Cardin Le Bret Venalité Des Offices 1632

souveraineté, le crime de lèse-majesté. * Charles Loyseau, « Traité des seigneuries », 18ème « La couronne ne peut être si son cercle n’est entier, aussi la souveraineté n’est point si quelque y fait défaut ». * Pierre Cardin le Bret, « Traité de la souveraineté du roi », 1632 Le roi est seul souverain dans son royaume et la souveraineté n’est non plus divisible que le point en géométrie. La monarchie est elle finalement un pouvoir arbitraire ? Il existe des limites (lois divines, naturelles

XVIIème s, d’autres juristes vont reprendre l’idée de monarchie absolue. C’est le cas de Guy Coquille dans un ouvrage qui s’intitule Institution de droit français (1607) « le roi n’a point de compagnons en sa majesté royale ». Cardin Le Bret, De la souveraineté du roi (1632) « la souveraineté est par nature non plus divisible que le point en la géométrie ». § 2 : La monarchie de droit divin Théorie du XVIIème s. théorie religieuse, devient une théorie juridique. Bossuet va élaborer, construire cette

purement mathématique [la « raison » du XVIIe siècle, de Louis XIV encore, est une faculté pour l’homme, de dominer ses passions]. Convergeant e avec la philosophie anglaise du XVII siècle, protestante, individualiste et libérale, de John Locke (1632-1704), et de Newton (1643-1727), entre autres, le « cartésianisme e », qui se répand en France au début du XVIII siècle, devient non seulement le point de ralliement de toutes les oppositions à l’ordre ancien, mais aussi le moteur d’un insurmontable

causes et des jugements, quoique ce soit à titre de récompense ou d'avantage, mais que la partie qui le mérite obtienne justice et que suffise l'intégrité du juge. Préamb., 8 Entre Romains, étant interdit, dans les mêmes conditions, le crime de vénalité, ainsi qu'il a été établi par nos parents, nous ordonnons qu'il soit jugé selon les lois romaines ; que ceux-ci sachent donc qu'ils doivent accepter pour règle de jugement, la forme et la présentation de ces lois dans leur consignation écrite, et

Nous étudierons d’abord le mot de juge ( 1. ) puis une rapide histoire du juge ( 2. ), qui montrera la diversité de sa mission, qui inclut un pouvoir créatif du droit ( 3. ) et la richesse des méthodes qu’il met en œuvre pour remplir son office ( 4. ). 1. Le mot de juge Le mot de juge désigne les cours et les tribunaux, toutes les juridictions, qui sont chargées de rendre la justice, de trancher les litiges, de dire le droit et prononcer des jugements. Le

Jupiter, qui rappelle celle de Cléopâtre avec Isis1 ; enfin, la dérive d’Octave est aussi d’ordre religieux puisqu’il encourage à son égard le fanatisme. Originalité dans notre corpus, Garnier noircit le portrait du futur Auguste, qu’il accuse de vénalité : Envoyons Proculee, Qui appaste d’espoir son ame desolee, L’asseure de propos, si que nous puissions avoir Ses richesses et elle en nostre plein pouvoir.2 Si ce thème de la cupidité est repris par Mairet3, celui de l’absolutisme est à peine