Charites

MONITEUR-EDUCATEUR HISTORIQUE DU METIER DE MONITEUR-EDUCATEUR (Éducateur = Educatore (Latin) = nourrir) I- Une logique de charité Avant les 12ème siècle, les personnes pauvres, malades ou infirmes, sont considérées comme des « êtres impurs » condamnés à survivre de la compassion des bien-portants, ou de la charité des religieux. Dès le 12ème siècle, la logique de charité prêchée par le clergé se développe. Les congrégations religieuses créent des hospices, des hôpitaux généraux, afin de recueillir

cause, « Dieu […] est proprement le roi de la charité ». Ainsi, introduisant la notion religieuse, Pascal nous indique qu'un prince qui n'est Grand que par sa richesse et qui gouverne en fonction de ses biens matériels est dérisoire face à la grandeur d'un roi de charité. Alors, la concupiscence devrait être rejetée et méprisée par les princes, ce type de gouvernement serait donc le meilleur possible à attendre de la part d'un prince qui gouverne sans charité chrétienne. En effet, ce type de gouvernement

faut bien l’avouer, est loin d’être facile. 3. Commerce équitable, le colonialisme du vingt et unième siècle La première base du commerce « équitable » est de soutenir le prix versé au producteur ; le deuxième principe de nos dispensateurs de charité consiste à donner leur argent à ceux qui le méritent en répondant à un cahier des charges « social ».. Que penserait-on en France d’une organisation moraliste nord américaine qui viendrait sélectionner nos meilleurs vins, sur des critères qui lui

la Croix Rouge grecque. Le Comité continue ses actions par la campagne “Save Europe Now” en 1945, visant à laisser les britanniques envoyer de la nourriture en Allemagne. Parallèlement à cela, à Oxford, au 17 Broad Street, un premier magasin de charité ouvre ses portes, il est d'ailleurs toujours ouvert aujourd'hui. En 1951, Lesli Kirkley devient secrétaire général du Comité, il sera à la tête de l'organisation durant 24 ans. Grâce à lui, l'organisation se globalise, passant d'une simple organisation

affaire ; et par là, en effet, ils s’attirent le respect. » La charité est l’agapè, l’amour universel au sens chrétien et non au sens affectif. La justice est la rétribution stricte et exacte de nos mérites et démérites : elle consiste en un échange de récompenses et de peines. La charité est la justice divine ou bien la justice inspirée par Dieu : elle consiste en un don, et même en un pardon, qui signifie « par-delà le don ». La charité est un dépassement de la justice par elle-même. N’oublions pas

essentiellement charité. Ma charité vient à languir dans ces âmes tièdes que rien ne réussit à réchauffer davantage. Une autre catégorie est celle des pharisiens. Ils se mettent bien en vue, gonflés d’orgueil, saturés de fausseté, sûrs de posséder la perfection, sans aucune miséricorde excepté pour eux mêmes, convaincus qu’ils sont un exemple pour le monde. Ils scandalisent les petits et les éloignent de moi car leur vie est à l’opposé de ce qu’elle devrait être. Je ne pardonne pas le manque de charité, l’hypocrisie

pardon possible compte tenu des circonstances, ce qui finit par la convaincre. Une persuasion critiquable, digne des abus entrepris au nom de Dieu. Cette idée de religion se dessine aussi selon le caractère charitable du personnage principal. La charité et la générosité, deux notions étroitement liées aux concepts du christianisme, correspondent aux principales qualités qui se dégagent de l’héroïne. L’ayant compris, c’est une fois de plus la vieille religieuse, caution de chrétienté, qui sait

redistribution ? Document 2 6. Qu’est-ce qu’un risque social ? Quels sont les risques sociaux que l’on peut recenser aujourd’hui ? Qu’est-ce que la charité ? Le risque social est un événement qui intervient indépendamment de la volonté des individus et qui occasionne une perte de revenu : maladie, vieillesse, maternité, famille, chômage. Le mot charité revêt plusieurs sens ; ici, on se réfère à l’assistance privée que les individus accordent aux nécessiteux, sur la base d’un acte volontaire. 7

cérémoniale de ce repas de prestige. → Il a utilisé cette expression donner à manger pour mettre en avant l’idée d’offrir inutilement la nourriture à ceux qui n’en manquent pas, pour insister sur la vanité d’une telle action du point de vue de la charité qui devrait guider tous les actes d’un homme de Dieu, comme on va le constater avec M. Myriel. Ces hommes riches et puissants n’avaient pas besoin qu’on leur « donne à manger », semble dire Hugo. Le repas est ainsi montré comme une pure cérémonie

réponse à l’exercice du droit des pauvres. Ainsi, dans un pays où mendier est d’usage, le refus de la charité à un pauvre peut être perçu comme le rejet d’un attribut qui lui est dû. De plus, à partir du moment où le pauvre considère qu’il ne fait qu’exercer un droit acquis, il lui est plus facile de demander et d’accepter la charité. Georg Simmel appelle cela le « motif humanitaire ». Le droit à la charité appartient donc à la même catégorie que le droit au travail ou encore le droit à la vie. Mais le