Chimère

je ne recevrais donc pas le bâton, contrairement à Anne, me sœur bien aimée, qui n'arrive pas à retenir ses leçons. Je n'aime pas m'endormir lorsque j'entends ses cris de douleur. Ce soir, je fermerai donc les yeux, et m'évaderai dans un monde de chimères et de magie, le monde que je me suis construit, et qui m'appartient, dans lequel je me sens en sécurité, où les abeilles dansent avec les fleurs. Un monde de rêves, où je serais enfin heureuse.

volontiers les lieux arides, et que l'Esprit de meurtre et de lubricité s'enflamme merveilleusement dans les solitudes. Mais il serait possible que cette solitude ne fût dangereuse que pour l'âme oisive et divagante qui la peuple de ses passions et de ses chimères. Il est certain qu'un bavard, dont le suprême plaisir consiste à parler du haut d'une chaire ou d'une tribune, risquerait fort de devenir fou furieux dans l'île de Robinson. Je n'exige pas de mon gazetier les courageuses vertus de Crusoé, mais

Promenant sur le ciel des yeux appesantis Par le morne regret des chimères absentes. - Dans ces vers 8 et 9, le poète se réfère encore au regard des bohémiens avec « yeux appesantis » appesantis qui veut aussi dire lourd - suggérant à nouveau ce don de lire l’avenir, tout en suggérant que leurs yeux leur inspire aussi une certaine tristesse avec « mornes regrets » qui nous rappel le spleen. - A cause de leur don, ils ne peuvent pas rêver « chimères absentes » qui évoquent donc l'absence de rêve- ce don est

à soi-même, qu’il n’en prenait autrui ». Notons ici que la comparaison équestre n’est pas anodine, Montaigne étant un grand cavalier. On observe ici une gradation, dans la mesure où Montaigne passe de références à un animal (le « cheval ») aux « chimères » (c’est-à-dire un animal fabuleux), et enfin aux « monstres » (des êtres qui ont une conformation contre nature). Nulle chance, alors, de rendre l’esprit « plus pesant, et plus mûr » (remarquons ici le que Montaigne file la métaphore de l’agriculture

discours direct aux lignes 26 à 27 « « Serait-il bien vrai, s’écria-t-il, que Séquence 3 : « Voltaire, esprit des Lumières et auteur de contes » LA 2 : L’Ingénu, chapitre XIV, « Progrès de l’esprit de l’Ingénu » je me fusse rendu malheureux pour des chimères ? Je suis bien plus sûr de mon malheur que de la grâce efficace ». Ici, la modalité interrogative tend à la question rhétorique et marquerait ainsi la prise de conscience effective de Gordon à propos de sa vie de religieux. D’ailleurs, la proposition

amateur, j’avais déjà souvent entendu parler de ces "carnets secrets" qui faisaient régulièrement les choux gras de la presse depuis une soixantaine d’année. La communauté des chercheurs avait toutefois fini par établir que ces carnets étaient pures chimères et que s’ils avaient éventuellement existé, ils devaient maintenant avoir disparu pour rejoindre au Panthéon des énigmes de l’Histoire la Pierre de Rosette, le Saint-Suaire et le slip de Napoléon. Abasourdi par ma découverte, et un peu surpris

livrant à leurs fiers appétits Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes. Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes Le long des chariots où les leurs sont blottis, Promenant sur le ciel des yeux appesantis Par le morne regret des chimères absentes. Du fond de son réduit sablonneux, le grillon, Les regardant passer, redouble sa chanson; Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures, Fait couler le rocher et fleurir le désert Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert L'empire

une petite grille. Il renferme le trésor de la cathédrale : le reliquaire de la Sainte Couronne d'Epines et d'autres reliques de la Passion achetées par Saint Louis. L'ascension des tours est également vertigineuse pour sa vue et la galerie des chimères ; en haut, le bourdon Emmanuel ; ses 500 kg, posés en 1400 et refondus au XVIIème, ne retentissent qu'aux grandes dates du calendrier liturgique. Notez qu'à la Révolution, la cathédrale est transformée en Temple de la Raison avant de devenir un

n'existe pas ou dont je n'ai aucune preuve, je pourrais dire, par exemple, que les extraterrestres existent. Suivant le même raisonnement, qui d'autre, sinon les extraterrestres eux-mêmes, ont-ils pu me donner cette notion. Et de même pour toute chimère. N'est-il pas évident que, si un être humain est éduqué sans jamais entendre parler de Dieu, il n'en aura aucune idée? De la même manière, Descartes, au moment de son épochè, (doute radical et suspension de jugement) continuait à se servir de toutes

d’un « souffle étouffant », puis l’allusion aux « serres » nous donne l’image d’un impitoyable rapace mais aussi, l’évocation de « dents » qui « mâchent on ne sait quoi », rapproche cette meule de n’importe quel monstre effrayant ; de Cerbère à la Chimères, tous avait une impressionnante mâchoire. De plus, les allitérations [m], [r] et [ch] rappelle le bruit hypnotisant de ces dents à l’œuvre. Enfin, l’auteur insiste sur l’aspect obscur et inhospitalier de cet endroit de travail. Le champ lexical de