Céleste de Chateaubriand

------------------------------------------------- Atala  Pour les articles homonymes, voir Atala (homonymie). Atala au tombeau, par Girodet, 1808 - Musée du Louvre. Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert est un roman publié en 1801 par l'écrivain français François-René de Chateaubriand. Sommaire  [masquer]  * 1 Résumé * 2 Signification * 3 Livre audio * 4 Voir aussi * 4.1 Articles connexes * 4.2 Liens externes | ------------------------------------------------- Résumé[modifier] Sur les rives du Meschacebé

prairie) et le vrai ciel (Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, char de l’Aurore, Le vent du soir s’élève)  opposition traditionnelle entre le corps terrestre et périssable (ma dépouille, je suis semblable à la feuille flétrie) et l’âme céleste et immortelle (ce bien idéal que toute âme désire). Évolution donc: 1) description de la beauté de la nature (tableau changeant, ces doux tableaux); 2) indifférence paradoxale à cette beauté; 3) espoir d’une autre vie après la mort  exaltation lyrique:

et sans censure sur plusieurs nouveaux sujets comme la politique, la religion, la société qui auparavant se faisaient étouffer. Cette période est appelée le préromantisme et dure une vingtaine d’années avec à sa tête de grands personnages dont Chateaubriand. A partir des années 1820 commence le mouvement romantique qui durera une trentaine d’année. Ce mouvement ne peut exister sans l’époque classique, car elle a pour but de défier toutes les règles de son antécédent. Alors que les classicistes

|Retour à la page d'ouverture Suite |  | | |[pic] |CHATEAUBRIAND |Biographie |  | | |1768-1848 | | | | |Essai sur les révolutions>> |Bibliographie

L’Ingénu, Jeannot et Colin (16 juillet) MARCEL PROUST À l’ombre des jeunes filles en fleurs (30 juillet) MAURICE LEBLANC L’Aiguille creuse, 813, Le Bouchon de cristal (13 août) JULES VERNE Le Tour du monde en 80 jours, Michel Strogoff (27 août) CHATEAUBRIAND Atala, René, Vie de Rancé, Voyage en Amérique (10 septembre) ALEXANDRE DUMAS Le Comte de Monte-Cristo (1re partie) (24 septembre) Le Comte de Monte-Cristo (2e partie) (8 octobre) JEAN-JACQUES ROUSSEAU Les Confessions, Les Rêveries du promeneur

organisé, rationnel ; la sensibilité, l’irrationnel semblent ne plus y avoir leur place. A l'opposé de l’homme du classique, l’homme romantique ne peut maîtriser ses sentiments par la raison.  Ce refus de la raison est parfaitement illustré par Chateaubriand dans René. Il est un «  homme supérieur », et considère ceux qui se réfèrent toujours à la raison comme «  des esprits médiocres » qui se contentent de ce que leur dicte cette raison. L’affirmation du « moi » conduit le poète romantique à se considérer

aspects les plus importants du romantisme : le sentiment de la nature, c’est-à-dire un sentiment d’extase fondé sur la ressemblance entre le paysage intérieur (celui de l’âme) et le paysage extérieur. Il y a déjà aussi, dans les œuvres de René de Chateaubriand, une peinture de ce « mal de vivre » ou de ce « mal du siècle » qui est devenu le thème privilégié de la poésie romantique, celle d’Alfred de Musset par exemple. SES THÈMES DE PRÉDILECTION Les thèmes de prédilection des romantiques sont :

: Nous sommes au début du 19ème siècle et l’on assiste à l'émergence du romantisme en France. C'est à cette période que « les sentiments prédominent sur la raison ». En 1802 puis en 1805 dans une édition regroupant Atala, François René de Chateaubriand publie son roman René, dans lequel il dévoile sont goût pour l'évocation intérieure et le mal de vivre qui l'habite. Nous avons vu précédemment que René écrit une lettre à sa sœur comme quoi il veut la rejoindre et que celle-ci s’empresse de lui

et rempli de contradictions, Victor Hugo écrit : "...C'était un prêtre austère, grave, morose..."(livre IV, chapitre V). Cet homme qui est traité avec une grande précision psychologique et beaucoup de force, ne parvient pas à concilier les forces célestes et animales qui s'opposent en lui. Hugo le décrit comme : "... un personnage imposant et sombre devant lequel tremblaient les enfants de chœur en aube et en jaquette, les machicotas, les confrères de Saint-Augustin, les clercs matutinaux de Notre-Dame

que sa mère se remarie avec un colonel du nom de Aupick ; il sera d’ailleurs son contre-modèle. Il voit dans ce remariage le symbole d’une chute originelle, une malédiction initiale sur ses passions féminines. Il sera attiré par l’œuvre de Chateaubriand et lit René. Il entame des études de droit mais fréquente vite la bohème du Quartier latin qui sont des jeunes en rupture de bourgeoisie. Il est également tourné vers la déchéance représentée par le monde des alcooliques et des prostituées