Cercle des économistes

de la part des entreprises, donc à des embauches qui créeront à nouveau de la demande, enclenchant ainsi un cercle vertueux. De plus, l'augmentation de la production des entreprises peut s'accompagner d'une hausse de l'investissement de ces dernières afin de répondre à la hausse de la demande. Ainsi, cette hausse de l'investissement aura des conséquences bénéfiques sur la croissance: un cercle vertueux se met alors en place grâce à l'accélérateur et au multiplicateur keynésien. L'augmentation de l'activité

de l'aventure, ou la joie simple de créer et de donner vie à des conceptions et des idées originales. Pour Schumpeter, le profit est la sanction de l'initiative créatrice des risques pris par l'entrepreneur. Cette conception est contraire aux économistes classiques qui faisaient du profit la contrepartie des efforts productifs (capital et travail) de l'entrepreneur, alors qu'elle est plutôt du ressort du chef d'entreprise. Cette conception est également contraire à celle, marxiste, qui place l'origine

politique commerciale dont les résultats ne sont pas optimaux mais les meilleurs possibles. A) Le libre échange est source de croissance économique. ▪ Le libre-échangisme s’appuie sur la théorie économique dominante. De nombreux économistes y sont favorables. ▪ Le libre échange est vital au développement. ▪ De nombreux pays en voie de développement (PED) choisissent l’échange international comme politique commerciale. B) Le choix du libre-échange pour une politique

comprendre en quoi un dérèglement à un point du circuit économique pouvait entraîner un désajustement en un autre point, et de quelle ampleur. C’est ce cadre qu’a fourni la théorie keynésienne et l’on comprend que pendant 30 ans les énergies des économistes se soient focalisées sur l’exploration des apports et des limites de cet outil intellectuel très puissant. Ceci a constitué le gros du « menu » de ceux qui oeuvraient à fournir un référentiel à la politique économique jusqu’au premier choc pétrolier

l’Economie. Daniel Cohen a su faire briller sa plume et son esprit d’analyse à travers cet ouvrage d’économie qui a reçu le prix Léon Faucher de l’Académie des Sciences morales. Et c’est pour ce même livre qu’il fut désigné « Economiste de l’année » par le magazine le Nouvel Economiste en 1997. Dans Richesse du monde pauvreté des nations, l’auteur met au centre de son développement les inégalités de richesse aussi bien entre les nations qu’à l’intérieur des nations. A travers ce livre l’économiste met

jusqu’à la guerre de 1939 a provoqué un renversement de la conception de la gestion qu’avait précédemment les entreprises. Ils perçoivent mieux que le niveau d’activité des firmes ne dépend pas uniquement de l’offre du produit, comme le pensaient les économiste du 19e siècle, notamment JPCay avec la loi des débauchés mais que la demande de biens ou de services exprimée par les différents agents économiques joue un rôle essentiel. Les dirrigeants des entreprises vont donc s’efforcer de constituer les organisations

accès aux biens qui leur permettraient de satisfaire leurs besoins fondamentaux. Mais, le modèle de croissance adopté par les pays riches a provoqué des dégâts environnementaux et sociaux qu'on ne peut plus ignorer. D'où le débat actuel entre les économistes : faut-il poursuivre la croissance pour accumuler toujours plus de richesses afin de satisfaire des besoins illimités ? Faut-il arrêter au contraire la croissance compte tenu des effets désastreux sur l'environnement, souvent irréversibles ? A t-on

tous les marchés, offre = demande, et d'utiliser toutes ces conditions d'équilibre pour en déduire les conditions d'équilibre de l'économie toute entière. Il y a plus d'un million de marché différents en France. En réalité, la connaissance que les économistes ont de l'économie, et en particulier leur connaissances de toutes les interactions qui se produisent dans une économie, est largement insuffisante pour que la méthode ci-dessus soit utilisable. On ne peut pas comprendre le fonctionnement de l'économie

jusqu’à ce qu’à son tour, ce dernier limite la croissance (B). I. L’idée selon laquelle la croissance est source d’emploi a longtemps prévalu A. 1. Les keynésiens lient invariablement le plein emploi et l’augmentation du PIB dans le cadre d’un cercle vertueux de la croissance. Une demande soutenue favorise l’embauche, qui conserve à la population son pouvoir d’achat, ce qui favo- rise à son tour la consommation et la croissance, etc. Toutefois la théorie de l’accélérateur démontre qu’un simple

n'est pas suffisante. A) LA CROISSANCE FAVORISE LA REDUCTION DES INEGALITES 1) La croissance permet l'élévation des revenus Après 1945 le PIB augmente de 5 à 6% par an, les revenus des ménages s'élèvent et favorisent ainsi la croissance (cercle vertueux fordiste). Les salaires augmentent grâce à une répartition des gains de productivité favorable. La croissance permet de financer la protection sociale (Etat-providence) Doc 1. Les situations de pauvreté se réduisent. Les besoins élémentaires