Certitude De Paul Eluard

implique de ne pas étudier un thème, une question de ce livre. Pourquoi la rhétorique? Parce que la rhétorique était (est?) revenue à la mode et était (est?) parfois présentée comme une clef qui ouvre l’accès aux oeuvres. Je ne suis pas parti d’une certitude, mais d’une ignorance (je n’étais pas spécialiste de rhétorique) et d’un doute: en quoi, comment la rhétorique peut contribuer à l’analyse de Paroles? En conséquence de cette ignorance et de mes nombreux doutes, mes objectifs étaient limités.

que nous sommes, Sartre accorde sa confiance à ce que nous pouvons être, à ce que l’homme peut choisir de faire de sa vie. Le mouvement est conforté par les philosophes danois Kierkegaard et allemands Heidegger et Husserl. b. Les acolytes de Sartre Paul Nizan est l’ami de Sartre ; adhérant au parti communiste, il fait entrer la politique à l’Ecole normale supérieure. Simone Weil fait aussi partie des « révoltés » de Normal Sup et participe ardemment aux luttes ouvrières. Plus proche de lui, Simone

____________________________________________________________ ______43 Charles Baudelaire ____________________________________________________________ _____43 Arthur Rimbaud ____________________________________________________________ _______43 Paul Verlaine ____________________________________________________________ _________44 Niet zsche ____________________________________________________________ ____________44 Lautréamont ____________________________________________________________

y participer, l'Union sacrée n'est pas réalisée. A sa tête, aucune volonté politique ferme ne s'affirme de la part de son chef Edouard Daladier. C'est un gouvernement divisé: des partisans de la conciliation, et en tenants de la fermeté, comme Paul Reynaud, Georges Mandel. Absence d'Union sacrée, refus de définir une politique claire : la situation diffère bien évidemment de celle de 1914. De plus la confiance des Français dans leur dirigeant = considérablement affaiblie car combat politique

en équation les éléments que voici : lumière, - Germaine, - brouillard, - perplexité. » (14) Une perplexité, une confusion, un brouillard auxquels n’échappe aucune activité de l’esprit. Pas d’existence, peut-être, plus gravement dépourvue de certitudes, plus dramatiquement privée de repères que celle de François Dûre. Aucune assurance ne vient ici le soutenir. Toujours, pour lui, ainsi que le note le narrateur, « c’est l’heure de l’hésitation » (15). La pensée, les idées, les images, les sentiments

la collection : “ Les classiques des sciences sociales ” fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web : http://bibliotheque.uqac.ca/ La trahison des clercs Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur bénévole, Courriel : ppalpant@uqac.ca à partir de : LA

errait ça et là dans les lieux les plus solitaires de l’habitation, cherchant partout du repos et ne le trouvant nulle part. Quelquefois, à la vue de Paul, elle allait vers lui en folâtrant ; puis tout à coup, près de l’aborder, un embarras subit la saisissait ; un rouge vif colorait ses joues pâles, et ses yeux n’osaient plus s’arrêter sur les siens. Paul lui disait : « La verdure couvre ces rochers, nos oiseaux chantent quand ils te voient ; tout est gai autour de toi, toi seule es triste. » NB : Les

comprit et apprécia sa profonde originalité, pressentit ses dons, devint aussi un ami et allait le rester jusqu'à sa mort. Il fit aussi la connaissance des photographes Brassaï et Claude Cahun, de peintres comme Max Ernst et Giorgo de Chirico, découvrit Paul Klee. Lui, qui détestait un art qui n’était que la répétition de l'abominable réalité, reçut le choc d’un art de I'imaginaire, et, sans avoir jamais appris, prit le crayon et le pinceau pour réaliser ses premières oeuvres : des formes, des lignes,

d’être l’homme du monde le mieux fait et le plus beau. Ce qui le mettait au-dessus des autres était une valeur incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul. » Citons également Paul et Virginie, les touchants et vertueux héros éponymes du roman de Bernardin de SaintPierre, disciple de J.-J. Rousseau, qui incarnent une humanité bonne et naturelle, dotée d’une saine beauté, qui a échappé à la perversion de la civilisation, vivant

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