Chambre Commerciale 21 Fevrier 2006

naturelle en une obligation civile « repose sur un engagement unilatéral d’exécuter l’obligation naturelle et n’exige pas qu’une obligation civile est elle-même préexisté à celle-ci ». L’arrêt de 1995 a été confirmé depuis par un arrêt de la première chambre civile du 4 août 2003 : « l’engagement unilatéral pris en connaissance de cause d’exécuter une obligation naturelle avait transformé celle-ci en obligation civile ». L’engagement unilatéral est approuvé, la preuve d’un engagement juridique. C’est

Meurthe-et-Moselle Service Juridique 53 rue Stanislas CS 24226 54042 NANCY Cedex téléphone : 03 83 85 54 54 télécopie : 03 83 85 54 50 www.nancy.cci.fr Documentation gratuite AVERTISSEMENT Ce guide synthétique, rédigé par le Service Juridique de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Meurthe-et-Moselle, est de nature purement indicative. Il est destiné à l’information des créateurs d’entreprises et des commerçants. Dans un souci de clarté, ce document est délibérément succinct. Pour en savoir plus

2 SEANCE N° 7 - LA PROTECTION DE L’INTEGRITE MORALE DE LA PERSONNE : LA VIE PRIVEE Procéder à une analyse dichotomique de l’article 9 du Code civil. Lire les arrêts suivants : - Civ. 2e, 3 juin 2004, Bull. Civ. II, n°273, p. 232 Civ. 1ère, 27 février 2007, Bull. civ. I, n°85, D. 2007, p. 804, obs. C. Delaporte-Carré. Civ. 1ère, 15 mai 2007, Bull. civ. I, n°191, D. 2007, p. 1603, obs. C. Delaporte-Carré. Cass. soc.,10 mai 2012, Bull. civ. I, n° 1203, JCP éd. S, n° 30, 2012, 1331, note de B. Bossu

L’OBLIGATION NATURELLE _________________________________ 7   Civ. 1ère, 10 octobre 1995 _________________________________________________ 7   Civ.1re, 23 mai 2006 _____________________________________________________ 9   Civ.1re, 3 octobre 2006 ___________________________________________________ 9   Civ.1re, 21 novembre 2006 _______________________________________________ 10   Civ. 1ère, 6 juillet 1999___________________________________________________ 10   B.   LES CAS D’OBLIGATIONS

................................................. 9 F. Organigramme générale de BANK AL- MAGHRIB ............................................................................................ 11 SECTION 2 : les apports de la loi bancaire de 2006 ........................................................................................................... 12 A. Assujettissement de nouveaux organismes à certaines de ses dispositions ............................................................

génériques.mises. en.place.par.les.laboratoires.princeps.  nOte de PROBléMatIQue Les.dépenses.de.médicaments.remboursables,.prescrits. et.délivrés.en.ville.ont.atteint.27,6.milliards.d’euros.en. 2007.1,.soit.un.milliard.d’euros.de.plus.qu’en.2006..Une. étude.publiée.en.mars.(1) par.la.CNAMTS.montre.que. 56.%.de.la.croissance.des.dépenses.de.médicaments. provient.des.médicaments.de.spécialités.destinés.au. traitement.des.pathologies.lourdes..Les.besoins.de. financement.de.l’innovation.ne.cessent

en œuvre une politique vis-à-vis de la société », soit de « prendre le contrôle » de la société cible. Cette définition permet une meilleure conformité formelle à la définition communautaire de l’action de concert posée par la directive 2004/25 du 21 avril 2004 – article 2.1.d. La loi de régulation bancaire et financière réintroduit la qualification de « commune » de la politique exercée vis-à-vis de la société, qui avait accidentellement disparu à la suite de la publication de la loi MURCEF du

de science criminelle 1990 Pierre Bouzat, Doyen honoraire de la Faculté des sciences juridiques et économiques de Rennes ; Président de l'Institut international des sciences criminelles   Dans une affaire qui a fait l'objet d'un arrêt de la Chambre criminelle du 1er mars 1989 (JCP 1989. IV. 186, Gaz. Pal. 1er et 2 nov. 1989, Somm. p. 17, note J.-P. Doucet), un nommé A. détenait, du fait de ses activités professionnelles au sein de l'entreprise E., des documents comptables qu'il avait utilisés

cour peut ordonner le huis clos pour protéger les personnes (mineurs, divorce), ou pour éviter des troubles à l'ordre public, ou préserver des secrets d'Etat. L'audience se tient alors à huis clos dans la salle d'audience, portes fermé, ou en chambre du conseil. La décision de justice est toujours rendue en audience publique. 5- LA COLLEGIALITE « juge unique, juge inique » Le principe de collégialité signifie que l’affaire est jugée par plusieurs juges, siégeant et délibérant

forme ou d’une irrégularité de fond qui consiste dans l’anéantissement de l’acte »(2). Cette nullité est régie par les articles 1844-10 du Code civil, applicable de manière général, et l’article L235-1 du Code de commerce applicable aux sociétés commerciales. La volonté du législateur est de limiter les situations dans lesquelles la nullité pourrait être invoquée tant en réduisant les causes qu’en favorisant la régularisation. Finalement, la question qui se pose est de savoir s’il est