Cass Com 22 Avril 1997

garantis, ainsi que les modalités de mise en jeu de l’assurance[18]. En renforçant les exigences à l’égard de la partie professionnelle, les juges protégent l’autre partie au contrat. Une telle attitude se retrouve aussi dans un arrêt du 27 avril 2004, ainsi pour la première chambre civile une clause expresse de solidarité ne suffit plus, il faut en détailler les effets[19]. En limitant les conséquences de la clause de solidarité de par l’exigence d’une véritable explication de ses effets,

le contrat permet d’engager une action en responsabilité notamment lorsqu’il comporte une obligation de sécurité. Illustration – action contractuelle en cas d’accident au passage en caisse d’une cafétéria. Cass. civ. 1ère, 1er juillet 2003, Resp. civ. ass. 2003, com. n°252 Dans la cafétéria d’un grand magasin, une enfant a été brûlée par le renversement d’une théière. La Cour d’appel a constaté que le fait dommageable était survenu lors du passage de la cliente à la caisse et alors

même que la qualité de belle-mère du dirigeant social, ne suffit pas à prouver la conscience de la caution. En revanche, la qualité de dirigeant social de l’entreprise débitrice est de nature à prouver la conscience de la portée de l’engagement. Com. 8 janv. 2002 : La qualité de dirigeant social est un élément extrinsèque qui ne peut être écartée par le juge qu’à la condition de préciser en quoi la fonction exercée dans la société n’était pas de nature à compléter le commencement de preuve par

certains textes l’admettent (C. civ. Art. 1612 et 2280 ; C. com. Art. L 145-29, etc.). C’est la jurisprudence qui a affirmé l’existence de ce droit, déterminé ses effets ainsi que ses conditions d’exercice (Barthélemy Mercadal, Mémento CONTRATS - Editions Francis Lefebvre N° 4976). Elle est constante sur le fait que le droit de rétention n’est pas une sûreté et n’est pas assimilable au gage (Cass. Com. 20-5-1997 : RJDA 10/97 n° 1263 ; Cass. Com. 9-6-1998 : RJDA 10/98 n° 1141). Pendant que l’acte uniforme

telles que la réception, la reconnaissance 16 et la garde des marchandises à terre à l’embarquement 17 ou au débarquement. 15 16 17 article 50 L. n°66- 420, 18 juin 1966 article 5 L. n°66- 420, 18 juin 1966 article 80 D. n°66- 1078, 31 déc. 1966 22 -Le transit de marchandisesIl importe de noter que tout ce qui se passe dans le périmètre d’un port ne relève pas systématiquement de la loi maritime, pour que l’opération rentre dans le cadre de la Loi n°66- 420 du 18 juin 1966, il faut l’opération

documentaire. Sous-section 2. Actualisation sélective  Actualité rassurante car très limitée — Nous rendrons compte des décisions habituellement citées, dans les IEJ »sensibles », sur le thème de la condition : 2 1/ Sur la condition potestative  Cass. civ. 1ère, 16 mai 2006 : l’arrêt illustre l'obligation alternative et l’exclusion qu’elle opère de la potestative. La première chambre civile consacre sa pleine efficacité pour mieux la distinguer d’une condition potestative. Pour la première Chambre

réception, la reconnaissance et la garde des marchandises à terre à l’embarquement 17 ou au débarquement. 16 15 article 50 L. n°66- 420, 18 juin 1966 16 article 5 L. n°66- 420, 18 juin 1966 article 80 D. n°66- 1078, 31 déc. 1966 17 22 -Le transit de marchandisesIl importe de noter que tout ce qui se passe dans le périmètre d’un port ne relève pas systématiquement de la loi maritime, pour que l’opération rentre dans le cadre de la Loi n°66- 420 du 18 juin 1966, il faut l’opération

Bull. Joly : Bulletin Joly Sociétés BRDA : Bulletin rapide de droit des affaires C/ : Contre CA. : Cour d'Appel Cass. : Cour de Cassation Cass. civ. : Cour de Cassation, chambre civile Cass. com. : Cour de Cassation, chambre commerciale. Cass. crim. : Cour de Cassation, chambre criminelle. Cass. Soc. : Cour de Cassation, chambre sociale. C. civ. : Code civil C. com. : Code de commerce CE : Conseil d'État CEDH : Cour européenne des droits de l’homme Cf. : Confère Ch. : Chambre

violation de l'article 1948 du Code civil (Cass. 1ère civ., 9 février 1988, n°86-13699, ici). La force du droit de rétention réside dans la détention matérielle de la chose, qui s'oppose avec efficacité à sa récupération par le créancier qui n'y aura pas accès ; à titre d'illustration, la voiture retenue par le garagiste est enfermée dans son garage, les panneaux d'accès aux cales d'un bateau transportant de la marchandise retenue sont « fermés » (Cass. com., 18 mars 2003, n°01-11204, ici)... L'archaïsme

↑ Cf. Cass. Ch. réunies, 13 janvier 1932 [archive], Bull. n° 11. 6. ↑ Cf. Mazeaud et Chabas, Leçons de droit civil, Tome 1, volume 1, Introduction à l'étude du droit, Montchrestien, 12e édition par F. Chabas, 2000, n°137 à 151. 7. ↑ Cf. Cass civ. 3, 3 juillet 1979, Bull. 3, n°149 p.115 ; Cass civ. 1, 17 mars 1998, Bull. 1, n° 115 p. 76. 8. ↑ Cf. Cass. soc., 31 janvier 1958, Bull. 4, n° 175 à propos du maintien dans les lieux conféré par la loi du 1er décembre 1948 ; Cass. com. 7 mars