Cela s'appelle l'aurore

Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille À maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu. Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore De la splendeur du jour et de tous ses présents. Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent. (Robert Desnos - 1942) Robert Desnos, « État de veille », in Destinée arbitraire, © Gallimard, 1943. 1. Estimez-vous que la forme de ce poème est régulière ? Justifiez votre réponse par

nous n’ayons pas été là. On aurait vu créer l’homme et la femme ; Eux s’étonner de n’être pas nés petits enfants ; Les cèdres de l’Elbrouz fatigués d’être nés déjà séculaires Et sur des monts déjà ravinés par les eaux. Nathanaël ! avoir été là pour l’aurore ! Par quelle paresse n’étions-nous pas déjà levés ? Est-ce que toi tu ne demandais pas à vivre ? Ah ! moi je le demandais certainement… Mais, – 29 – dans ce temps, l’esprit de Dieu s’éveillait à peine, après avoir dormi hors du temps, sur les

savent pas où se poser, la respiration comme une légère brise, comme si nous réapprenions à vivre. Il n'y avait plus rien d'autre que la liberté et l'abandon commun. Je ne me souviens déjà plus. Des années lumières nous ont subrepticement séparés à l'aurore, la réalité nous a dérobés au rêve. Je ne me souviens que du mot douceur qui émanait de tout cela. La douceur du regard dans lequel j'osais me lover, de ton épaule qui accueillait ma tête, la douceur du sourire qui m'embrassait, et surtout de la

« I have a Dreams » à propos de la défense des droits afro-américains p.48 du manuel)). L’art du discours qui consiste à savoir construire un discours qui marque, influence/affecte autrui, à l’oral comme à l’écrit. Cet art oratoire s’appelle l’éloquence ou la rhétorique or cette dernière est une des 7 disciplines fondamentales enseignée à l’élite aristocratique européenne de la Rome antique à la fin du moyen-âge : les humanités . Les humanités : la musique

Orientale. Le Soleil se hâtant pour la gloire des Cieux Vint opposer sa flamme à l’éclat de ses yeux, Et prit tous les rayons dont l’Olympe se dore. L’Onde, la terre et l’air s’allumaient alentour Mais auprès de Philis on le prit pour l’Aurore, Et l’on crut que Philis était l’astre du jour. Vincent VOITURE, “La Belle Matineuse” (1635), Oeuvres Marcher d’un grave pas et d’un grave sourcil, Et d’un grave sourire à chacun faire fête, Balancer tous

Kipdorp, et nous vous servirons d’introducteur. — Nous vous ferons voir ce qu’il y a derrière les broderies de la fenêtre basse, car pour premier renseignement nous devons vous dire que l’héroïne de cette nouvelle habite au rez-de-chaussée, et qu’elle s’appelle Gretchen, nom qui, pour n’être pas si euphonique qu’Ethelwina ou Azélie, paraît d’une suffisante douceur aux oreilles allemandes et néerlandaises. Entrez après avoir soigneusement essuyé vos pieds, car la propreté flamande règne ici despotiquement

Auteur, comédien, directeur de troupe, Molière est un homme de théâtre complet. Il est la référence majeure d’un genre qu’il a contribué à créer : la comédie. Né à Paris en 1622 dans une famille bourgeoise, Jean-Baptiste Poquelin (il choisira de s’appeler Molière en 1644) abandonne ses études de droit pour fonder la troupe de «L'Illustre Théâtre» en 1643, après avoir rencontré une jeune actrice, Madeleine Béjart. Il part en province, monte des spectacles itinérants, écrit des farces (L’Étourdi, 1654

fille ». C’est le jardinier qui explique leur présence et les nomme : l134 à 140 : « On ne sait qui elles sont. Elles circulent depuis deux jours dans la ville sans amis connus, sans famille ! Si on leur demande qui elles sont, elles prétendent s’appeler les petites Euménides. Et l’épouvantable est qu’elles grandissent, qu’elles grossissent à vue d’œil… » Qui elles sont : « Euménides » = « les bienveillantes » en grec, mais les propos du jardinier et les leurs sont en contradiction avec ce nom

fait l’aumône. Elle pensait, si le vain bruit D’une voix douce et cadencée, Comme le ruisseau qui gémit Peut faire croire à la pensée. Elle priait, si deux beaux yeux, Tantôt s’attachant à la terre, Tantôt se levant vers les cieux, Peuvent s’appeler la Prière. Elle aurait souri, si la fleur Qui ne s’est point épanouie Pouvait s’ouvrir à la fraîcheur Du vent qui passe et qui l’oublie. Elle aurait pleuré si sa main, Sur son coeur froidement posée, Eût jamais, dans l’argile humain, Senti

fit la voix à nulle autre pareille. Vous avez les tétins comme deux monts de lait, Qui pommellent ainsi qu'au printemps nouvelet Pommellent deux boutons que leur châsse environne. De Junon sont vos bras, des Grâces votre sein, Vous avez de l'Aurore et le front, et la main, Mais vous avez le coeur d'une fière lionne. SEQUENCE N°1 : La beauté en poésie Objet d’étude L’écriture poétique et quête du sens du Moyen-Age à nos jours. Texte n°3 : « Un serpent qui danse » - Charles Baudelaire