Cass 1er Civ 17 Octobre 2007

personne ou à domicile par l’huissier de justice qui y indique l’heure de signification de l’acte. L’acte signifié, il fait naître à la charge du tiers saisi une obligation de déclaration. En effet, comme le dispose l’article 59 alinéa 1er du décret de 1992, le tiers saisi déclare sur le champ à l’huissier l’étendue de ses obligations à l’égard du débiteur ainsi que les modalités qui les affectent, il lui remet alors toutes les pièces justificatives qu’il a en sa possession, mention en

extra-contractuelle et la responsabilité contractuelle est la mise en demeure. - Pour engager la responsabilité contractuelle du débiteur, on doit le mettre en demeure de s’exécuter. La jurisprudence est venu modérer cela dans un arrêt Cass chambre mixte du 6 juillet 2007 qui est venu apporter une distinction : «il n’y a plus besoin de mise en demeure en matière contractuelle en ce qui concerne la réparation des dommages et intérêts compensatoires.» - Pour ce qui résulte du retard, il est logique et

de la responsabilité contractuelle de façon totalement détachée des autres remèdes à l'inexécution comme l'exécution forcée, l'exception d'inexécution ou encore la résolution avec laquelle la responsabilité contractuelle peut précisément se combiner (17). 7 - En somme, les arguments ne manquent pas pour dénoncer ce paradoxe de la proposition de loi qui consiste à affirmer la responsabilité contractuelle tout en essayant de nier ses particularités. Et, malheureusement, ce paradoxe n'est pas le seul

d'un consentement personnel, les ordres de l'évêque s'imposant à eux en vertu de leurs vœux d'obéissance. ● Civ. 13 mars 1964: D. 1964. 357, note Rouast. Comp.: ● Cass., ch. mixte, 26 mai 1972: D. 1972. 533, note Dupeyroux; JCP 1972. II. 17221, concl. Lindon. L'existence d'un contrat de travail est exclue entre une religieuse et sa congrégation. ● Cass., ass. plén., 8 janv. 1993: Bull. civ. no 2; Dr. soc. 1993. 391, rapp. Chartier. L'engagement religieux d'une personne n'est susceptible d'exclure

d’une situation de fait sur laquelle la demande est fondée. En pareil cas, le juge des référés ne peut statuer que si les faits sont évidents. Mais s’ils sont au contraire sérieusement contestés, il ne peut y avoir lieu à référé. L’article 48 al 1er de l’AUPSRVE dispose que «l’huissier ou l’agent d’exécution peut toujours, lorsqu’il rencontre une difficulté dans l’exécution d’un titre exécutoire prendre l’initiative de saisir la juridiction compétente.» La juridiction compétente à laquelle fait

la victime, devant la juridiction civile. En matière civile prescription de droit commun de 5 ans (à compter du jour où le titulaire du droit a connu ou aurait pu connaître les faits qui lui permettent d'exercer l'action, article 2224 du CPC, loi 17 juin 2008) Les règles procédurales ne sont pas les mêmes (Code de procédure pénale/civile). Bien que différentes, les deux responsabilités sont souvent en contact. En effet souvent un même acte constitue à la fois une infraction pénale susceptible

la volonté des parties ne s'étant ainsi pas rencontrée sur le même contrat. En l'espèce, cette solution s'inscrit dans le cadre particulier de l'erreur obstacle entrainant dans ce cas précis d'erreur la nullité absolue (même sens: Cass.civ. 3ème, 1er février 1995; Cass.civ. 3ème, 21 mai 2008). Cette solution montre les limites de l'arrêt de principe: en outre certes comme celui-ci le pointe: la nullité d'une convention contractée par erreur ne peut être demandée que par la partie dont le consentement

| | | |IV - REGIME ACTUEL DE GARANTIE DES ASSUREURS SUCCESSIFS DANS LES ASSURANCES DE RESPONSABILITE (Loi du 1er Août 2003) | | | |

SEANCE 6 : LA CAUSE Thème 1 : L'existence de la cause art 1131 C.civ : L'obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet. Document 1 : Civ. 1ère 12 juillet 1989 Une facture relative à la vente de divers ouvrages et matériels d'occultisme n'ayant pas été réglée, le vendeur a obtenu une ordonnance d'injonction de payer, que l'acheteur conteste devant le tribunal de 1ère instance. Le tribunal fait droit à la demande de l'acheteur,

spéciaux. Par exemple, la directive du 5 avril 1993 sur les clauses abusives dans les contrats conclus avec les consommateurs, transposée par la loi du 1er février 1995 (art. L 132-1 code de la consommation) ou la directive du 25 mai 1999 sur certains aspects de la vente et des garanties de bien de consommation, transposée par l’ordonnance du 17 février 2005. Les principes d’Unidroit : Ils sont relatifs aux contrats du commerce international (1ere publication 1994, complétés en 2004). C’est un texte