Chimène Et Rodrigue Un Amour

d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s'aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant un soufflet. Don Diègue, affaibli par l’âge et trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel. Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi,

fatalités tragiques. Le Cid : L’ensemble des stances du monologue du Cid, révèle la difficile situation à laquelle est confronté Rodrigue : choisir entre son honneur et son amour. Il est tiraillé entre la volonté de venger l’honneur de son père qui a subi un affront venant du Comte, père de Chimène ; et entre le souhait de préserver l’amour de sa maitresse Chimène en ne provoquant pas son père en duel. Ici la fatalité tragique se présente donc sous la forme d’un dilemme. Celui-ci apparaît régulièrement

Enfin je me vois libre, et je puis sans contrainte De mes vives douleurs te faire voir l’atteinte ; Je puis donner passage à mes tristes soupirs ; Je puis t’ouvrir mon âme et tous mes déplaisirs. Mon père est mort, Chimène ; et la première épée Dont s’est armé Rodrigue, a son tissu coupé. La moitié de ma vie a mis l’autre au tombeau, Et m’oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n’ai plus sur celle qui me reste. Et que dois-je espérer qu’un tourment éternel, Si je poursuis un

confronté à une situation difficile. Il traduit souvent un conflit intérieur, et nous informe sur un dilemme auquel le personnage fait face. Dans Le Cid, Rodrigue est tiraillé par choix cornélien, venger son père et d'offenser sa bien-aimée ou de ne pas faire de mal à Chimène et de laisser l'affront que son père a subit impuni. A travers cette stance, Rodrigue s'adresse indirectement aux spectateurs, il explique la raison de son désarroi en revenant sur le passé, il explique dans quelle situation il se trouve

intérieur» Lieu et date de création ou de publication : Publié à Paris en mars 1637 Courant littéraire : Baroque ou préclassicisme Genre et forme littéraires : Genre dramatique, tragédie en 5 actes Propos ou mise en situation : Les stances de Rodrigue Lien avec le contexte : Espagnolisme et querelle du Cid Sujet posé : Démontrer que le monologue développé par c’est stances permet au héros d’instaurer un débat intérieur destiné à trancher le conflit en faveur de la solution la plus honorable

avoir réellement lieu soit vraisemblable afin que les spectateurs s'identifient aux héros. Certains critiques blâmaient donc Corneille pour avoir fait trop tenir les événements en vingt-quatre heures (faute contre vraisemblable) et d’avoir fait de Chimène une fille dénaturée, amoureuse de l’assassin de son père (faute contre vraisemblable & bienséance). Ainsi, encore influencé par l’esthétique baroque, Corneille n’a pas respecté ces règles, ce que les théoriciens de l’époque lui reprochent

Tu reverras le calme après ce faible orage, Ton bonheur n'est couvert que d'un peu de nuage, Et tu n'as rien perdu pour le voir différer. CHIMÈNE Mon coeur outré d'ennuis n'ose rien espérer. Un orage si prompt qui trouble une bonace D'un naufrage certain pous porte la menace ; Je n'en saurais douter, je péris dans le port. J'aimais, j'étais aimée, et nos pères d'accord ; Et je vous en contais la charmante nouvelle Au malheureux moment qui naissait cette querelle, Dont le récit

pour être mariés. Le baron, père de Perdican, a tout prévu et tout réglé. Mais ses plans sont réduits à néant car les jeunes gens ont chacun leur propre conception du mariage. Camille, dont Dame Pluche est la gouvernante, sort du couvent et rêve d’un amour idéal. Dans la scène suivante, Dame Pluche et le Baron viennent d’assister à un échange assez désagréable entre Camille et Perdican : le mariage semble mal engagé. Dame Pluche dévoile son caractère face au baron. Le baron. rentrant avec dame Pluche

récit de son aventure de la nuit à son valet Narcisse. Le deuxième texte est un extrait du Cid de Corneille , monologue de Rodrigues qui fait écho au monologue de don Diègue dans la scène 4. Ces deux monologues sont consacrés à l’expression du sentiment. Don Diègue a chargé Rodrigue d’assurer sa vengeance. Durant son entrevue avec son père dans la scène précédente, Rodrigue n’a pas eu le temps de réagir et le spectateur recueille ici « à chaud » ses sentiments. Ce monologue est composé de 10 strophes

de l'intrigue. Cette situation s'illustre très bien dans Le cid de Corneille où Don Rodrigue se retrouve partagéentre son amour pour Chimène et l'honneur de son père. Ces paroles de Don Rodrigue "Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse : Il faut venger un père et perdre une maîtresse :" et "des deux cotés mon malheur est infini" montrent la difficulté qu'éprouve Don Rodrigue à prendre parti dans ce conflit. Dans la tragédie