Caricature Grandjouan

Séance 3 - le procès Introduction : Le roman L'étranger de Albert Camus débute sur la nouvelle de la mort de la mère de Meursault et la première partie se termine par le meurtre de l'Arabe commis par Meursault. Les 4 premiers chapitres de la seconde partie sont consacrés aux 11 mois qui séparent son arrestation et sa condamnation à mort. Les chapitres 3 et 4 relatent le procès : l'audition des témoins, le réquisitoire du procureur de la république, le plaidoyer de l'avocat de Meursault et la

représentent la société « brassaient (…) l’air », on a l’impression que tout cela est superficiel, c’est un peu comme du vent, une comédie. L’attitude des collègues de l’avocat à la fin de la plaidoirie = ils disent des paroles convenues qui virent à la caricature, il répondent à un rituel. Il y a quelque chose de cruel dans le fait de demander à Meursault son impression sur le discours de son avocat, comme s’il n’était pas concerné par son jugement. b) Le discours de l’avocat « Beaucoup moins de talent

est une nouvelle conception de la nature telle qu’on peut la voir. IV) Grandes figures du réalisme A) Honoré Daumier (1808-1879). C’est un dessinateur remarquable qui est surtout connu pour ses caricatures dans la presse. Il est célèbre dès les années 1830. Deux grands types de caricatures : Politique (quand le régime le permet) Sociale : il fait la satyre des mœurs de son temps. Il en publie tous les jours touchant des milliers de lecteurs. Daumier est aussi un peintre très peu connu

lexique. Comique de gestes : grimaces, vêtements, accessoires. Comique de situation : quiproquos, cachettes, rebondissements inattendus, chutes. Comique de répétition : répétition d’une action, d’une phrase, d’un geste. Comique de caractère : caricature de traits moraux, vices tournés en ridicule car poussés à l’extrême. 3. Les nuances du comique Le burlesque : extravagance des situations. La farce : petite pièce dite « bouffonne ». L’ironie : moquerie consistant à faire entendre le contraire

dans une caricature rapportant la vente de hot-dogs pendant une partie de baseball des Giants de New York au Polo Grounds1. Cependant, la première utilisation de « hot-dog » faite par Dorgan ne faisait pas référence à cette partie de baseball au Polo Grounds, mais bien à une course à vélo au Madison Square Garden, dans le New York Evening Journal du 12 décembre 1906, époque à laquelle le terme « hot-dog » était déjà utilisé pour parler de la saucisse. De plus, aucune copie de la caricature en question

même sens» (l.2) + allitération de [s] Côté ridicule des jurés, qui ne semblent pas crédibles - «éventails» mis en lien avec «ventilateurs» -> «grands» : juges «petits» : jurés Même fonction : «brasser de l’air» -> stérilité des propos Caricature de l’audience - Atmosphère lourde «l’air épais de la salle» (l.1) -> retour au meurtre Prémonition de quelque chose de grave pour Meursault - «ses collègues sont venus vers lui pour lui serrer la main» -> côté protocolaire, superficiel

corriger par lui-même comme par exemple dans Les Femmes Savantes de Molière ou l’auteur vise à corriger les vices de la noblesse. Il ne faut négliger aucun propos, chaque mot a un sens précis qui a pour but de critiquer les mœurs, les vices, de caricaturer une catégorie de personne (comme dans le Barbier de Séville par exemple) sans que l’on ne puisse le repprocher à l’auteur. La comédie donne aux spectateurs un « miroir » caricatural et satirique d’eux-mêmes (comme dans les Précieuses Ridicules)

autres plaisirs qu'offrait le pouvoir politique. Ces caractéristiques sont accentuées par les traits massifs de la sculpture et du personnage : un gros nez, un gros menton ; tout est extrêmement volumineux. Cette œuvre est donc une satire, une caricature politique, nous pouvons également la caractériser d'oeuvre engagée, puisqu'elle va à l'encontre d'une idée, d'un régime politique. GUSTAVE COURBET L'homme blessé,entre 1844 et 1854, huile sur toile Gustave Courbet peint l'homme blessé

les caractéristiques d’une anti-utopie. Houellebecq cherche à démystifier toute forme d’utopie. Il donne à l’utopie une fonction négative, développée avant lui par Huxley et Orwell. De fait, l’utopie houellebecquienne exploite jusqu’à la caricature les principaux clichés du genre. Dans Lanzarote, il parodie le récit de voyage imaginaire au bout duquel un narrateur découvre un pays inconnu où règne l’ordre social idéal. Depuis l’Antiquité, des auteurs d’utopie situent souvent leur société

documents qui sont soumis à notre analyse. Le premier est la Une particulièrement célèbre du quotidien L'Aurore, du 13 janvier 1898, publiant la lettre ouverte du dreyfusard Émile Zola au président de la République. Le second est une toute aussi célèbre caricature de Caran d'Ache publiée un mois plus tard, le 14 février 1898, dans le quotidien Le Figaro. À partir de ces deux documents, nous allons pouvoir montrer en quoi la presse a été tout à la fois le reflet et l'instrument des débats d'idées qui agitent