Ces Princes Qui Nous Gouvernent

positifs, notamment la discipline. La timocratie est un régime d'ordre, on retrouve le mythe spartiate. L'oligarchie: de la timocratie on passe à ce régime politique car les guerriers qui gouvernent sont ensuite saisis par l'appétit de richesse. Ce sont les très riches qui gouvernent. C'est un système politique qui présente deux vices: La division de la cité entre factions (riches et pauvres). La richesse qui découle de ce type d'activité s'accommode mal de la vertu

tous prêtres ; le roi et tous les chefs de famille chantent des cantiques d’actions de grâces solennellement tous les matins ; et cinq ou six mille musiciens les accompagnent. - Quoi ! vous n’avez point de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis ? - Il faudrait que nous fussions fous, dit le vieillard ; nous sommes tous ici du même avis, et nous n’entendons pas ce que vous voulez dire avec vos moines. » Candide à tous

Nicolas MACHIAVEL (1515) Le Prince et autres textes Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université

importantes, en réservant ce poste à la haute, voire très haute, noblesse. Les Français s’initient à leur tour à la pratique de tractations publiques et de tractations secrètes, qui s’entremêlent pour former une véritable double diplomatie. Dans Le Prince, Machiavel parle de ce que doit être l’art de la négociation, qui doit allier le pragmatisme au cynisme le plus amoral. Cette œuvre donne naissance au concept de ‘Raison d’Etat’, qui sépare la morale et la politique. Cette logique pragmatique remplace

Avant lui, doivent logiquement régner le fils de Louis XIV, le Grand Dauphin, puis son père le Petit Dauphin, et enfin son frère aîné, le duc de Bretagne. Mais entre 1710 et 1715,  une série de morts dans la famille royale met brusquement le jeune prince en première ligne dans la succession de Louis XIV. Il devient donc le seul héritier du royaume de Louis XIV, et de ce fait, tous ceux qui l’entouraient, avaient une peur sans égal qu’il ne tombe malade ou pire, qu’il ne meurt. Toutes les attentions

indépendants. Deux types d’états : Etat urbain : ville indépendante sans prince souvent des républiques (Venise, Florence, Gêne). Ses villes font du commerce, dans la banque. Monarchique : Autour d’un prince (Savoie : 1 million d’habitants). Le prince ce crée une principauté avec une armée, une capital, une administration. Etat pontificaux : pape est un prince qui règne sur les états religieux. Royaume de Naples : prince d’Aragon qui gouverne. Puissance économique et culturelle de l’Italie.

avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées. J'entre en matière sans prouver l'importance de mon sujet. On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la Politique? Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la Politique. Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire; je le ferais, ou je me tairais. Né citoyen d'un Etat libre, et membre du souverain, quelque faible influence

| | | |Le Prince | |et autres textes

ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées. J'entre en matière sans prouver l'importance de mon sujet. On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la Politique? Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la Politique. Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire; je le ferais, ou je me tairais. Né citoyen d'un Etat libre, et membre du souverain, quelque faible influence

Vandeuvres a donné le nom de « Nana » à une de ses pouliches1, outsider2 mal côté, montée par le jockey Price et qui finit cependant par remporter la course, sous les acclamations d'une foule en délire. Le tout Paris (l'impératrice Eugénie, le prince d'Écosse, l'aristocratie, la bourgeoisie, le demi-monde des courtisanes, …) est une nouvelle fois réuni devant ce spectacle qui voit le triomphe de la pouliche Nana, qui est aussi celui de la courtisane Nana : c'est ce moment de triomphe absolu