Céruse

plomb, d'antimoine et de malachite. Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce et dans l'Empire romain.1 Au ier siècle, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge.1 Des femmes telles que Cléopâtre se maquillaient énormément, mais les produits de l'époque étaient essentiellement fait de produits toxiques comme

humaine), une anémie ferriprive (ou anémie par carence martiale), du saturnisme en cas d'ingestion de certaines peintures à base de céruse. Dans ce cas, l'intoxication au plomb est dépistable par dosage de la plombémie sanguine et les copeaux de peinture peuvent être repérés sur une radiographie de l'abdomen. Ce comportement est favorisé par le goût sucré de la céruse. Le pica est une affection rare, non chronique, qui disparaît sans intervention médicale, mais qui peut durer des années et qui

recettes accordent une place prépondérante aux préparations blanchissantes; la céruse est utilisée comme pigment blanc pour fabriquer des fards, mais aussi pour sa qualité détersive afin de faire disparaître les irrégularités de la peau. Au début du XVIIIe siècle, la corporation des gantiers-parfumeurs cherche à étendre ses prérogatives professionnelles à la fabrication des cosmétiques mais leur utilisation de la céruse s’avère très limitée : elle coûte cher et ils en connaissent le caractère toxique

graves qu'au siècle précédent. Outre les maladies respiratoires des mineurs (entre autres la silicose), généralement niées par les médecins de l'entreprise (quand il y en avait), signalons une maladie mortelle qui sévissait dans l'industrie de la céruse (une peinture blanche) : le saturnisme, un empoisonnement par le plomb contenu dans cette peinture. Les patrons ne pouvaient nier son existence, mais ils méprisaient leurs ouvriers (présentés comme d'anciens bagnards n'ayant pas le courage de se suicider

beauté. Au Ier siècle, la mode voulait que l’on s’éclaircisse la peau avec de la céruse et de la craie, qu’on souligne le regard d’un trait de khôl et que l’on rehausse son teint et ses lèvres avec du rouge. Les évolutions de la naissance a nos jours A la Renaissance, l’idéal de beauté féminine consistait à avoir le teint diaphane, les lèvres, les joues rouges et les cheveux dorés. Elles se poudraient le visage à la céruse et à l'ocre rouge et se teintaient les lèvres avec de la teinture de cochenille

contrôle normatif - végétaux et produits végétaux - animaux et produits animaux - produits destinés à la consommation humaine ou animale - tabac en feuille, en cours de fabrication ou fabriqué - appareils de protection contre les périls aérotoxiques - céruses et composés de plomb - importation des effets d’uniformes civiles et militaires - vidéogrammes - instruments de mesure - matériel de télécommunication - le soufre non dénaturé et nitrate de soude - pigeons voyageurs - sources radioactives - substances

Les dames de la Renaissance avaient un teint diaphane ,d’une blancheur extrême brillante et aussi claire que du cristal, mais l'acquisition de cette peau de lys ne se fesait pas toujours sans douleur et danger, puisqu'elles se blanchissaient à la céruse et au sublimé, solutions toxiques à base de plomb et de mercure qui ronge la peau jour après jour ou alors qui est beaucoup moins dangereux elles utilisaient également du froment, des blancs d’œuf, des pommades et onguents mêlés de fleurs de nénuphars

avoir de le teint quasi blanc : application de craie ou d'onguents + elles se protégeaient du soleil en se mettant de la bouse de veau (= sorte de crème solaire pour elles). Romaines utilisaient bcp de produits : -fards (ex fond de teint= couche de céruse ou craie …) des paillettes pour faire briller leur peau noir de fumée, antimoine pour souligner cils+ sourcils de l’antirides : crème à base de farine de fève rouge à lèvre : vermillon fards à joue : avec des mures écrasées par

visage. Les artistes dénudent d'avantage les corps. Les cheveux devaient être longs, tressés et entrelacés de perles et de pierres précieuses. A cette époque il était également préférable d'avoir une peau blanche. Elles se le blanchissaient avec de la céruse de plomb, très toxique ou encore des moyen plus « naturel » comme de l’huile d’olive ou se baigner dans du lait. Le bronzage était signe de pauvreté et d’infériorité. Les seins étaient fermes et la taille très fine, De plus, à cette époque on ne se

du sucre en Occident. Ainsi, le maquillage omet la bouche en ces siècles. Les fards à base de substances métalliques, empruntés aux arts de la peinture et de la miniature, continuent à être très toxiques : « sublimé de mercure » au XVIe siècle, céruse, bismuth et étain de glace pour les fards blancs, sulfure de mercure (cinabre, vermillon de mercure) ou minium pour les fards rouges à partir du XVIIe siècle. Le maquillage moderne fut rendu populaire par le cinéma dans les années 1920. 3.