Castigat Ridendo Mores Comédie

l’esprit des comédies de Molière : corriger les mœurs par le rire Nous verrons donc, un monologue de la folie, puis une critique de l'avarice et enfin, le comique de la scène, pour comprendre comment Molière applique « le Castigat ridendo mores » Objectifs – Étudier les caractéristiques d’un monologue – Étudier l’expression théâtrale de la passion Repères Molière avait trouvé dans La Marmite de Plaute l’idée du monologue de l’avare volé. Ce monologue se retrouve dans la comédie Les Esprits

de la comédie - La comédie classique. On la trouve aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle se distingue par : • Un sujet emprunté à la vie quotidienne. • Des personnages ordinaires. • Une action vive et rythmée aux nombreuses péripéties. • Une structure classique : trois ou cinq actes ; exposition, nœud, dénouement. • Une attention portée aux jeux de scènes comiques. • Elle se donne pour but de divertir par la peinture de la société, et de dénoncer les vices et corriger les mœurs (castigat ridendo

Travail d’écriture. Dissertation. Dans la comédie, qui met en scène de grands bourgeois ou des nobles devant un public de grands, nombreux sont les valets/soubrettes. Ces serviteurs nous sont familiers, leur présence est constante, parfois même anonyme. Ces sont alors des « utilités ». On trouve ces serviteurs depuis toujours dans toutes les distributions depuis la comédie antique, que ce soit dans la comédie française, la comédie italienne, la comédie classique, ou même jusqu’au nouveau théâtre

œuvre publiée est une comédie intitulée Le Père prudent et équitable en 1712. Il soutient les Modernes, c'est-à-dire ceux qui pensent que la littérature doit être adaptée à l'époque, que les auteurs doivent innover. Il est ruiné par la banqueroute de Law en 1720 est alors obligé de travailler. Il ouvre un journal qu'il clos en 1724: Le Spectateur françois, il est le seul rédacteur. Son premier succès au théâtre est Arlequin poli par l'amour en 1720. Il fait de nombreuses comédies au théâtre qui reprennent

la pitié afin d’opérer une purgation des passions qu’il nomme catharsis. C’est au Ve siècle av. J.-C. que la tragédie antique connaît son apogée avec Eschyle, Sophocle et Euripide. - Au début du XVIIe siècle, un genre nouveau apparaît : la tragi-comédie a pour particularité de présenter un dénouement heureux (Le Cid de Corneille, 1636). Le XVIIe, siècle du classicisme, voit l’apogée d’un genre tragique qui devient extrêmement codifié. La tragédie est en vers, comprend cinq actes, doit présenter des

Paris, est un écrivain, journaliste et dramaturge français. Très attentif aux spectacles de rues, attaché aux comédies italiennes telles que celles de la Commedia Dell’arte , il écrit en 1737 La Fausse Confidence , qui devient Les Fausses Confidences en 1738. Cette pièce appartient au genre théâtral de la comédie, destinée à faire rire par l’intrigue et par la représentation de travers et de ridicules. Dans celle-ci, Marivaux

auteur, acteur, metteur en scène et chef de troupe. Il est le précurseur du renouvellement de la comédie, dépréciée par les nobles car assimilée à la farce, qu’il parvint à hisser au rang de la tragédie. Il l’a adapté parvenant à mêler au rire, la critique des mœurs de la société : c’est la Grande et Belle Comédie. En

débat d’idées : le dialogue propice au débat d’idées, à l’échange d’arguments-ex théâtre de Sartre, mais ex aussi de Rhinocéros ; théâtre au service de la réflexion morale : ex comédies de Molière qui assigne ainsi à la comédie la fonction de «corriger les mœurs par le rire» selon la formule laine «castigat ridendo mores», ex aussi le théâtre de Camus, Sartre, Giraudoux (La guerre de Troie n’aura pas lieu) II_ Les spécificités de l’écriture théâtrale : cependant, Ionesco suggère au travers de

rire et, pour finir, il est nécessaire d'évoquer les limites que peut avoir le rire. Le rire a de nombreux but, notamment de corriger et de dénoncer la société. La comédie et les humoristes nous offrent un reflet de nous-mêmes, de nos petits travers, et nous aident à porter un autre regard sur nous-mêmes. Castigat ridendo mores, disent les anciens. Alors pourquoi essayer de corriger ou de dénoncer la société ? Bergson répond « que souvent on châtie parce qu'on aime ». Le rire est pour lui le

plus grand dramaturges du siècle des Lumières, ses œuvres figurant parmi les plus jouées par la Comédie-Française, Marivaux connaît un succès mitigé de son vivant. Pourtant, journaliste, romancier, dramaturge français du XVIIIe, Marivaux fréquente salons parisiens et devient même membre de l’Académie Française en 1742. Partisan des Modernes, il se détourne de l’Antiquité et s’inspire plutôt de la comédie italienne, la commedia dell’arte dont il reprend certains personnages comme Arlequin ou encore