Catilina

ici héroïque et sans peur face à la mort (≠ du texte de Plutarque où on éprouve autant de pitié que d’admiration pour un Cicéron plein d’angoisse). 4p67 Cicero [qui consul erat] senatoribus Catilinae cupiditatem demonstravit. Cicéron [qui était consul] montra aux sénateurs la cupidité de Catilina. Antonius [quem Cicero in oratione accusabat] tyrannus erat. Antoine [que Cicéron accusait dans son discours] était un tyran. Antonius [cui Ciceronis verba non placuerant] eum inteficit

aduersorum. Les termes employés font références à des événements précis de la vie de l’orateur. Avec l’ablatif exilio, l’auteur fait allusion à l’exil auquel Cicéron a été condamné par ses adversaires en -58, pour avoir fait exécuter les partisans de Catilina sans procès régulier ; Cicéron quitte Rome en mars 58 et y reviendra en 1 On lit chez Jean de Tournes : Marcus Tullius Cicero Arpini natus est anno mundi 3860, Olympiade 168, ab urbe

entreprend alors une carrière d’historien pendant les neuf dernières années de sa vie durant lesquelles il écrit deux monographie : la Conjuration de Catilina et la Guerre contre Jugurtha dans lesquelles il dresse un tableau de la décadence de Rome à travers des exemples précis. -La conjuration de Catilina raconte la tentative de coup d’état de Catilina en -63, contre la république, en présentant exhaustivement les causes et les acteurs. -La Guerre contre Jugurtha obéit à la même logique

sauvé la République romaine de Catilina, sa vie politique fut diversement appréciée et commentée : intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie » rampante de Pompée puis de César selon Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino mais aussi, pour Pierre Grimal, l’intermédiaire qui nous transmit une partie de la philosophie grecque. Catilina Catilina (Lucius Sergius Catilina) (-108 - 62) est un homme politique

eius diversa studia in dissimili ratione perspicere possitis, nemo est in ludo gladiatorio paulo ad facinus audacior, qui se non intimum Catilinae esse fateatur, Pour que vous puissiez voir les divers goûts de cet homme dans différents domaine, il n’est personne dans une école de gladiateur d’un peu plus porté vers le crime qui ne déclare être intime avec Catilina ; nemo in scaena levior et nequior; qui se non eiusdem prope sodalem fuisse commemoret. il n’est personne sur scène de plus léger

quod d’autant plus que mihi animus liber erat mon esprit était libéré a spe metu, de l’espoir, de la crainte, partibus rei publicae des partis politiques. Igitur paucis absolvam je vais donc en peu de mot faire exposer de Catilinae conjuratione au sujet de la conjuration de Catilina quam verissume potero le plus fidèlement que je le pourrais nam ego existumo car pour ma part je considère que id facinus ce crime in primis memorabile et particulièrement digne de mémoire sceleris atque novitate en raison

pardon. De ce jour les proscriptions commencèrent. Les premiers coups furent pour la famille de Marius. Un de ses parents, Marius Gratidianus, qui venait de s’honorer dans la préture en réprimant la falsification des monnaies, fut poursuivi par Catilina, qui lui creva les yeux, lui arracha la langue, les oreilles, les mains, lui rompit les bras et les jambes ; et quand ce cadavre, encore animé, ne fut plus qu’un monceau de chairs meurtries et d’ossements brisés, il lui trancha la tête, qu’il porta

selon le critère du juste ou de l’injuste. Les discours judiciaires portent surtout sur le passé puisqu’il s’agit de juger ce qui a déjà eu lieu. Le tribunal est le lieu privilégié de tels discours. Ex:Les discours de Cicéron contre Catilina. *Le genre délibératif Le but du discours délibératif est de persuader ou de dissuader d’agir. L’auditoire va juger celui- ci selon le critère de l’utile ou de l’inutile, du nuisible. Les discours délibératifs portent surtout sur le futur puisqu’il

pour des causes qui flattent le courant des populares. En 64 av. J.-C., il intente des procès contre d’anciens partisans de Sylla, fait condamner Lucius Liscius et Lucius Bellienus, payés pour avoir ramené la tête de proscrits. Mais il échoue contre Catilina, les jurés se refusant à condamner un membre de la vieille famille des Cornelii31. L’année suivante en 63 av. J.-C., avec l’aide du tribun de la plèbe Titus Labiénus, César tente un coup juridique extravagant en accusant de haute trahison le vieux

Catilinaire de Cicéron Exercice de Cursive Partie 1 Texte P2 inf. </, S. réel demandé par le verbe « oportebat » [Ad mortem te, Catilina, duci iussu consulis iam pridem] oportebat, in te P2 rel. dét. <quam CdN « pestem » Conferri pestem, [quam tu in nos omnes iam diu machinaris]. Viuis et uiuis non ad deponendam, sed ad confirmandam audaciam. Vocabulaire : Pridem (adv) il y a déjà quelque temps Oportet (v. impersonnel) il faut