Chant 8 Homere

« Tout l’été », qui compte 3 syllabes et qui produit le double effet de prolonger le vers précédent (qui peut se lire comme un décasyllabe) et de mettre en valeur la saison complète passée à chanter. Aucun mot superflu, aucun commentaire, le constat brutal nous éclaire sur l’insouciance absolue de la Cigale. 8. Quel est le rythme des quatre premiers vers de la fable 16 ? L’accablement du Bûcheron (par le poids du fagot comme par le grand âge) se traduit par le rythme lourd et pesant de ces quatre

géants. - Au 19e siècle, ce sont les Tutsis qui on été considérés comme un peuple de géants. - Magellan, au témoignage de son chroniqueur, durant son tour du monde, croit avoir découvert des géants en Patagonie (sud de l’Amérique) Cf. pages 8-9 du syllabus : ces géants patagons sont tels que l’homme le plus grand de l’équipage arrive juste à la taille des ces hommes. C’est sûrement une exagération épique, une hyperbole. Les traditions populaires ne se contentent pas des ces tailles exceptionnelles

s’écriait un philosophe. Qui n’aurait épousé Marianina, jeune fille de seize ans, dont la beauté réalisait les fabuleuses conceptions des poètes orientaux? Comme la fille du sultan dans le conte de La Lampe merveilleuse, elle aurait dû rester voilée. Son chant faisait pâlir les talents incomplets des Malibran, des Sontag, des Fodor, chez lesquelles une qualité dominante a toujours exclu la perfection de l’ensemble ; tandis que Marianina savait unir au même degré la pureté du son, la sensibilité, la justesse

une connotation péjorative et prend le sens de « racontard, récit mensonger ». Ce glissement de sens s'opère sous l'influence des philosophes présocratiques tels que Xénophane de Colophon, qui s'insurgent contre les propos tenus par des poètes comme Homère et Hésiode au sujet des dieux et contre les faiblesses trop humaines qu'ils leur prêtent14. Cette remise en cause du contenu des mythes amorce un mouvement qui aboutit, soit à les corriger pour les faire correspondre à la dignité et à la perfection

.............................................................  67   PHILIPPE  MINYANA,  INVENTAIRES  (1987)  ...............................................................................................  69   NOËLLE  RENAUDE,  8  (2000)  ..........................................................................................................................  71   NOËLLE  RENAUDE,  PROMENADES  (2003)  .........................................................

bien/mal né se retrouve notamment dans une chanson d'Iam : Nés sous la même étoile. Pour appuyer la critique de cette vision, on peut également citer Le mariage de Figaro, de Beaumarchais : Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus! 8 On fait avec ici et là-bas ils font sans. Nous avons ici un trait ironique avec l'expression : On fait avec. Expression d'un constat fataliste dans notre pays, et, ironiquement, ils (les pauvres) s'en sortent sans ! L'antithèse avec / sans renforce

issues de l’imagination du dramaturge > fictives ), L 8 : « artificiel » (Qui est dû à l'art, qui est fabriqué, fait de toutes pièces; qui imite la nature, qui se substitue à elle; qui n'est pas naturel) L 6 : « disgracieux » (qui est dépourvu de grâce , d’agrément > pas crédible pour les spectateurs qui ont un certain horizon d’attente) L 5 : « raconter »  (faire le récit de faits vrais ou faux > incohérent avec l’action > improbable) L 8 : « Beaucoup ne le croiraient pas » : idée, encore une

monarchie constitutionnelle une base de la royauté spartiate... tout le monde s'est, un jour ou l'autre, référé à Sparte. terminologie : les auteurs anciens semblent utiliser deux termes sans distinctions : Sparte et Lacédémone. depuis Homère, les auteurs grecs semblent privilégier le second nom. si nous désignons ces cités sous leur nom( Athènes, sparte), ce n'était pas la pratique à l'époque. on les désignait pas leurs habitants (les athéniens, les spartiates). en ce qui concerne

s’écriait un philosophe. Qui n’aurait épousé Marianina, jeune fille de seize ans, dont la beauté réalisait les fabuleuses conceptions des poètes orientaux ? Comme la fille du sultan dans le conte de La lampe merveilleuse, elle aurait dû rester voilée. Son chant faisait pâlir les talents incomplets des Malibran, des Sontag, des Fodor, chez lesquelles une qualité dominante a toujours exclu la perfection de l’ensemble ; tandis que Marianina savait unir au même degré la pureté du son, la sensibilité, la justesse

triomphe exécrable 12 ». Ces deux interventions de la déesse sont suffisantes pour punir l'arrogance d'Ajax, son « autonomie religieuse » ; la déesse n'aura plus à intervenir13. Mais si Ajax, dans sa solitude, tirera lui-même les 5 contraire. 6 I 8 9 10 II 12 13 Sophocle, Ajax, 1950, v. 128. Traduction de P. Mazon, ici comme par la suite, sauf indication Ibid.,\. 161-769. Ibid., v. 774-775. Ibid., y. 654-656. Bernd Seidensticker, « Die Wahl des Todes », 1983, p. 126. Proclus, Chrestomathie,