jurés » (corporations soumises à justice royale ordinaire)

part, les clercs n’ont pas une moralité louable, donc au XI, mise en place d’une réforme, « la réforme Grégorienne » (par le Pape Grégoire VI). L’Eglise est réorganisée : moral stricte, interdiction mariage des prêtres, interdiction du commerce des offices ecclésiastique. o La réforme Grégorienne : le Pape se considère comme supérieur au Roi et veut diriger les Rois, alors que Philipe le Bel règle ce point par un conflit. Le Roi voulait imposer des impôts, mais le Pape n’était pas d’accord, donc le

écrit 2 ouvrages : Le traité des seigneuries en 1609 et le Traité des offices en 1610. Pour lui, la souveraineté est le comble de la puissance. Il a dit : « la souveraineté n’est point si quelque chose y fait défaut ». Cardin Le Bret (1558-1655), juriste. Il compare la souveraineté avec le point en figure géométrique en disant : « la souveraineté est non plus divisible que le point en géométrie » in De la souveraineté du roi en 1632. § 2 : un absolutisme doctrinal A. L’absolutisme de droit divin Le

construction, manque de moyen, artifice participer à l'Etat est un honneur, donc personne qui doivent acheter leur charge publique pour devenir « fonctionnaire », charge publique qui va être transmissible aux héritiers, pb de la patrimonialisation des offices ← archaïsme, le gouvernement monarchique va devoir trouver un autre moyen, ce sera les commissaires qui vont se substituer aux fonctionnaires, désignés par l'Etat. Partie I L'esprit de l'Etat monarchique (16e-18e) : entre idéalisme et réalisme

On est donc bien loin de Machiavel. Tout n’est pas permis au Prince : le pouvoir est absolu vis-à-vis des sujets, mais pas vis-à-vis de Dieu ni des hommes. « Il n’est de richesse que d’hommes ». - celle de Cardin Le Bret (un proche de Richelieu), dans son traité De la souveraineté du roi (1632)qui a défini la pleine puissance du monarque. Selon lui, la souveraineté est une « suprême et perpétuelle puissance déférée à un seul qui lui donne le droit de commander absolument ». Il y défend, entre autres

Désormais les fonctions domestiques et les fonctions de gouvernement qui étaient jusque-là mélangées, se distinguent. La Maison du Roi se distingue du Conseil du Roi. A. L’Hôtel-le-Roi Il est formé des officiers, ceux qui exercent l’officium, un office. Ils entourent le Roi et s’occupent des services de sa Maison. 1) Les grands officiers de la Couronne Les fonctions des grands officiers, à l’exception de la fonction de chancelier sont devenues de plus en plus des fonctions honorifiques que domestiques