Cerisy-la-Forêt

de cet homme sauvage à la force extraordinaire, envoie une courtisane (déjà !) pour le séduire et le persuader de venir à la ville le rencontrer. Il vient, ils se battent puis deviennent des amis inséparables. Ils vont vaincre le gardien de la forêt des Cèdres, "Humbaba le féroce aux sept fulgurances", puis ils maîtrisent le taureau céleste envoyé par Ishtar 64, la grande déesse de l'amour physique. La présence de cette figure féminine, qui deviendra Astarté dans la Grèce antique, est essentielle

ces universaux qui constitueraient des « essences, ou forme de l’élan vital de la littérature » (Albert Thibaudet, Physiologie de la critique) Question des universaux en litt = pb récurrent de la théorie littéraire = au 1er plan de colloque de Cerisy en 1966 « tendances actuelles de la critique » : Gérard Genette en proposera une formulation compatible avec la théorie structuraliste en ce sens qu’elle permettait de fonder une « critique pure » : « La seconde essence dont nous parle Thibaudet,

créatrice, In Œuvres, p. 784. 3 DICKENS Charles, David Copperfield, première phrase du chapitre premier : "je nais", Garnier Flammarion, 1978 (1849). 4 MORIN Edgar, Peut-on concevoir une science de l'autonomie ? , In L'auto-organisation, Colloque de Cerisy, Editions du Seuil, 1984, p. 317-325, p. 324. 5 PRIGOGINE Ilya et STENGERS Isabelle, Entre le temps et l'éternité, Fayard, 1988, p. 179. 6 MORIN Edgar, La méthode 3 la connaissance de la connaissance 1, Editions du Seuil, 1986, p. 30. -3- INTRODUCTION

créatrice, In Œuvres, p. 784. 3 DICKENS Charles, David Copperfield, première phrase du chapitre premier : "je nais", Garnier Flammarion, 1978 (1849). 4 MORIN Edgar, Peut-on concevoir une science de l'autonomie ? , In L'auto-organisation, Colloque de Cerisy, Editions du Seuil, 1984, p. 317-325, p. 324. 5 PRIGOGINE Ilya et STENGERS Isabelle, Entre le temps et l'éternité, Fayard, 1988, p. 179. 6 MORIN Edgar, La méthode 3 la connaissance de la connaissance 1, Editions du Seuil, 1986, p. 30. -3-

créatrice, In Œuvres, p. 784. 2 DICKENS Charles, David Copperfield, première phrase du chapitre premier : "je nais", Garnier Flammarion, 1978 (1849). 3 MORIN Edgar, Peut-on concevoir une science de l'autonomie ? , In L'auto-organisation, Colloque de Cerisy, Editions du Seuil, 1984, p. 317-325, p. 324. 4 PRIGOGINE Ilya et STENGERS Isabelle, Entre le temps et l'éternité, Fayard, 1988, p. 179. 5 MORIN Edgar, La méthode 3 la connaissance de la connaissance 1, Editions du Seuil, 1986, p. 30. -3-

leurs côtés, soit poursuivre leur route. Bôwoun-Tchippiro s’inscrit comme un lieu où l’entraide et la chaleur humaine existent toujours; malheureusement, ce lieu deviendra porteur de menaces car ce village fera très bientôt l’objet de répressions. La forêt, barrière naturelle, ne le préservera pas des hommes de Sâ Matrak équipés pour se rendre n’importe où. C’est ainsi qu’un matin les villageois voient : « Dans le ciel, parmi les nuages, presque un nuage, un oiseau apparut; en fait une grosse tache mobile

Pygmées Mbuti et les Bantou qui vivent dans la forêt équatoriale africaine du Congo [M. Godelier, 1984] : « Pour les Pygmées, la forêt représente une réalité amicale, hospitalière, bienveillante. Ils s’y sentent partout en sécurité. Ils opposent la forêt aux espaces défrichés par les Bantou, qui leur apparaissent comme un monde hostile où la chaleur est écrasante, l’eau polluée et meurtrière, les maladies nombreuses. Pour les Bantou, au contraire, c’est la forêt qui est une réalité hostile, inhospitalière

De retour à Paris, Narcense, dont les billets doux adressés à Alberte ont été interceptés par Théo, échange avec celui-ci des lettres d'injures : rendez-vous est pris pour vider la querelle en forêt d'Obonne ; ce dont Mme Cloche, mise au courant par Saturnin, avertit Étienne revenu à Blagny. Dans la forêt d'Obonne, Étienne et Saturnin trouvent Narcense pendu, mais pas mort, tandis que Théo a disparu chez une voisine, Mme Pigeonnier. Toutes ces coïncidences troublent Étienne : lui qui était de peu

faussement avortées, ces hésitations pudiques ! La plus grande entreprise de charme, au sens premier des mots, une gaucherie ensorcelante pour faire passer l’idée. Yasmina Reza. L’Aube le Soir ou la Nuit, p.73-76 Relu cette phrase de Louis-René des Forêts, « Il se peut que l’existence, même pour ceux qui affectent de la parcourir d’un pas résolu, ne soit qu’un labyrinthe où tout un chacun tourne en rond à la recherche d’une introuvable sortie… » Ibid., p. 80 C’est ça que j’aime, les gens qui vont d’un

simple est l'histoire d'une humble servante normande ; mais c'est aussi le tableau d'un intérieur étroit et bourgeois. La Légende de saint Julien l'hospitalier fait agir devant nous un châtelain grand chasseur, au milieu de sa cour fidèle et de ses forêts séculaires. Hérodias enfin nous reporte dans le monde semi-romain, semi-oriental des proconsulats de la Judée, au moment où le Christ va paraître. Ces trois contes, ainsi qu'il les intitule, ou ces trois tableaux, ont permis à M. G. Flaubert de montrer