Ce Qui Est Légal Est Il Nécessairement Légitime Philosophie

Profil Notions Philosophiques Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Matisse, La chute d’Icare, 1943 Elisabeth Clément La liberté (1995) PhiloSophie © octobre 2009 Texte sous droits d’auteur Table des matières Introduction .............................................................................. 6 Liberté et contrainte .................................................................... 7 Liberté et société...........................................................

Grellard Notes développées par Ángela B. Ávalos. Cours 1 Histoire de la Philosophie Médiévale ; Collationes (Dialogue entre un philosophe, un juif et un chrétien. En faisant un panorama de l’histoire de la philosophie médiévale nous toucherons quelques aspects fondamentaux au XIIème siècle. En particulier dans le rapport entre éthique es théologie, la question de la scholastique plus tardive et la notion de « philosophie de la religion » (qu’est-ce qu’une religion au moyen âge ?).  La religion

lequel « il n’y a pas de responsabilité sans faute ». la faute du responsable était proclamée comme le fondement univoque de toute responsabilité, son noyau dur et sa référence obligatoire était d’abord la responsabilité du fait personnel. La philosophie libérale et l’humanisme ambiant de l’époque conduisaient naturellement à attacher à la valeur morale de la faute un rôle prééminent jusqu’à limiter la responsabilité aux seuls actes fautifs. La RC était considérée tout autant comme instrument de

parce qu'elle ne va pas de soi. Tout d'abord elle est à la croisée de plusieurs disciplines : sociologie, histoire, économie, anthropologie. La politique est éminemment transversale et concerne toutes les matières des sciences sociales. Est il alors légitime de créer une matière qui est déjà traité par d'autre ? Pour qu'une science soit vraiment reconnue comme telle et comme discipline à part entière il faut qu'on lui reconnaisse soit un objet, soit une méthode. Ce qui suppose d'aborder deux questions

types d’autorité légitime : les types charismatique, traditionnel et rationnel-légal. Les démocraties modernes peuvent être caractérisées par le fait qu’ elles ont substitué aux systèmes de légitimité hétéronomes de l’ancien régime (fondés sur le charisme ou la tradition) un système de légitimité autonome fondé sur la raison et la loi que celle-ci permet de découvrir. 13Il est possible de définir les systèmes simples de symboles partagés, constitutifs de la légitimité rationnel-légale, telle qu’elle

celle du Gouvernement par consentement -l’origine du pouvoir réside dans le peuple, et lui seul, donc le seul Gouvernement légitime est celui auquel le peuple accepte de se soumettre, pour sa sécurité-, la seconde est celle du suffrage universel, défendu par les levellers, -tous les citoyens doivent pouvoir participer à la vie politique, donc un Parlement légitime est nécessairement un Parlement élu par l’ensemble des citoyens-, la dernière est celle d’une Constitution écrite, en 1647, les levellers

de droit. Section I : Fondement de la règle de droit La question du fondement de la règle de droit est une question de philosophie de droit. Dans l’ensemble, on ne trouve que deux écoles ; l’école idéaliste et l’école matérialiste. Mais dans chacune de ces écoles existent des nuances tenant à la raison, à la religion et au contenu du droit. A) La philosophie idéaliste Par école il faut entendre une tendance philosophique générale qui se dégage d’un ensemble de doctrines philosophiques

licencier sans l’approbation de l’inspecteur du travail. A défaut, le licenciement est nul et de nul effet. Mais il y a surtout l’ordre public social qui constitue la manifestation la plus éclatante des faveurs accordées aux salariés. En effet, avec la philosophie de l’ordre public social, on considère que toutes les garanties offertes aux salariés constituent un minimum. On peut toujours aller au-delà pour les améliorer mais on ne peut aller en deçà. Les dispositions du code du travail doivent dans ce sens

paradoxe quand on parle de règles quelconques. Personne ne croit plus aux règles, et la critique y croit moins que personne. La critique a prodigieusement étendu de nos jours son domaine ; elle se confond volontiers elle-même avec l’histoire, la philosophie et la morale, et nous ne songerions point à l’en blâmer, si elle n’oubliait trop, sur les sommets nouveaux où elle plane, sa première fonction, bien modeste, mais bien utile, qui a été d’apprécier le mérite littéraire des œuvres de l’esprit, d’en

d’équivoque chez Kant? Quelle ambiguïté possible dans un système érigé sur le socle d’une légalité a priori structurant tout à la fois la connaissance empirique, l’action morale et la contemplation du beau? Quelle noirceur dans les lumières de cette philosophie moderne et donc éclairée? Il y a, à première vue, très peu de place pour le mal, encore moins pour l’équivoque, dans l’éthique kantienne. Le sujet, rationnel et autonome, peut choisir l’obligation désintéressée avant l’intérêt personnel. Certes