Chiisme

les actes terroristes en Israël. L’islam se divise en trois courants principaux : le sunnisme, le kharidjisme et le chiisme. L’islamisme, quant à lui, est une idéologie minoritaire qui veut faire de l’islam le fondement de l’ordre politique, social et économique. Il s’affirme lors de la révolution iranienne (1979), conduite par l’ayatollah Khomeiny, figure majeure du chiisme. Des mouvements islamistes légalistes existent dans de nombreux pays (comme en Turquie avec l'AKP, parti démocrate musulman)

l'implication des maîtres soufis et de leurs disciples dans le domaine politico-social. Les confréries soufies furent persécutées par certaines autorités du sunnisme car jugées hétérodoxes par certains docteurs de la loi musulmane et car alliées au chiisme. Aujourd'hui encore, certains courants salafî ouwahhabî, qui représentent l'islam orthodoxe, cherchent à diminuer l'influence des confréries soufies dans le monde, le soufisme étant considéré comme un instrument pour sortir du cadre d'une forme d'orthodoxie

tribus du nord de la péninsule arabique) se développe. Le royaume idrisside englobe ainsi toute la portion de territoire s'étendant de Tlemcen à l'est jusqu'au Souss au sud. Il semble que la dynastie idrisside, du moins à ses débuts, ait professé le chiisme et plus précisément le zaïdisme, réputé être le plus modéré des rites chiites23. Se sentant à l'étroit à Walilah, Idriss II quitte l'antique cité romaine pour Fès, où il fonde le quartier des Kairouanais sur la rive gauche (Idris Ier s'était établi

habitants de la Turquie sont issus d’une famille musulmane. Par exemple, le vendredi, de nombreux Turcs interrompent leur travail pour se rendre à la mosquée. Les trois quarts d’entre eux sont musulmans sunnites et un quart, alévis (une branche du chiisme). Les petites minorités chrétiennes ou juives ne sont que les vestiges de communautés plus importantes qui vivaient sur le sol de l’actuelle Turquie jusqu’au début du XXe siècle. Schématiquement, la population se divise en un pôle laïque, un pôle

la modernité, mais de construire un nouvel ordre social et politique. Par exemple, la révolution iranienne, souvent vue comme l’illustration d’un retour à l’archaïsme religieux, a en réalité profondément transformé les principes traditionnels du chiisme, selon lesquels le clergé doit se tenir à l’écart des affaires gouvernementales. • La scène internationale bouleversée par le facteur religieux Ce bouleversement des rapports entre religion et politique, qui consacre tantôt la victoire de la

en Turquie » relèvent trois éléments : Tout d’abord, nous sommes face à des difficultés relationnelles entre l’Etat et l‘islam de France. Ceci est dû à la diversité géographique des fidèles, à la diversité des références doctrinales (sunnisme, chiisme), à la diversité des statuts juridiques et sociaux et à la diversité des référents étatiques extérieurs (Arabie Saoudite, Maroc). Pour traiter ces difficultés, les ministres de l’Intérieur, en charge des Cultes, ont essayé de créer des organes représentatifs

qui secouent le monde islamique à cette époque, à savoir la lutte entre la philosophie et la religion (entre la culture islamique et la culture grecque) — il prend position pour la religion contre la philosophie ; la lutte entre le sunnisme et le chiisme — il prend position pour le califat abbasside contre les batinites ; la lutte entre l’inspiration et la raison et entre le fiqh et le mysticisme. Durant la période où il enseigne à la Nizamiyya de Bagdad, al-Ghazali étudie longuement la philosophie

dirigée par Massoud, jusqu'à sa mort. II. Jeu d'influence et expansionnisme: salafsme-jihadiste contre chiisme contemporain et conspirationniste Cette seconde partie fera mention des rapports de force entre les groupes islamiques d'obédiences sunnites et l'Iran des mollah, aussi appelé « l'Iran des mages » par les premiers en référence à l'imprégnation des doctrines païennes sur le chiisme duodécimain. L'aspect de l'inquisition perse ne fera toutefois pas l'objet de notre étude. Ainsi donc, il

(orale), les deux forment la Charia (route,loi), sur cela c'est ajouté des sources profanes (coutumes, jurisprudence) grâce à la diffusion de l'Islam en dehors du Proche-Orient, c'est enrichi des règles non musulmanes et de rites religieux (Sunnisme et Chiisme...). Il est très disparate. *droit talmudique, fondé sur Bible et les commentaires des Rabbins, les deux forment le Talmud. Appliqué par communauté juive sur la base du volontariat : Guept, sauf en Israël

Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. Fondamentalisme : idéologie qui veut imposer les préceptes religieux dans toute la vie quotidienne. Islamisme : idéologie qui veut fonder le droit et les institutions sur la Charia (la loi islamique). Chiisme : courant de l’islam qui estime que le pouvoir doit revenir à la famille du Prophète et notamment à son gendre Ali. Sunnisme : courant (majoritaire) de l’islam qui considère que le calife peut être choisi parmi les compagnons du Prophète.