Chacunes De Nos Perceptions Sartre

partial et artificiel. L’homme est le seul être vivant doté d'une conscience, philosophiquement parlant. En effet contrairement à la définition biologique du terme où la conscience est un éveil et un prise en compte de soi par rapport à la perception de l'environnement et le milieu dans lequel le sujet évolue, pareil à tous les animaux, la conscience philosophique, elle, est propre à l'Homme. Cette seconde notion de conscience diffère dans le sens où l'homme est seul capable de mener une introspection

importants et complexe du sujet donnée. A commencer par la conscience qui est la capacité de se percevoir, de s'identifier , de penser et de se comporter correctement. La conscience est un mélange entre l'appréhension subjective de notre vécu et la perception objective de la réalité. La conscience et la pensée sont donc étroitement liées d'où l'expression cartésienne « cogito ergo sum », je pense donc je suis.Ce qui voudrait dire que du fait que je pense , je sais qui je suis et donc je sais ce que je

peut-il faire l’expérience d’un plaisir qui lui est personnel sans être en contradiction avec la loi morale ? Si le plaisir est une sensation ou une émotion agréable éprouvée par le sujet, le plaisir est donc ce qui répond à des désirs propres à chacun en rapport avec l’expérience, l’entourage, la culture etc. Par conséquent, la manière de se faire plaisir diffère d’une personne à une autre compte tenu de la différence des objets de plaisir et des moyens déployés pour y parvenir, cette différence

| |En tant que simple observateur, il est vrai qu'il apparaît simple de connaître autrui et cela dès | | |le regard. En effet, ce dernier comme le remarque Sartre dans l'Etre et le Néant est réification, | | |c'est-à-dire qu'il rend « chose » le sujet regardé. La rencontre avec autrui est ma chute | | |originelle :

« Être soi-même » prend tout son sens dans le fait que chacun à sa manière d’être bien à lui. Et qu’autant physiquement que moralement, c’est inconcevable d’être pareil que quelqu’un d’autre, chacun est unique. A part les vrais jumeaux, et encore, ils possèdent tout de même quelques dissemblances, il est impossible de trouver deux personnes identiques. Chacun se rend compte qu’il est soi-même et qu’il n’est comme personne d’autre. En effet, chacun d’entre nous a une couleur de peau, un gabarit, une

LA CONSCIENCE, LE MYTHE D’UNE VIE INTÉRIEURE PROPRE À CHACUN. On dit souvent que le fait de placer au centre de la réflexion philosophique la notion de conscience au sens psychologique est une des caractéristiques de la pensée philosophique moderne depuis Descartes. De fait, les Grecs de l’Antiquité n’avaient pas de mot correspondant exactement à ce que la langue française appelle « conscience ». Il ne faudrait pas en conclure hâtivement que les Grecs n’étaient pas conscients de ce qui leur

la conscience que j’en prends ? Il est clair que nous n'avons pas affaire ici à des choses mais à des visées, des intentions que la conscience nous permet de réfléchir c'est-à-dire de ramener à nous-mêmes. Pourtant, la conscience est une évidence: chacun sent assez qu'il n'existe pas comme une pierre ou un arbre, que son existence n'a pas l'innocence de la vie animale, qu'elle se «sait» elle-même. Ce qui caractérise la conscience c'est cette triple possibilité : revenir en arrière par le souvenir

comme un monstre, même par ceux que l’expérience passionne. » Poids, absence de liberté : « nous nous sommes habitués à ce que cette littérature (…) fonctionne comme une grille, munie de verres diversement colorés, qui décompose notre champ de perception en petits carreaux assimilables. » Ni signifiant, ni absurde, le monde est, tout simplement. La littérature n’a pas encore réussi à écorner la surface lisse des objets du monde. Le cinéma, « héritier lui aussi de la tradition psychologique

: autrui, morale, perception, désir, vérité… 1) La conscience de soi est au fondement de la connaissance sur soi. a) La conscience perceptive comme moyen d’explorer son intériorité. Chaque homme développe au contact avec la réalité la faculté de se représenter non seulement ce qui l’entoure (cette table, cet homme…) mais aussi ce qui le traverse : sensations, sentiments, pensées, tendances spontanées… Plus encore, il est capable d’isoler certains éléments de la PERCEPTION, qu’elle porte sur

une fonction d’organisation de la vie sociale, c’est-à-dire de l’union entre un groupe d’hommes sur un territoire donné. En effet, laisser à eux-mêmes, les hommes comme Hobbes le pensait dans Le citoyen (1642) ou le Léviathan (1651), estiment avoir chacun tous les droits. Ils sont donc dans cet état qu’il nommait un état de guerre de tous contre tous et qui lui faisait reprendre l’expression du poète latin Plaute (~254-184) : « L’homme est un loup pour l’homme » dans sa pièce La comédie des ânes(212)