Cerisy-la-Forêt

«Va, mon fils, mon ombre te suivra partout et te sauvera des dangers.» Effectivement, David, suivi d’une ombre, surmonta tous les obstacles : il escalada des pics, parcourut des déserts, étouffa des boas. Un soir, il aperçut, au fond d’une épaisse forêt, un étrange scintillement. Il se fraya un chemin à grands coups de sabre et se trouva devant la fleur aux mille couleurs de l’arc-en-ciel. Il l’arracha fièrement et la cacha aussitôt, parce que certains ambitieux cherchaient à acquérir la fleur sans

II. Paul Viallaneiz : Le premier Camus, suivi d’Écrits de jeunesse III. Fragments d’un combat (1938-1940) – Articles d’Alger Républicain. IV. Caligula (version de 1941), théâtre. V. Albert Camus : œuvre fermée, œuvre ouverte ? Actes du colloque de Cerisy (juin 1982) VI. Albert Camus éditorialiste à L’Express (mai 1955-février 1958). d’Albert Camus. Aux Calman-Lévy Réflexions sur la guillotine, in Réflexions sur la peine de mort, de Camus et Koestler, essai. À l’Avant-scène Un cas intéressant

naturelles » selon une pratique usuelle. Qu’est-ce qui se passe au cours de l’élaboration de cartes telles que celle de « l’Ile au trésor » (l’illustration possible du roman de R.L.Stevenson), une carte de la planète du Petit Prince ou une carte de la « Forêt Merveilleuse» de Winnie l’Ourson et de ses amis ? Ou de quelles espèces parle-t-on dans le cas des œuvres d’art picturales (un des tableaux « sans titre » deMark Rothko), dans le cas des œuvres d’art visuelles tout court (le projet « Gotham Handbook

civilisation allemande », le représentant du Creusot trompétait : « La démocratie et la civilisation doivent être défendues », le représentant d'Armstrong déclarait : « We fight for the liberation of the world », et l'on voyait, en arrière-plan, la forêt fumante des fourneaux et les cheminées de l'industrie lourde. Ainsi, grâce au contraste (satirique), le caractère de la guerre impérialiste était mis à nu jusque dans ses plus profondes racines (...) Le film réduit la scène à son véritable contenu

Nicole-Drancourt, Chantal, « Stratégies professionnelles et organisation des familles », Revue Française de Sociologie, Vol. 30, 1989, pp. 57-80 ; Paradeise, Catherine, « Analyse stratégique et théorie de la décision », communication à la décade de Cerisy Autour de Michel Crozier, juin 1990. 94. Weber, Max, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, op. cit. 48 Le pluralisme explicatif II seulement de ne pas restreindre par avance l’action sociale à une dimension unique, mais encore de ne

superbes que les nôtres dans la mer M~ditcrran~e et dans les fleuves qui s'y rendent, où les Tritons ct les Nu~ides feront leur demeure. Toutes leurs maisons seront bâties de coquilles et de nacre de perles. Il y aura là aussi des paysages et des forêts de corail où ils iront à la chasse aUl[ morues, aUl[ harengs et aUl[ autres poislons. La plupart des arbres seront de joncs, d'algues et d'~ponges : ct s'il .'y fait des toumois et des batailles, les lances ne seront que de rosCSUl[ ». C'est le même

présence didascalique est très variée dans l’œuvre de B-M. Koltès. Les didascalies sont assez nombreuses dans les œuvres de ses débuts comme La Marche et se font très discrètes dans les œuvres de sa maturité comme par exemple La Nuit juste avant la forêt dans laquelle aucun espace, aucune personne ne sont désignés : c’est un long monologue intérieur. La hiérarchisation entre le « texte principal » – les dialogues, et le « texte secondaire » – les didascalies, a été proposée par R. Ingarden en 1971

Ce sont par exemple la ville, la campagne, la nature, la région, etc. A l'intérieur des ces objets signifiants, d'autres objets sont apparus au fur et à mesure que les travaux universitaires se sont développés (quartiers, exploitations agricoles, forêts...), les exemples sont nombreux. Tous ces thèmes deviennent des objets uniquement parce qu'ils sont pensés par des sujets (au sens physique et immatériel). Ils sont le socle de la géographie. Toutefois, étant des grands classiques de notre discipline

passion et la plus grande désillusion : au retour du casino dans la nuit, Hélène raconte à Alphonse son plus beau souvenir, assise par terre, la tête posée sur les genoux d’Alphonse : quand ils étaient jeunes, ils ont passé un bon moment dans la forêt. (ils ont allumé du bois sous la pluie, et dansé autour du feu). Elle dit « ce jour-là, je savais que je t’aimais ». Après le discours, elle regarde Aphonse comme si elle attendait un complice. Mais Alphonse ne l’a pas suivie : il dit « on ne peut

poubelle. S’il rate sa lancée, elle tombe et pousse n’importe où. Même entre ses jambes ! »81. L’homme vit dans l’épouvante à l’idée que la femme lui arrache son autorité. Une femme libre est semblable, selon cet extrait, à une herbe qui envahit toute la forêt et ne laisse aucune chance à d’autres espèces d’herbe d’évoluer librement. Une femme libre constitue 81 Calixthe Beyala, Le petit prince de Belleville, op, cit., p. 171. 27 une menace pour l’autorité de l’homme. C’est pourquoi la société