Chatiment Corporel

péchés On peut le remarquer à la ligne 13/14/15 « Je voudrais être marqué au fer chaud à condition que tous les blasphèmes fussent ôtés de mon royaume ». Dans cet exemple le roi est prêt à aller jusqu’au châtiment corporel pour montrer sa détermination, sur sa propre personne. Or à cette époque ce châtiment est fait en publique et est infamant, cet exemple est donc une preuve d’une forte détermination qui ne redoute pas la vision extérieur. Après avoir évoqué le fait que Saint louis était un roi pieux

l’importance du spectacle public des châtiments infligés au condamné qui affirmait la toute-puissance du souverain, sa vengeance et son pouvoir de punir à cette époque. Ce récit est comparé au règlement d’une « Maison des jeunes détenus » à Paris en 1838. On y découvre un nouveau système punitif qui est l’enfermement. Michel Foucault s’attache donc dans cet essai à expliquer comment, entre le XVIème et le XIXème siècle, nous sommes passés du châtiment corporel en place publique, au système punitif

preuve Selon une jurisprudence classique, la preuve des mauvais traitements commis par les agents publics doit être établie au-delà de tout doute raisonnable, en pratique le requérant doit fournir des certificats médicaux attestant de sévices corporels. L’arrêt Selmouni poursuit l’évolution jurisprudentielle engagée par l’arrêt Tomasi contre France en confirmant le renversement de la charge de la preuve ; renversement opéré au détriment de l’Etat. C’est donc une véritable présomption, les allégations

tout cas. Il est vrais que la prison, la réclusion, les travaux forcés, le bagne, l’interdiction de séjour ou la déportation, sont bien des peines « physiques » (à la différence de l’amende, ils portent directement sur le corps). Mais la relation châtiment-corps n’est pas identique à ce qu’elle était dans les supplices. Le corps s’y trouve en position d’instrument ou d’intermédiaire. La souffrance physique, la douleur du corps lui-même ne sont plus les éléments constituants de la peine. Et par l’effet

du souverain. Il pouvait soit secourir soit tuer le condamné. Mais vers la première moitié du XVIIIe siècle, le corps ne sera plus la cible privilégié du pouvoir. Il s’agit maintenant de corriger l’âme. Reprenant MABLY, FOUCAULT écrit «  que le châtiment, si je puis ainsi parler, frappe l’âme plutôt que le corps ». FOUCAULT démontre que le pouvoir change : punition, discipline, correction, normalisation sont désormais les manifestations cachées du pouvoir. Elles sont désormais incarnées par les

de l’Etat. Une peine est une sanction infligée par l’Etat, pour punir une personne qui a commis une infraction. Exemples d’infractions : conduite en état d’ivresse, escroquerie, viol… Suivant la gravité de l’infraction, la peine peut être un châtiment corporel, qui consiste à emprisonner l’auteur de l’infraction. La peine peut être une sanction pécuniaire : l’auteur de l’infraction devra verser une amende. Exemple : amende pour excès de vitesse. Si on a une sanction civiles , la sanction peut avoir

causent une blessure physique ou un traumatisme non accidentel (coups de poing, coups de pied, morsures, brûlures et tout autre moyen de causer une blessure physique). On la définit généralement comme une punition démesurée, injustifiable ou un châtiment corporel grave. Exemples de quelques indices physiques causer la violence : Ecchymoses : à l’arrière du corps ou sur d’autres régions du corps où il est inusité d’en trouver, plusieurs ecchymoses rapprochées, des ecchymoses sur un bébé, de multiples

rattraper de jeunes enfants évadés d’une maison de redressement où leur sont infligés des traitements d’une réelle cruauté. 2.2. C'est un article de presse de type argumentatif au vu notamment du vocabulaire utilisé tel que « enfant-criminel », « châtiment » ou « cage à poules ». Jacques Bourquin dénonce la punition des jeunes délinquants au détriment de leur éducation tout au long de l'histoire du XIXe jusqu'au XXe siècle où les « institutions se dégagent de la référence pénitentiaire ». 2.3.

On essaye sans cesse de créer une ambiance favorable qui permet à l'élève d'apprendre à se former, se cultiver, bref, d'être un élément performant et actif capable de s'intégrer dans la vie sociale. Dans cette perspective, on a aboli le « châtiment corporel » dans l'enseignement pour protéger la dignité de l'élève et dans le but d'éliminer toute forme de pratiques violentes capables d'influencer son caractère. Pourtant, les chiffres de la violence scolaire atteignent des taux relativement élevés

permet la diffusion des informations sur le domaine du carcéral. 1.2.2 Résume de l’ouvrage : « Surveiller et punir, naissance de la prison », retrace l’histoire du châtiment, du supplice à la prison. Il relate l’évolution des méthodes de punition durant notre Histoire. En nous évoquant comment nous sommes passés du châtiment corporel à la privatisation de liberté. L’auteur nous montre également comment cette évolution n’est pas seulement du à une humanisation des peines mais aussi du à un changement